Shell France : cinq ans de réseau GNL et une stratégie énergétique en mouvement

A Solutrans, Shell célèbre les cinq ans de son réseau de stations GNL en France. L’occasion pour Mickaël Littière, Directeur commercial Fleet Solutions Shell France, de réaliser un nouvel état des lieux. Entre consolidation et diversification, Shell mise sur la fiabilité opérationnelle et un mix énergétique pragmatique.
C’était il y a tout juste 5 ans ! En novembre 2020, ouvrait sa première station GNL dans l’Hexagone, à Mionnay, dans le département de l’Ain. « Mionnay, c'était un peu la station pionnière pour Shell en France. On avait à l'époque pour projet d'ouvrir 6 à 10 stations. On en a ouvert 8 pour essayer de mailler efficacement le territoire » se souvient Mickaël Littière, Directeur commercial Fleet Solutions Shell France.
Pour se lancer dans l’Hexagone, Shell a pu capitaliser sur l'expérience acquise dans d’autres pays européens, où le déploiement de stations GNL est intervenu beaucoup plus tôt. « On avait un retour d'expérience de ce qui avait été fait partout en Europe. On a même bénéficié des nouvelles générations de matériel avec nos partenaires, dont Cryostar. Cela nous a permis d’atteindre un taux d’efficacité opérationnelle optimale avec 98 % de disponibilité sur le réseau » chiffre notre interlocuteur.
À cela s’ajoute une demande croissante pour les trajets régionaux et urbains, portée par des contraintes environnementales : « On commence à voir du petit régional qui a besoin de rentrer dans les centres urbains. Le GNL bénéficie de la vignette Crit'Air 1 et à ce titre-là, représente une vraie alternative au diesel » rappelle le représentant de Shell.
Cette diversification des usages se traduit par une hausse de la fréquentation. A Mionnay, Shell dépasse désormais les 170 ravitaillements par semaine. « C'est celle qui performe le plus en France, mais on a de très bonnes surprises avec des sites qui commencent à se développer de façon très importante, notamment à Vémars et Sommesous ».
Quid de l’expansion du réseau ? S’il ne prévoit pas de nouvelle station GNL en France à court terme, préférant travailler à consolider le réseau existant, Shell reste attentif aux opportunités. « Pour l'instant, on est sur une réflexion sur les potentiels développements de futures stations. Viendra le moment de l'action, certainement dans le courant de l'année 2026 », nous répond Mickaël Littière.
En parallèle, le groupe avance sur d'autres énergies. C'est notamment le cas sur l'électrique où il détient désormais en propre un réseau de quelque 600 bornes à travers l'Hexagone avec une carte Shell acceptée sur la quasi-intégralité des bornes de recharge du territoire.
Loin d’un discours dogmatique, le groupe plaide pour une approche plurielle. « Pour nous, le mix énergétique est varié. Il n'y a pas une seule solution qui l'emporte sur toutes les autres. On croit vraiment à la coexistence d'un mix énergétique diversifié qui va des énergies fossiles, en passant par les biocarburants, l'électromobilité et le gaz. »
C’était il y a tout juste 5 ans ! En novembre 2020, ouvrait sa première station GNL dans l’Hexagone, à Mionnay, dans le département de l’Ain. « Mionnay, c'était un peu la station pionnière pour Shell en France. On avait à l'époque pour projet d'ouvrir 6 à 10 stations. On en a ouvert 8 pour essayer de mailler efficacement le territoire » se souvient Mickaël Littière, Directeur commercial Fleet Solutions Shell France.
Pour se lancer dans l’Hexagone, Shell a pu capitaliser sur l'expérience acquise dans d’autres pays européens, où le déploiement de stations GNL est intervenu beaucoup plus tôt. « On avait un retour d'expérience de ce qui avait été fait partout en Europe. On a même bénéficié des nouvelles générations de matériel avec nos partenaires, dont Cryostar. Cela nous a permis d’atteindre un taux d’efficacité opérationnelle optimale avec 98 % de disponibilité sur le réseau » chiffre notre interlocuteur.
Située le département de l'Ain et ouverte depuis novembre 2020, la station de Mionnay a été la première station GNL ouverte par Shell dans l'Hexagone.
Des usages diversifiés et des volumes en hausse
Quel est le client type des stations GNL de Shell ? « En réalité, il y en a trois ! » nous répond Mickaël Littière. « On va avoir le profil classique des transporteurs internationaux qui veulent couvrir de la longue distance tout en décarbonant leurs activités. Le deuxième profil, c'est du client français qui veut faire de la distance interrégionale et a besoin de décarboner. Il faut qu'il puisse faire de la grosse charge sur du 40 tonnes ».À cela s’ajoute une demande croissante pour les trajets régionaux et urbains, portée par des contraintes environnementales : « On commence à voir du petit régional qui a besoin de rentrer dans les centres urbains. Le GNL bénéficie de la vignette Crit'Air 1 et à ce titre-là, représente une vraie alternative au diesel » rappelle le représentant de Shell.
Cette diversification des usages se traduit par une hausse de la fréquentation. A Mionnay, Shell dépasse désormais les 170 ravitaillements par semaine. « C'est celle qui performe le plus en France, mais on a de très bonnes surprises avec des sites qui commencent à se développer de façon très importante, notamment à Vémars et Sommesous ».
Mickaël Littière, Directeur commercial Fleet Solutions Shell France
Une carte unique, au cœur de l’écosystème Shell
Pour simplifier l’accès à son réseau, Shell a décidé d’unifier ses solutions de paiement. « Depuis le 1er janvier 2025, on a décidé de gérer 100 % de notre business à travers la carte Shell multi-énergie. On n'a donc plus besoin d'avoir une carte Shell GNL dédiée. » Une évolution rendue possible par la montée en compétence des conducteurs. « On a des chauffeurs qui sont de plus en plus formés : il y a beaucoup moins de problèmes au moment des ravitaillements », justifie notre interlocuteur.GNL, bioGNL, électromobilité… un positionnement mesuré
Shell assume une stratégie sélective concernant les carburants alternatifs. Sur la mobilité gaz, le groupe reste concentré sur le GNL et attend la disponibilité du bioGNL. « C'est un problème de capacité de produit (contrairement à d’autres pays européens, il n’existe pas en France de site de production de bioGNL « physique », ndlr), mais surtout de législation. On attend que la mise en place de la nouvelle IRICC qui, favorable au bioGNL, nous permettra d’accélérer ».Quid de l’expansion du réseau ? S’il ne prévoit pas de nouvelle station GNL en France à court terme, préférant travailler à consolider le réseau existant, Shell reste attentif aux opportunités. « Pour l'instant, on est sur une réflexion sur les potentiels développements de futures stations. Viendra le moment de l'action, certainement dans le courant de l'année 2026 », nous répond Mickaël Littière.
En parallèle, le groupe avance sur d'autres énergies. C'est notamment le cas sur l'électrique où il détient désormais en propre un réseau de quelque 600 bornes à travers l'Hexagone avec une carte Shell acceptée sur la quasi-intégralité des bornes de recharge du territoire.
Loin d’un discours dogmatique, le groupe plaide pour une approche plurielle. « Pour nous, le mix énergétique est varié. Il n'y a pas une seule solution qui l'emporte sur toutes les autres. On croit vraiment à la coexistence d'un mix énergétique diversifié qui va des énergies fossiles, en passant par les biocarburants, l'électromobilité et le gaz. »
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