Il roule depuis 1 an au GNV avec une Volkswagen Golf TGI
Déjà 27.000 kilomètres réalisés au GNV par Vianney Sinnapayel avec sa Volkswagen Golf de 2014 achetée il y a 1 an : un exemplaire importé d'Allemagne en occasion avec 90.000 km au compteur. Le bilan est pour lui clairement positif.
Déjà 27.000 kilomètres réalisés au GNV par Vianney Sinnapayel avec sa Volkswagen Golf de 2014 achetée il y a 1 an : un exemplaire importé d’Allemagne en occasion avec 90.000 km au compteur. Le bilan est pour lui clairement positif.
Premier véhicule au GNV
Pour Vianney Sinnapayel, cette Golf TGI utilisée pour se rendre au travail, et pour la plupart de ses besoins personnels en déplacements, est son premier véhicule fonctionnant au GNV.« Je roulais auparavant avec des voitures diesel. En septembre de l’année dernière, j’ai cherché comment réduire ma facture d’énergie pour rouler. J’ai d’abord regardé du côté des voitures électriques, puisque le gouvernement pousse vers ses véhicules. J’ai ensuite étudié l’offre en modèles hybrides puis en voitures GPL. J’ai cherché sur le marché de l’occasion, puis j’ai fouillé sur Internet. Les avis négatifs concernant les dangers du GPL et les restrictions dans les parkings m’ont arrêté. C’est grâce au site www.gaz-mobilite.fr que je me suis intéressé aux véhicules fonctionnant au gaz naturel », détaille-il.
Des stations aux bons endroits
« J’ai poursuivi mes réflexions et recherches sur le GNV, en particulier en étudiant la carte des stations accessibles. Résidant en région parisienne, j’ai pu constater qu’il y a suffisamment de pompes GNV autour de chez moi, mais aussi dans les zones où je me déplace régulièrement. Je suis entré en contact avec Engie et GNVert, et suis informé des nouvelles ouvertures. Ainsi à Nanterre dans quelques semaines, puis à Plaisir ensuite », justifie Vianney Sinnapayel qui échange quelques fois sur Internet, via des forums, avec d’autres utilisateurs de voitures au GNV.Avez-vous trouvé perturbant l’avitaillement en gaz après avoir eu l’habitude de vous approvisionner en gazole ? « Non, aucune perturbation. C’est juste un peu plus lent de faire le plein au gaz, sans prendre plus de 5 minutes », témoigne notre interlocuteur. « J’ai cependant constaté que l’opération était plus rapide qu’actuellement fin 2017 : est-ce pour des raisons de sécurité ? », s’interroge-t-il.
Pour les pros ?
Vianney Sinnapayel émet toutefois une réserve concernant sa satisfaction globale sur le réseau en stations GNV : « L’impression que les gaziers, et notamment Engie, ont tendance à promouvoir l’utilisation du GNV pour les professionnels ».Il déplore ainsi de n’avoir pas pu faire le plein du réservoir quelques fois car le lecteur de carte bancaire ne fonctionnait pas. Notre interlocuteur a l’habitude de se déplacer à l’étranger avec sa voiture GNV, notamment en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. « Dans ces pays, les réseaux d’avitaillement au GNV sont vraiment adaptés aux particuliers avec un grand nombre de stations. Il n’y a vraiment aucun problème pour faire le plein sur tout leur territoire, avec un GNV encore moins cher qu’en France », rapporte-t-il, précisant qu’il utilise son smartphone pour localiser les pompes dans les secteurs qu’il ne connaît pas encore.
Pas de problèmes pour l’entretien
Et pour l’entretien du véhicule ? « Grâce au site Internet www.borel.fr, j’ai pu localiser plusieurs professionnels capables d’entretenir ma Golf TGI. Ils sont une dizaine en région parisienne. Chez Volkswagen France, il n’y a pas de garagistes agréés GNV. Le constructeur renvoie vers Borel ou des spécialistes indépendants », répond Vianney Sinnapayel, aucunement embarrassé par cette situation.« A noter qu’une bonne partie des révisions concerne des éléments de la voiture qui sont montés à l’identique sur les modèles essence ou diesel », souligne-t-il. Cela, il a pu l’observer il y a quelques jours encore, lors de la dernière révision où le technicien lui a expliqué les spécificités de son modèle TGI.
Economique...
« En 1 an, je n’ai roulé qu’environ 2.000 kilomètres au SP95, contre 25.000 km au GNV. Ma Golf TGI a une autonomie au gaz d’environ 385 km, que je réalise après un plein facturé 18,90 euros pour 1,26 euro le kilo de gaz. Le kilomètre parcouru au GNV me coûte ainsi 0,0491 euro. Les 25.000 km totalisés au GNV depuis l’achat de la voiture il y a 1 an me reviennent à 1.227 euros », chiffre Vianney Sinnapayel qui a cherché à comparer l’économie réalisée par rapport à des modèles diesel ou à essence.« Une Golf diesel consomme environ 5 litres de gazole pour 100 km, à 1,39 euro le litre, soit 0,0695 euro par km. Les 25.000 km m’auraient ainsi couté 1.737,50 euros. L’économie en carburant par rapport au diesel est ainsi de 510,50 euros sur l’année », calcule-t-il. Et pour une Golf essence ? « Toujours pour une consommation moyenne de 5 litres aux 100 km, avec un prix du litre d’essence à 1,48 euros, on obtient un kilomètre à 0,074 euro, et les 25.000 km à 1.850 euros, d’où une économie de 623 euros annuelle avec cette technologie », estime-t-il.
…et écologique
« Comme je réside en Ile-de-France, je me sens forcément concerné par les émissions de particules fines. Rien qu’à ce titre je reprendrai et conseillerais l’utilisation d’une voiture au GNV », milite Vianney Sinnapayel. « Quand on parle de voitures fonctionnant au gaz, la plupart des personnes pensent au GPL, car le GNV est beaucoup moins connu et c’est dommage », regrette-t-il. « Une voiture au GNV s’utilise de la même façon qu’un modèle essence ou diesel. Le moteur est plus silencieux. La puissance est réduite de 10 à 20%, c’est vrai, mais à l’utilisation, aux reprises, c’est vraiment négligeable », conclut-il.Gaz Mobilité et moi-même remercions Vianney Sinnapayel pour sa disponibilité.