Emissions de CO2 des véhicules : l'AAMF et l'AFGNV appellent l'Europe à élargir sa vision

A l'occasion de la révision en cours des règlements européens en matière d'émissions de CO2 des véhicules légers, utilitaires légers et poids-lourds, l'AAMF et l'AFGNV appellent à les autorités européennes à choisir une approche plus complète dans leurs calculs.

A l’occasion de la révision en cours des règlements européens en matière d’émissions de CO2 des véhicules légers, utilitaires légers et poids-lourds, l’AAMF et l’AFGNV appellent à les autorités européennes à choisir une approche plus complète dans leurs calculs.
 
Aujourd’hui limité aux émissions à l’échappement, le mode de calcul des instances en matière de CO2 doit évoluer. C’est le message adressé par l'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF) et l’AFGNV aux instances européennes.

Faisant écho à la récente communication de NGVA Europe, les deux associations appellent à une comptabilisation sur l’ensemble du cycle de vie : fabrication du véhicule, production de l’énergie et transport de cette énergie jusqu’à la station d’avitaillement et recyclage du véhicule. Un mode de calcul qui serait plus favorable au carburant renouvelable et notamment au bioGNV dans le cas de la filière gaz.

« Les travaux en cours, à Bruxelles, sur l’évolution de la réglementation européenne concernant les émissions de CO2 des véhicules sont l’occasion de franchir une première étape vers une comptabilisation en ACV » déclarent de concert les deux associations. Celles-ci appellent à tenir compte de la part renouvelable du GNV en appliquant un « facteur de correction » aux  émissions moyennes des véhicules commercialisés par les constructeurs. Un système déjà appliqué en Suisse dans le cadre du « CO2 Act ».


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