Renault se lance dans la conversion de véhicules utilitaires diesel au bioGNV
Annoncée dans le cadre du plan stratégique Renaulution, cette nouvelle activité de conversion de véhicules diesel au bioGNV sera organisée à l’usine de Flins.
La gamme GNV Seat a-t-elle inspiré Luca de Meo dans l’élaboration du plan Renaulution ? Si nous ne connaitrons jamais les coulisses de ce nouveau plan stratégique, l’ancien dirigeant de Seat a confirmé vouloir y intégrer le biogaz. Sans confirmer la commercialisation de véhicules neufs fonctionnant au GNV, le nouveau patron de Renault a annoncé vouloir lancer une activité de rétrofit sur son site de Flins, dans les Yvelines. Aujourd'hui dédié à la production de véhicules neufs, et notamment la citadine électrique Renault ZOE, l'usine de Flins sera entièrement transformée. Elle deviendra ce que Renault appelle une « re-factory » spécialisée dans le recyclage et le reconditionnement de véhicules d’occasion.
« A la re-factory de Flins, nous allons reconditionner plus de 100 000 véhicules d’occasion par an. Nous allons reconvertir des véhicules utilitaires diesel et les passer au biogaz et au 100 % électrique » a déclaré Luca de Meo ce jeudi 14 janvier lors de la présentation du plan Renaulution.
Une activité de conversion au bioGNV lancée d'ici 2024
A Flins, le plan de transformation se déroulera progressivement entre 2021 et 2024. A terme, le site s’articulera autour de 4 pôles d’activités, avec chacun leur spécialité : Re-Trofit, Re-Energy, Re-Cycle et Re-Start.
Sur la partie retrofit GNV qui nous intéresse, Renault n’a pas encore détaillé ses plans. La marque pourrait s’associer avec différents fournisseurs pour s’équiper des composants essentiels aux opérations de conversion.
