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Un plan mobilité propre favorable au GNV

Nicolas Hulot, ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, ont résumé ce vendredi 20 juillet les engagements de l'Etat en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l'air. L'occasion de revenir sur les actions engagées en faveur du GNV.

Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, ont résumé ce vendredi 20 juillet les engagements de l’Etat en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air. L’occasion de revenir sur les actions engagées en faveur du GNV.
 
Alors que le projet de loi d’orientation des mobilités devrait être présenté à la rentrée, le gouvernement ses engagements actuels . Dans le domaine des transports, l’Etat s’oriente de plus en plus vers une approche multi-énergies, récapitulant les engagements pris et à venir, tant pour la filière du véhicule électrique que celle de l’hydrogène ou du GNV.
 
« La dynamique engagée avec le déploiement du GNV doit être soutenue, adaptée et diffusée dans l’ensemble de la filière de transport routier de marchandises » cite notamment le dossier du gouvernement qui souhaite multiplier par quinze les ventes de poids-lourds à faible émission d'ici 2025 par rapport à 2017.
 
En matière d’accompagnement, le gouvernement a notamment acté la prolongation du dispositif de suramortissement actuel jusqu’en 2021 et confirmé le gel de la TICPE pour le GNV -actuellement fixée à 5.8 €/100m3 – de 2018 à 2022. Du côté des infrastructures, l’Etat prévoit la mise en place de 100 nouvelles stations au cours des quatre prochaines années grâce à l’AMI ADEME dont les résultats ont été diffusés en début d’année. Un effort poursuivi par un nouvel appel à projets lancé cette année et ciblant les plus petits territoires.

L'Etat entend également soutenir la production de biométhane pour les méthaniseurs qui alimentent les véhicules (bus, camions) pour développer l’usage direct local en particulier pour les points éloignés du réseau de gaz. La réduction des coûts du GNV en permettant le raccordement des stations de GNV aux réseaux de transport de gaz naturel est également évoquée.
 
Dans le domaine maritime et fluvial, le GNV fait également partie des carburants alternatifs cités, l’Etat évoquant notamment le développement de dispositifs de ravitaillement dans les ports, l’exonération de TICPE et la mise en place d’un plan d’aide à la remotorisation de 8 millions d’euros sur 5 ans pour améliorer la performance environnementale du secteur fluvial.
 

Un partenariat avec les collectivités autour des ZFE

Ciblant les territoires les plus touchés par la pollution de l’air, l’Etat souhaite s’associer aux collectivités pour engager la multiplication des Zones à Faibles Emissions (ZFE) d’ici 2021.
 
Un déploiement qui concerne toutes les agglomérations de plus de 100.000 habitants et qui fera l’objet d’un événement prévu le 8 octobre prochain avec les collectivités souhaitant s’engager dans la démarche. Reposant sur les émissions des véhicules et notamment sur les systèmes de classification de la vignette Crit’Air, ces nouvelles ZFE souhaitent développer l’usage des véhicules à faibles émissions, tant pour les particuliers que les professionnels. Des mesures dont devrait bénéficier la mobilité gaz. Doté de la vignette Crit’Air 1, le GNV dispose d’une des classifications les plus vertueuses.
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