Incendie d'un bus au biogaz à la RATP : que s'est-il passé ?
Dimanche dernier, un autocar au gaz prenait feu dans un dépôt de la RATP à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Un incident toujours spectaculaire, mais qui ne remet pas en cause la sécurité des bus GNV.
Un tour de clé et tout s’embrase… Dimanche 17 décembre au matin, un chauffeur de la RATP prenait son service lorsque son bus s’est soudainement enflammé. « Le chauffeur était en train de nettoyer son bus. Il a tourné la clé de contact et le feu a pris d’un coup », rapporte au quotidien Le Parisien Ahmed Berrahal, élu CGT à la RATP et secrétaire de la CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail).
Présents sur le site quelques minutes plus tard, les pompiers ont mis plusieurs heures à maitriser l’incendie. Au total, 7 bus ont été détruits, dont au moins trois de la marque Scania. L'incident n'a fait aucun blessé.
"L'origine de l’incendie proviendrait du bloc-moteur, à l’arrière du bus, un engin dernière génération" précise le site de TF1. Pour l'heure ni le constructeur des bus, ni la RATP n'ont officiellement pris la parole pour expliquer les raisons de l'accident.
Pour autant, et comme le rappelle un reportage diffusé au JT de TF1, les procédures de sécurité sont particulièrement bien rodées. Situés sur le toit, les réservoirs disposent de capteurs thermiques. Si la température dépasse un certain seuil (110 °C), ces derniers fondent et libèrent automatiquement le gaz par l’intermédiaire de torchères verticales. Un dispositif certes impressionnant, mais qui contribue à justement empêcher la montée en pression des réservoirs, et donc l’explosion.
« Il n'y a pas plus de risques avec un bus récent comme celui-ci qu'avec un bus classique. On n'a pas beaucoup d'incidents sur les bus au GNV. Les machinistes sont formés pour intervenir en cas de soucis » souligne Nicolas Cartier, directeur de la maintenance des bus à la RATP.
Suite à cela, IDF Mobilités et la RATP avaient décidé d’appliquer un principe de précaution en cessant leur exploitation. Depuis, les 148 Bluebus de Bolloré sont toujours immobilisés, dans l’attente des modifications du constructeur.
Un tour de clé et tout s’embrase… Dimanche 17 décembre au matin, un chauffeur de la RATP prenait son service lorsque son bus s’est soudainement enflammé. « Le chauffeur était en train de nettoyer son bus. Il a tourné la clé de contact et le feu a pris d’un coup », rapporte au quotidien Le Parisien Ahmed Berrahal, élu CGT à la RATP et secrétaire de la CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail).
Présents sur le site quelques minutes plus tard, les pompiers ont mis plusieurs heures à maitriser l’incendie. Au total, 7 bus ont été détruits, dont au moins trois de la marque Scania. L'incident n'a fait aucun blessé.
"L'origine de l’incendie proviendrait du bloc-moteur, à l’arrière du bus, un engin dernière génération" précise le site de TF1. Pour l'heure ni le constructeur des bus, ni la RATP n'ont officiellement pris la parole pour expliquer les raisons de l'accident.
Une sécurité bien rodée
Toujours impressionnant, ce genre d’incident ravive la « peur du gaz » et en particulier celle d’une explosion des réservoirs.Pour autant, et comme le rappelle un reportage diffusé au JT de TF1, les procédures de sécurité sont particulièrement bien rodées. Situés sur le toit, les réservoirs disposent de capteurs thermiques. Si la température dépasse un certain seuil (110 °C), ces derniers fondent et libèrent automatiquement le gaz par l’intermédiaire de torchères verticales. Un dispositif certes impressionnant, mais qui contribue à justement empêcher la montée en pression des réservoirs, et donc l’explosion.
« Il n'y a pas plus de risques avec un bus récent comme celui-ci qu'avec un bus classique. On n'a pas beaucoup d'incidents sur les bus au GNV. Les machinistes sont formés pour intervenir en cas de soucis » souligne Nicolas Cartier, directeur de la maintenance des bus à la RATP.
Les bus électriques Bolloré toujours à l’arrêt
Si l’incident survenu à Aubervilliers ne remet pas en cause l’utilisation des modèles concernés, ce n’est pas le cas pour les bus électriques de Bolloré. Les 4 et 29 avril 2022, deux modèles du groupe breton prenaient feu en plein cœur de Paris. Situées sur le toit, les batteries s’étaient embrasées avec des flammes impressionnantes qui se sont rapidement étendues à l’ensemble de la carrosserie.Suite à cela, IDF Mobilités et la RATP avaient décidé d’appliquer un principe de précaution en cessant leur exploitation. Depuis, les 148 Bluebus de Bolloré sont toujours immobilisés, dans l’attente des modifications du constructeur.
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