L'Andalousie accélère avec le biométhane tout en cadrant son développement
Les projets de biogaz et de biométhane se multiplient en Andalousie. Avec près de 71 installations en cours d’instruction, dont 10 en phase de finalisation ; cette région de l’extrême sud de l’Espagne est le fer de lance ibérique du développement de la méthanisation. Face à cette forte croissance, le ministre andalou a rappelé que le gouvernement régional « souhaite faire les choses correctement ». En ligne de mire, la lenteur des procédures, les problématiques d’acceptabilité sociale, mais aussi la taille des installations avec la volonté de privilégier des structures moins industrielles.
Avec 16 gigawatts de capacité renouvelable installée à la fin du premier semestre 2025, le mix énergétique andalou ne cesse de se verdir avec, notamment, un accroissement extrêmement rapide du développement de la production de biogaz et de biométhane. Si en janvier 2025, le nombre de projets à l’étude était de 40, ce sont désormais 71 dossiers d’installations qui sont sur le bureau des instances concernées.
Alors qu’une dizaine d’entre eux vont être prochainement finalisés, comme par exemple ceux d'AGR à La Calahorra (Grenade) et de Naturgy (Nedgia) à Palos (Huelva), l’administration régionale andalouse est bien décidée à se donner les moyens d’encadrer correctement cet engouement pour le biogaz et le biométhane.
En effet, cela induit l'obtention d'une désignation d'occupation du sol exceptionnelle et l'élaboration d'un plan d'action municipal. Bien que cela puisse allonger légèrement la procédure, le conseil municipal du lieu d’implantation est ainsi intégré à la boucle décisionnelle, ce qui devrait faciliter l’acceptation locale des projets et générer une compensation pour la municipalité. Ces deux points contribuant à créer une sorte de « licence sociale d'exploitation ».
Si Jorge Paradela a souligné que le biométhane offrait une triple opportunité à l'Andalousie (produire une énergie propre, valoriser les sous-produits agricoles et d'élevage, et favoriser le développement des zones rurales), il a surtout rappelé que « l'Andalousie est une puissance agroalimentaire européenne, mais elle gaspille encore une grande partie de ses sous-produits. Les transformer en énergie et en emplois est une opportunité à ne pas manquer ».
D’autant plus évidente que «le biométhane peut remplacer directement le gaz fossile, des foyers aux industries, sans nécessiter d'investissements majeurs en infrastructures, car il peut être injecté directement dans le réseau existant ». C’est d’ailleurs cette simplicité de mise en œuvre qui a conduit à une rapide maturité technologique et à la création de plus de 20 000 installations en exploitation en Europe.
Avec 16 gigawatts de capacité renouvelable installée à la fin du premier semestre 2025, le mix énergétique andalou ne cesse de se verdir avec, notamment, un accroissement extrêmement rapide du développement de la production de biogaz et de biométhane. Si en janvier 2025, le nombre de projets à l’étude était de 40, ce sont désormais 71 dossiers d’installations qui sont sur le bureau des instances concernées.
Alors qu’une dizaine d’entre eux vont être prochainement finalisés, comme par exemple ceux d'AGR à La Calahorra (Grenade) et de Naturgy (Nedgia) à Palos (Huelva), l’administration régionale andalouse est bien décidée à se donner les moyens d’encadrer correctement cet engouement pour le biogaz et le biométhane.
Faciliter l’acceptation locale des installations de méthanisation
Si le ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines, Jorge Paradela s’est montré, lors de la clôture du Forum sur le biométhane de Séville, à l’écoute des industriels de la filière, il a réaffirmé la volonté de son gouvernement de « faire les choses correctement ». Interpellé notamment sur la lenteur et la complexité des procédures administratives, il a indiqué sa volonté d’harmoniser les démarches mais aussi de mieux prendre en compte l’accueil par les populations de ce type d’installation. C’est d’ailleurs l’origine de la classification récente des projets de méthanisation dans la catégorie des « installations industrielles ».En effet, cela induit l'obtention d'une désignation d'occupation du sol exceptionnelle et l'élaboration d'un plan d'action municipal. Bien que cela puisse allonger légèrement la procédure, le conseil municipal du lieu d’implantation est ainsi intégré à la boucle décisionnelle, ce qui devrait faciliter l’acceptation locale des projets et générer une compensation pour la municipalité. Ces deux points contribuant à créer une sorte de « licence sociale d'exploitation ».
Plus de 20 000 installations biogaz et biométhane en exploitation Europe
Autre point qui n’est pas passé inaperçu, c’est la référence du Ministre à la feuille de route de développement de la méthanisation, en cours de finalisation, et notamment la volonté affichée de mettre en place un modèle « plus de petites usines que quelques grandes usines » afin que les matières premières proviennent du territoire local, garantissant ainsi un transport durable. Or du côté de l’exploitation des ressources locales, l’Andalousie peut mieux faire.Si Jorge Paradela a souligné que le biométhane offrait une triple opportunité à l'Andalousie (produire une énergie propre, valoriser les sous-produits agricoles et d'élevage, et favoriser le développement des zones rurales), il a surtout rappelé que « l'Andalousie est une puissance agroalimentaire européenne, mais elle gaspille encore une grande partie de ses sous-produits. Les transformer en énergie et en emplois est une opportunité à ne pas manquer ».
D’autant plus évidente que «le biométhane peut remplacer directement le gaz fossile, des foyers aux industries, sans nécessiter d'investissements majeurs en infrastructures, car il peut être injecté directement dans le réseau existant ». C’est d’ailleurs cette simplicité de mise en œuvre qui a conduit à une rapide maturité technologique et à la création de plus de 20 000 installations en exploitation en Europe.
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