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Sondage Ifop : les Français conservent une bonne image du gaz vert et des énergies renouvelables

Plébiscité par 81 % des Français, le gaz vert issu de la méthanisation conserve une image très positive aux yeux des Français.

Plébiscité par 81 % des Français, le gaz vert issu de la méthanisation conserve une image très positive aux yeux des Français.

Menée auprès de plus de 12 000 Français, l’étude commandée par ENGIE et réalisée par l’Ifop révèle une nette adhésion des Français aux énergies renouvelables (EnR). 84 % des personnes interrogées déclarent en avoir une image favorable.

Le gaz vert, issu de la méthanisation, est perçu positivement par 81 % des sondés, ce qui le place parmi les énergies renouvelables les mieux considérées. 82 % des Français soutiennent le développement du biométhane, un chiffre qui monte à 86 % chez les riverains.
 

Besoin de pédagogie
Si la méthanisation reste perçue favorablement, des craintes persistent sur les nuisances olfactives et les impacts sur l’environnement, notamment dans les zones rurales. « Encore peu connue du grand public, la méthanisation suscite l’adhésion lorsqu’elle est encadrée, grâce à son atout majeur : la valorisation des déchets agricoles » résume le document de l’Ifop.

Un mix électrique équilibré entre nucléaire et renouvelable

Alors que 68 % des sondés souhaitent que le développement des énergies renouvelables s’accélère au cours des cinq prochaines années, 56 % d’entre eux estiment que production d’électricité doit reposer sur un mix associant nucléaire et renouvelables.

Le soutien aux EnR repose sur des bénéfices concrets identifiés : lutte contre le changement climatique (79 %), souveraineté énergétique (78 %) et création d’emplois (77 %). Toutefois, seuls 62 % estiment que les renouvelables ont un impact positif sur la facture énergétique, signe d’une attente encore forte sur ce sujet.

Des attentes de preuves concrètes

Si l’adhésion est là, elle reste conditionnée à la démonstration des bénéfices concrets. Les Français expriment le besoin de preuves tangibles concernant la capacité de production, la fiabilité, l’impact paysager et environnemental des EnR.

Au-delà des médias, les entreprises énergétiques sont jugées crédibles par 67 % des sondés pour jouer un rôle pédagogique. La moitié des répondants déclare ainsi avoir une meilleure image des EnR après avoir été exposée à des informations factuelles.

Pour renforcer l’acceptabilité, les Français attendent également des contreparties : baisse de la facture (42 %), retombées économiques locales (27 %) ou encore implication dans les décisions (25 %).

Télécharge la synthèse du sondage Ifop


 
 


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