Iricc : la nouvelle Tiruert repoussée à 2027

Mécanisme clé pour le développement de la filière bioGNV, l'Iricc entrera finalement en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2027. Un webinaire dédié sera prochainement organisé par la DGEC pour en préciser les contours.
Initialement prévue au 1er janvier 2026 pour succéder à la Tiruert, la nouvelle incitation à la réduction de l’intensité carbone des carburants (Iricc) ne sera pas mise en place avant le 1er janvier 2027. La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a confirmé cette décision en août dernier. Une information discrète passée sous nos radars.
Pour France Mobilité Biogaz (FMB), la mise en place du dispositif reste essentielle afin d’offrir un nouvel élan à la filière. « L'Iricc est un outil essentiel pour poursuivre le développement du bioGNV en France. C'est le levier majeur sur lequel on compte » insiste Régis Gaignault, Secrétaire Général de l’association, rappelant que le dispositif doit permettre d’assurer l’équilibre économique du bioGNV sur l’ensemble de la chaine de valeur. « C'est un mécanisme avantageux à la fois pour le producteur, qui sera rémunéré largement à hauteur des coûts de production, pour le distributeur, qui pourra valoriser ses certificats, et pour le consommateur, qui bénéficiera d'un prix du bioGNV compétitif ».
“Le point central, c’est qu’il faut que le système soit tout de suite sous tension. La demande de certificats de la part des obligés doit être suffisamment forte pour permettre de vendre des certificats à prix intéressants” pointe le représentant de FMB. Une façon de montrer aux investisseurs et aux acteurs de la filière que cette nouvelle Tiruert sera bel et bien un outil puissant de reconnaissance du bioGNV, qu’il s’agisse de bioGNC ou de bioGNL.
“La DGEC avait initialement proposé une hausse des obligations assez faible en 2026 avec le risque que les certificats ne soient pas assez bien valorisés” explique Régis Gaignault qui voit en ce report une opportunité de démarrer le dispositif sur des bases plus solides. “On aurait évidemment souhaité que l’Iricc démarre dès le 1er janvier 2026. Mais si le report à 2027 doit permettre d’atteindre assure les conditions d'une demande importante des obligés, c’est peut-être un mal pour un bien”.
Initialement prévue au 1er janvier 2026 pour succéder à la Tiruert, la nouvelle incitation à la réduction de l’intensité carbone des carburants (Iricc) ne sera pas mise en place avant le 1er janvier 2027. La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a confirmé cette décision en août dernier. Une information discrète passée sous nos radars.
Un texte clé pour la filière bioGNV
Conçue pour remplacer la taxe incitative relative à l’utilisation de l’énergie renouvelable dans les transports (Tiruert), jugée aujourd’hui insuffisante, l’Iricc couvrira un périmètre plus large. Contrairement à la Tiruert, qui cible uniquement les carburants routiers, la future Iricc englobera également les carburants utilisés dans les secteurs maritime, fluvial et aérien, ainsi que le GNV et le GPL.Pour France Mobilité Biogaz (FMB), la mise en place du dispositif reste essentielle afin d’offrir un nouvel élan à la filière. « L'Iricc est un outil essentiel pour poursuivre le développement du bioGNV en France. C'est le levier majeur sur lequel on compte » insiste Régis Gaignault, Secrétaire Général de l’association, rappelant que le dispositif doit permettre d’assurer l’équilibre économique du bioGNV sur l’ensemble de la chaine de valeur. « C'est un mécanisme avantageux à la fois pour le producteur, qui sera rémunéré largement à hauteur des coûts de production, pour le distributeur, qui pourra valoriser ses certificats, et pour le consommateur, qui bénéficiera d'un prix du bioGNV compétitif ».
Reculer pour mieux démarrer ?
Pour l’administration, ce délai d’un an doit permettre de peaufiner le mécanisme et d’intégrer certaines recommandations formulées par les différentes filières suite à la consultation publique lancée en mai dernier. Sur ce point, FMB avait formulé une série de recommandations articulées autour de trois principaux axes.“Le point central, c’est qu’il faut que le système soit tout de suite sous tension. La demande de certificats de la part des obligés doit être suffisamment forte pour permettre de vendre des certificats à prix intéressants” pointe le représentant de FMB. Une façon de montrer aux investisseurs et aux acteurs de la filière que cette nouvelle Tiruert sera bel et bien un outil puissant de reconnaissance du bioGNV, qu’il s’agisse de bioGNC ou de bioGNL.
“La DGEC avait initialement proposé une hausse des obligations assez faible en 2026 avec le risque que les certificats ne soient pas assez bien valorisés” explique Régis Gaignault qui voit en ce report une opportunité de démarrer le dispositif sur des bases plus solides. “On aurait évidemment souhaité que l’Iricc démarre dès le 1er janvier 2026. Mais si le report à 2027 doit permettre d’atteindre assure les conditions d'une demande importante des obligés, c’est peut-être un mal pour un bien”.
Un webinaire à venir
La Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) organisera un webinaire le 7 octobre à 14h pour présenter les derniers arbitrages sur l’Iricc. L’événement devrait permettre aux acteurs du secteur de poser leurs questions et de mieux anticiper la mise en œuvre du dispositif. Dès que nous connaitrons la date confirmée de l’événement, nous vous la communiquerons.
La Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) organisera un webinaire le 7 octobre à 14h pour présenter les derniers arbitrages sur l’Iricc. L’événement devrait permettre aux acteurs du secteur de poser leurs questions et de mieux anticiper la mise en œuvre du dispositif. Dès que nous connaitrons la date confirmée de l’événement, nous vous la communiquerons.
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