L'ACEA appelle au déploiement de 1500 stations GNL en Europe d'ici 2030
Alors que l’Europe imposera dès 2025 ses premières mesures de réduction de CO2 aux constructeurs de poids-lourds, l’association des constructeurs européens (ACEA) appelle les décideurs à accélérer le déploiement des infrastructures pour les carburants alternatifs.
Si elle figure parmi les secteurs les plus touchés par l’épidémie mondiale de coronavirus, l’industrie automobile n’en oublie pas pour autant les objectifs CO2 imposés par l’Europe. Dans le domaine du poids-lourd, l’Union Européenne a validé un objectif de réduction de 15 % à horizon 2025 et de 30 % à horizon 2030. Des objectifs qui contraignent les constructeurs à un développement massif des carburants alternatifs. Encore faut-il disposer des infrastructures nécessaires.
Il y a quelques mois, l’ACEA avait déjà alerté les décideurs sur l’absence de dispositifs de ravitaillement pour les poids-lourds. Dans un nouveau communiqué, l’association dresse un nouveau bilan alarmant, pointant notamment du doigt l’absence d’infrastructures pour les poids-lourds électriques et hydrogène. Des solutions pourtant privilégiées par l’approche « tank to wheel » des autorités européennes.
Plus mature, la filière GNV s’en sort mieux avec 300 stations GNC et 252 stations GNL pour poids-lourds aujourd'hui opérationnelles. Un chiffre qui n’est toutefois pas suffisant. Selon les estimations de l'ACEA, il faudrait en Europe 400 stations GNC et au moins 750 stations GNL d’ici à 2025, date de mise en application des premières restrictions CO2. A horizon 2030, 500 stations GNC et 1500 stations GNL seraient nécessaires.
Pour l’hydrogène, l’ACEA chiffre les besoins à au moins 500 stations d’ici à 2030. Quant à l’électrique, ce sont 90.000 points de charge spécifique aux poids-lourds qui devront être déployés.
Si elle figure parmi les secteurs les plus touchés par l’épidémie mondiale de coronavirus, l’industrie automobile n’en oublie pas pour autant les objectifs CO2 imposés par l’Europe. Dans le domaine du poids-lourd, l’Union Européenne a validé un objectif de réduction de 15 % à horizon 2025 et de 30 % à horizon 2030. Des objectifs qui contraignent les constructeurs à un développement massif des carburants alternatifs. Encore faut-il disposer des infrastructures nécessaires.
Il y a quelques mois, l’ACEA avait déjà alerté les décideurs sur l’absence de dispositifs de ravitaillement pour les poids-lourds. Dans un nouveau communiqué, l’association dresse un nouveau bilan alarmant, pointant notamment du doigt l’absence d’infrastructures pour les poids-lourds électriques et hydrogène. Des solutions pourtant privilégiées par l’approche « tank to wheel » des autorités européennes.
Plus mature, la filière GNV s’en sort mieux avec 300 stations GNC et 252 stations GNL pour poids-lourds aujourd'hui opérationnelles. Un chiffre qui n’est toutefois pas suffisant. Selon les estimations de l'ACEA, il faudrait en Europe 400 stations GNC et au moins 750 stations GNL d’ici à 2025, date de mise en application des premières restrictions CO2. A horizon 2030, 500 stations GNC et 1500 stations GNL seraient nécessaires.
Pour l’hydrogène, l’ACEA chiffre les besoins à au moins 500 stations d’ici à 2030. Quant à l’électrique, ce sont 90.000 points de charge spécifique aux poids-lourds qui devront être déployés.
Nb actuel | 2025 | 2030 | |
Stations GNC poids-lourds | 300 | 400 | 500 |
Stations GNL poids-lourds | 252 | 750 (au moins) | 1500 (au moins) |
Stations hydrogène poids-lourds | 16 | 50 (au moins) | 500 (au moins) |
Points de charge dédiés aux poids-lourds électriques | 10 | 17.000 | 90.000 |
Pour les Poids-Lourds GNL, il faudrait, une prise de conscience collective. Quand vous voyez que des concessionnaires essaient de revendre des fourgons diesel, avec 45% de remise. Où va-t-on ?