Au Vietnam, Ho Chi Minh parie sur un mix GNC - électrique pour verdis ses bus
Ho Chi Minh City engage une profonde transformation de son réseau de transport public, misant sur un mix entre électrique et GNC pour verdir sa flotte de bus d'ici 2030.
Ho Chi Minh City engage une profonde transformation de son réseau de transport public, misant sur un mix entre électrique et GNC pour verdir sa flotte de bus d’ici 2030. En parallèle, une vaste campagne d'électrification des deux-roues a été engagée.
Comme d’autres grandes villes vietnamiennes, Ho Chi Minh City est confrontée à une pollution atmosphérique chronique. Les niveaux de particules fines y dépassent régulièrement les seuils recommandés par l’OMS. Dans ce contexte, la ville a adopté une feuille de route pour convertir l’ensemble de sa flotte de bus au GNC ou à l’électricité d’ici 2030. Une transition pensée comme une réponse directe aux enjeux de santé publique.
Des bus propres déjà en circulation
Depuis le 1er août, Ho Chi Minh City a mis en service 37 nouvelles lignes de bus subventionnées. Près de 600 véhicules y circulent désormais, dont près de la moitié fonctionnent au gaz naturel comprimé (GNC) ou à l’électricité.Avec ce déploiement, la ville porte à près de 30 % la part de bus propres dans son parc, qui compte plus de 2 200 véhicules. Environ 700 bus fonctionnent déjà au gaz ou à l’électricité, principalement sur les lignes les plus fréquentées.
Deux-roues : l’autre versant du plan
Le plan de mobilité inclut aussi les deux-roues motorisés. Très utilisés par les livreurs, mais aussi des services comme Grab, un équivalent à Uber pour le transport de personnes, ses engins sont aussi une source de pollution majeure au cœur de la ville. Selon les autorités, Ho Chi Minh compte près de 400 000 deux-roues rattachés à ces deux secteurs.L’objectif de la ville est de parvenir à convertir 80 % d’ici à fin 2027, puis le reste en 2028. Une interdiction des deux-roues thermiques également envisagée dans les plateformes de VTC à partir de 2029.
Pour accompagner cette transition, la ville prévoit l’installation de 3 000 stations de recharge ou d’échange de batteries d'ici à 2028, réparties entre stations-service, parkings, centres commerciaux et espaces publics.
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