Carburants alternatifs & Directive Européenne – Un accord informel conclut entre le Conseil et le Parlement

Carburants alternatifs & Directive Européenne – Un accord informel conclut entre le Conseil et le Parlement
Un accord informel a été conclu entre le Conseil et le Parlement, afin d'accroître le recours aux carburants alternatifs dans les transports. Les pays de l’UE devront assurer que suffisamment de stations de recharges et de points de ravitaillement soient disponibles sur leur territoire, pour permettre aux voitures, camions et navires qui utilisent des carburants de substitution, tels que l’électricité et le gaz naturel, de se déplacer librement sur les routes et voies navigables européennes.

"C’est une étape cruciale pour le développement des carburants de substitution. Il s'agit d'un accord équilibré, à la fois ambitieux et réaliste pour transformer cette directive en un outil approprié, créer des opportunités économiques, et enfin fournir aux opérateurs et fabricants une certitude juridique", a expliqué, ce jeudi, Carlo Fidanza (PPE, IT), le rapporteur et négociateur pour le Parlement.


Des projets et objectifs nationaux pour chaque pays de l’UE

Les pays de l'UE devront établir des projets et objectifs nationaux incluant le nombre de stations de recharge et de points de ravitaillement à installer, afin que les voitures électriques et les voitures fonctionnant au gaz naturel (GNV) puissent circuler librement dans les villes européennes.

Les projets et objectifs nationaux devraient s’assurer que les voitures fonctionnant à l’électricité ou au gaz naturel puissent se déplacer librement dans les villes et les zones urbaines d’ici fin 2020; que les camions et voitures roulant au gaz naturel liquéfié (GNL) ou au GNV puissent circuler librement sur le réseau central RTE-T d’ici fin 2025; et que les navires alimentés au GNL puissent se déplacer entre les ports du réseau RTE-T avant fin 2025 et les ports de navigation intérieure du réseau RTE-T d’ici 2030.


Hydrogène – Une circulation fluide d’ici 2025

Les États membres qui opteront pour inclure les stations de recharges à hydrogène dans leurs projets nationaux devront garantir que ces stations soient disponibles en suffisance pour assurer une circulation fluide d’ici 2025.

"Les plans ne devraient pas ajouter de coûts supplémentaires aux budgets des États membres. Cependant, ils pourraient inclure des mesures d'incitation et politiques comme des permis de construire, des parkings et des concessions pour les stations essence" précise le communiqué de la Commission.


Accord définitif d’ici l’été 2014 ?

Si ce premier accord informel constitue une étape importante vers l’adoption de la Directive, il faut à présent qu’il soit approuvé par la commission des transports, par le Parlement dans son ensemble, lors de la session d'avril, et enfin par le Conseil. Il y a donc bon espoir de voir la Directive validée d’ici l’été…


Partager cette page
Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

A lire également

Ajouter un commentaire