Iran : 40 000 taxis hybrides GNV pour remplacer les véhicules obsolètes
Le constructeur automobile iranien Iran Khodro et l'Union des taxis iraniens (ITU) remplacent conjointement 40 000 taxis délabrés par des véhicules hybrides au gaz naturel comprimé (GNC). Un quart de ces voitures devraient entrer en circulation d'ici mars 2021.
Le constructeur automobile iranien Iran Khodro et l’Union des taxis iraniens (ITU) remplacent conjointement 40 000 taxis délabrés par des véhicules hybrides au gaz naturel comprimé (GNC). Un quart de ces voitures devraient entrer en circulation d’ici mars 2021.
Cette initiative commune aux deux acteurs de la mobilité iranienne vise à réduire l’inquiétante pollution à Téhéran, Mechhed, HamadÄn et Ispahan, les principales métropoles du pays. Les véhicules retenus sont les berlines Samand EF7 et Peugeot 405. Morteza Zameni, le directeur de l'ITU, a annoncé : « La durabilité des efforts dépend fortement du prix des véhicules, des prêts de l'État et de la production du constructeur automobile ».
La vétusté du parc automobile et la mauvaise qualité de l’essence sont la cause principale du taux élevé de pollution atmosphérique qui touche les grandes villes d’Iran, où 192 000 véhicules délabrés circulent. Chaque année, 30 000 personnes décèdent des suites d’une maladie due à cette pollution, d’après les chiffres officiels publiés par la presse iranienne. L’engagement d’Iran Khodro et de l’ITU va donc dans le sens d’un effort commun pour décarboner la société.
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