STEF sécurise son accès au bioGNV en Ile-de-France avec sa propre station

STEF sécurise son accès au bioGNV en Ile-de-France avec sa propre station
Pour desservir l’Ile-de-France ave ses camions au biométhane, le groupe STEF dispose désormais de sa propre station privative. Source : STEF
Le groupe STEF a ouvert une station « bioGNV » au Plessis-Pâté, dans l’Essonne. Cette première, pour le spécialiste du transport et de la logistique alimentaire sous température dirigée, a associé GRDF, TGS et TotalEnergies.  
 
Près de 600 restaurants sont livrés, chaque jour, dans Paris et les départements d’Ile-de-France par le groupe STEF. Chez le leader européen du transport et de la logistique alimentaire sous température dirigée, cette mission est assurée par la business unit « Restauration hors domicile » et son agence du Plessis-Pâté. C’est sur ce site stratégique, par son activité et sa localisation, aux portes du Grand Paris et de sa Zone à faibles émissions - mobilité (ZFE-m), que STEF a ouvert sa première station-service « bioGNV ».

Inauguration le 13 septembre de la station bioGNV STEF au Plessis-Pâté en présence de Cécile Nivaud, directrice territoriale GRDF Ile-de-France, Alexandre de Suzzoni, directeur général des activités RHF de STEF, et Sylvain Tanguy, maire du Plessis-Pâté.
 

50 véhicules à court terme

Inaugurée le 13 septembre, la station distribue du biogaz sous forme compressée (bioGNC), depuis avril.
 
« Aujourd’hui, 15 véhicules s’y approvisionnent, dont un tracteur et 12 porteurs de notre flotte propre, plus 2 porteurs opérés par des sous-traitants », présente Alexandre de Suzzoni.
 
Pour le directeur général de la BU RHD de STEF, cette station privative devrait être utilisée par une cinquantaine de véhicules GNV, sous 2 ans. En plus du parc basé au Plessis-Pâté, elle servira de point de ravitaillement aux véhicules GNV de l’agence STEF à Bondoufle, distante de quelques kilomètres, et aux sous-traitants du groupe.

Un carburant « Crit’Air 1 »

Equipée de 3 pistes, la station a été aménagée par Tokheim Services Groupe (TGS). Ses 3 automates sont dotés de pistolets à débit rapide NGV1 et sa capacité de stockage s’élève à 600 m3.
 
Sous certificats d’origine, le bioGNV est fourni par TotalEnergies. « Les véhicules qui roulent avec cette énergie bénéficient de la vignette Crit’Air 1, un certificat de qualité de l’air qui les autorise à circuler lors des pics de pollution et dans les ZFE », rappelle Alexandre de Suzzoni.
 
Le biogaz est acheminé par GRDF, qui s’est chargé du raccordement de l’agence du Plessis-Pâté à son réseau de distribution de gaz (à une pression de 4 bars).

Trois automates équipent la station bioGNV de STEF au Plessis-Pâté 

Un ravitaillement plus pratique que le diesel

De l’aveu du groupe STEF, la construction et la mise en service de la station ont représenté un investissement de 665 000 €. Entre le début des travaux et sa mise en service, « 8 mois se sont écoulés seulement », souligne Jean-Marc Leroy, responsable des ventes et du développement commercial France pour les mobilités GNC et Hydrogène chez TGS.
 
Les conducteurs de STEF semblent séduits, en outre, par la station et le biogaz, ainsi que par son utilisation, qualifiée de « simple et sûre ». Avec un porteur frigorifique diesel « classique », ils réalisaient jusqu’à trois manipulations, pour remplir les réservoirs du groupe froid en GNR, d’Adblue et de gasoil.
 
 Avec les nouveaux porteurs de STEF, dont le D Wide CNG de Renault Trucks, équipé d’un groupe froid électrique Carrier Transicold, le réservoir de biogaz alimente le véhicule, qui ne consomme plus d’Adblue, et sa production frigorifique.
 
Une deuxième station, aux caractéristiques similaires à celles du Plessis, ouvrira sur le site du groupe de Brignais, dans le Rhône, d’ici à la fin de l’année.

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Erick DEMANGEON Erick DEMANGEON
Journaliste
Erick est spécialiste des chaînes d'approvisionnement, des transports et de la logistique.

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1 Commentaire

  1. AlberiPublié le 18/09/2023 à 18:03

    Certes belle initiative, mais il s’agit encore d’uns station privative !
    Cela n’aide guère le développement du GNV !!!
    Mais pourquoi ne pas en faire une station publique.

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