Selon le CFBP, le GPL devrait repasser « au vert » en France
Alors que le carburant a connu un large déclin suite à l’arrêt brutal des aides à l’achat en 2011, le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP) annonce que le GPL devrait repasser "au vert" en 2015 grâce au projet de loi sur la transition énergétique. Un développement qui reste néanmoins conditionné par un meilleur soutien des pouvoirs publics...
Aujourd’hui limitée à seulement 4 constructeurs (Fiat, Opel, Renault et Dacia), l’offre GPL française n’incite pas vraiment à l’essor du marché. Avec seulement 2232 véhicules immatriculés en 2014, la France se situe loin derrière ses voisins européens comme l’Italie où il a représenté 9 % des véhicules neufs l’an passé avec 125.000 immatriculations.
Outre l’Italie, le GPL est particulièrement utilisé par les automobilistes aux Pays-Bas (205 000 véhicules), en Allemagne (501 000 véhicules), en Pologne (2 750 000 véhicules), en Turquie (3 935 000 véhicules), en Serbie (575 000 véhicules) et en développement dans de nombreux autres pays.
Pourtant, avec 1.750 stations réparties sur le territoire, la France dispose d’une infrastructure largement établie. Surtout, le coût du GPL reste particulièrement compétitif par rapport à l’essence ou au diesel avec une moyenne de seulement 0,84 € le litre.
« Nos études attestent qu’en France, les ventes de véhicules GPL pourraient être supérieures à 50 000 par an si le GPL bénéficiait d’efforts de communication comparables à ceux qui sont mis en ouvre par le gouvernement pour promouvoir les véhicules électriques ou hybrides et si en plus, une incitation à l’achat minime (200 €) était proposée sous forme de bonus » indique Joël Pedessac, Directeur Général du Comité Français du Butane et du Propane.
« Nous attendons ainsi beaucoup de la Loi sur la transition énergétique pour lancer un message clair en faveur de toutes les énergies alternatives, comme l’a fait récemment l’Union européenne » a-t-il ajouté.
Seulement 2232 immatriculations en 2014
Aujourd’hui limitée à seulement 4 constructeurs (Fiat, Opel, Renault et Dacia), l’offre GPL française n’incite pas vraiment à l’essor du marché. Avec seulement 2232 véhicules immatriculés en 2014, la France se situe loin derrière ses voisins européens comme l’Italie où il a représenté 9 % des véhicules neufs l’an passé avec 125.000 immatriculations.
Outre l’Italie, le GPL est particulièrement utilisé par les automobilistes aux Pays-Bas (205 000 véhicules), en Allemagne (501 000 véhicules), en Pologne (2 750 000 véhicules), en Turquie (3 935 000 véhicules), en Serbie (575 000 véhicules) et en développement dans de nombreux autres pays.
Pourtant, avec 1.750 stations réparties sur le territoire, la France dispose d’une infrastructure largement établie. Surtout, le coût du GPL reste particulièrement compétitif par rapport à l’essence ou au diesel avec une moyenne de seulement 0,84 € le litre.
Une incitation à l’achat nécessaire pour redonner l’impulsion
« Nos études attestent qu’en France, les ventes de véhicules GPL pourraient être supérieures à 50 000 par an si le GPL bénéficiait d’efforts de communication comparables à ceux qui sont mis en ouvre par le gouvernement pour promouvoir les véhicules électriques ou hybrides et si en plus, une incitation à l’achat minime (200 €) était proposée sous forme de bonus » indique Joël Pedessac, Directeur Général du Comité Français du Butane et du Propane.
« Nous attendons ainsi beaucoup de la Loi sur la transition énergétique pour lancer un message clair en faveur de toutes les énergies alternatives, comme l’a fait récemment l’Union européenne » a-t-il ajouté.
