Un méthaniseur XXL pour Gennevilliers
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Une unité de biométhanisation de grande ampleur va s’implanter à Gennevilliers. D’ici à 2027, elle valorisera les biodéchets franciliens pour produire du gaz renouvelable et de l’engrais naturel. Une première en milieu urbain.
C’est une première en France à cette échelle : une usine de méthanisation traitant exclusivement des biodéchets urbains va être construite au cœur d’une zone dense, sur le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). D’ici à 2027, cette installation permettra de transformer 50 000 tonnes de déchets alimentaires par an, issus des ménages franciliens, en biométhane et en fertilisant naturel.
Ce projet est porté conjointement par le Syctom – établissement public en charge des déchets ménagers de 5,7 millions de franciliens – et le Sigeif, syndicat intercommunal de référence pour les énergies en Île-de-France. Tous deux ont confié à Paprec Énergies la conception, la construction et l’exploitation du site, dans le cadre d’une délégation de service public.
L’initiative répond à une obligation nouvelle : depuis le 1er janvier 2024, toutes les collectivités françaises doivent proposer des solutions de tri à la source des biodéchets. En transformant localement ces déchets en ressources, l’unité de Gennevilliers illustre une approche circulaire et territoriale de la transition énergétique.
En phase d’exploitation, l’usine injectera chaque année 25 GWh de biométhane dans le réseau de GRDF, soit l’équivalent de la consommation de gaz de 5 000 foyers. Le procédé de méthanisation générera également 43 000 tonnes de digestat, un fertilisant naturel destiné à enrichir jusqu’à 2 000 hectares de terres agricoles en remplacement des engrais chimiques.
Pour limiter l’impact logistique, les biodéchets seront acheminés par voie fluviale ou en camions roulant au BioGNV, comme l’ont précisé les partenaires du projet, dont Paprec (maître d’ouvrage) et Sigeif Mobilités, soutenus par Île-de-France Mobilités et Haropa Port.
L’ambition du projet dépasse la seule logique de traitement des déchets. Il s’agit de démontrer qu’une unité industrielle de production de biométhane peut s’intégrer dans un environnement urbain, tout en respectant des standards élevés en matière de concertation, de nuisances et d’architecture. Paprec et ses partenaires s’engagent à limiter les impacts olfactifs et sonores, à assurer l’insertion paysagère du bâtiment et à maintenir un dialogue actif avec les riverains et les collectivités locales.
« Ce site illustre notre volonté de transformer chaque contrainte environnementale en opportunité industrielle », a souligné Sébastien Petithuguenin, PDG de Paprec Énergies.
C’est une première en France à cette échelle : une usine de méthanisation traitant exclusivement des biodéchets urbains va être construite au cœur d’une zone dense, sur le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). D’ici à 2027, cette installation permettra de transformer 50 000 tonnes de déchets alimentaires par an, issus des ménages franciliens, en biométhane et en fertilisant naturel.
Ce projet est porté conjointement par le Syctom – établissement public en charge des déchets ménagers de 5,7 millions de franciliens – et le Sigeif, syndicat intercommunal de référence pour les énergies en Île-de-France. Tous deux ont confié à Paprec Énergies la conception, la construction et l’exploitation du site, dans le cadre d’une délégation de service public.
L’initiative répond à une obligation nouvelle : depuis le 1er janvier 2024, toutes les collectivités françaises doivent proposer des solutions de tri à la source des biodéchets. En transformant localement ces déchets en ressources, l’unité de Gennevilliers illustre une approche circulaire et territoriale de la transition énergétique.
En phase d’exploitation, l’usine injectera chaque année 25 GWh de biométhane dans le réseau de GRDF, soit l’équivalent de la consommation de gaz de 5 000 foyers. Le procédé de méthanisation générera également 43 000 tonnes de digestat, un fertilisant naturel destiné à enrichir jusqu’à 2 000 hectares de terres agricoles en remplacement des engrais chimiques.
Pour limiter l’impact logistique, les biodéchets seront acheminés par voie fluviale ou en camions roulant au BioGNV, comme l’ont précisé les partenaires du projet, dont Paprec (maître d’ouvrage) et Sigeif Mobilités, soutenus par Île-de-France Mobilités et Haropa Port.
Le chantier du futur site de méthanisation de Gennevilliers a officiellement été lancé le 18 septembre dernier.
Une vitrine pour la filière
Le chantier a été officiellement lancé le 18 septembre, avec la pose de la première pierre. L’usine sera construite sur un terrain de 19 000 m², aujourd’hui inoccupé, en bordure de Seine. Le coût total de l’opération est estimé à 53 millions d’euros.L’ambition du projet dépasse la seule logique de traitement des déchets. Il s’agit de démontrer qu’une unité industrielle de production de biométhane peut s’intégrer dans un environnement urbain, tout en respectant des standards élevés en matière de concertation, de nuisances et d’architecture. Paprec et ses partenaires s’engagent à limiter les impacts olfactifs et sonores, à assurer l’insertion paysagère du bâtiment et à maintenir un dialogue actif avec les riverains et les collectivités locales.
« Ce site illustre notre volonté de transformer chaque contrainte environnementale en opportunité industrielle », a souligné Sébastien Petithuguenin, PDG de Paprec Énergies.
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Une mise en service prévue pour 2027
La mise en service industrielle est annoncée pour juillet 2027. À cette échéance, la région parisienne disposera d’un outil à la hauteur des volumes générés par la généralisation du tri des biodéchets. Le site de Gennevilliers pourrait ainsi devenir une référence nationale pour la méthanisation urbaine et ouvrir la voie à d’autres projets du même type dans les grandes métropoles françaises.Vous aimez Metharama ? Suivez-nous sur Linkedin !

