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Région Sud : Proviridis inaugure la station de Bouc-Bel-Air

Ouverte depuis novembre dernier, la station de Bouc-Bel-Air a officiellement été inaugurée ce mardi 7 février avec les différents acteurs du territoire.

Ouverte depuis novembre dernier, la station de Bouc-Bel-Air a officiellement été inaugurée ce mardi 7 février avec les différents acteurs du territoire.
 
Proviridis continue d’étoffer son réseau en région Sud. Après l’inauguration en octobre dernier d’une nouvelle station à Arles, l’opérateur du réseau V-Gas a officiellement inauguré ce mardi 7 février la station GNC/bioGNC de Bouc-Bel-Air, dans le département des Bouches-du-Rhône. L’occasion pour l’entreprise de rassembler les différents partenaires du projet, dont Lafarge qui a assuré la mise à disposition du foncier, et la municipalité représentée par son maire, Richard Mallié.


 

Station 100 % GNC/bioGNC

Installée à proximité immédiate de l’autoroute A51 et de la D6, la nouvelle station de Bouc-Bel-Air est exclusivement GNC. Elle complète l’installation voisine de Liqvis, exclusivement GNL.
 
Dotée de quatre pistes d’avitaillement, de deux distributeurs double-face fournis par Tokheim et d’une vaste ombrière dotée de panneaux photovoltaïques, la station de Bouc-Bel-Air est équipée de deux compresseurs de 550 nm3/h et d’un important stockage tampon. De quoi supporter une fréquentation de 6 à 8 poids lourds par heure. En maitrise d’œuvre, c’est le groupe Iming qui a accompagné le projet.
 
Assurant la distribution de GNC et de bioGNC, la station dispose d’un terminal de paiement par carte bancaire et accepte de nombreuses cartes accréditives dont DKV et Romac Fuels.
 
Outre le groupe Lafarge, qui s’appuiera sur l’installation pour développer sa flotte de camions GNC, la station de Proviridis sera utilisée par d’autres acteurs du territoire dont Transdev qui assure le transport public sur le territoire de la Métropole.

Un long chantier

La station était un « projet compliqué » reconnaissent les équipes de Proviridis. Si les process en matière de construction et d’équipements sont maintenant bien rodés, le chantier a subi de gros retards. En cause : une demande de la Drac, la Direction régionale en charge du patrimoine archéologique, de réaliser un diagnostic puis des fouilles sur le terrain. Résultat : pour un permis de construire pourtant obtenu fin 2020, la station n’aura émergé que fin 2022. « Nous avons pris quasiment 18 mois de retard » chiffre Thomas Mucchielli, ingénieur projet et responsable technique chez Proviridis.
 
« Cela représente un surcoût d’environ 500 000 euros, soit 35 % du coût global de l’installation. La Drac s’est auto-mandatée lorsque notre chantier avait démarré, sans qu’on ait pu à l’origine inclure ce surcoût dans notre business plan. Elle devait intervenir à hauteur 50 % et n’a finalement donné que 10 % » dénonce Eric Ronco, Président du Groupe Proviridis, pour qui cette situation « illustre la déconnexion de nos institutions par rapport à la réalité financière de petites entreprises comme la nôtre ».


 

Miramas pour prochaine étape

La station V-Gas de Bouc-Bel-Air est la 16e opérée en France par Proviridis. En parallèle, l’entreprise poursuit ses déploiements et compte une demi-douzaine de stations publiques en projet.

En région Sud, c’est la station de Miramas qui sera la prochaine à ouvrir. Uniquement GNC, elle est attendue entre fin 2023 et début 2024.


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