Stations GNV : une quinzaine de projets identifiés en Nouvelle Aquitaine

Stations GNV : une quinzaine de projets identifiés en Nouvelle Aquitaine
S’exprimant à l’occasion du salon Expo Biogaz à Bordeaux, la région Nouvelle Aquitaine a fait le point sur son appel à manifestation d’intérêt, indiquant avoir déjà identifié une quinzaine de projets de déploiement sur l’ensemble de territoire.
 
En Nouvelle Aquitaine, l’Appel à Manifestation d’Intérêt semble porter ses fruits. « Il y a une vraie dynamique autour du GNV et une véritable appétence pour le bioGNV » note Julien Jimenez, chef de projet au sein de la Direction du Développement Durable et Solidaire de la région Nouvelle Aquitaine. « On a fait une première session en mars qui nous a permis d’identifier une quinzaine de projets. Tous n’aboutiront peut-être pas mais on espère sortir entre 6 et 8 projets dès 2018, notamment sur la Métropole de Bordeaux avec des dossiers très avancés ».
 
Lancé fin 2016 à l’initiative du conseil régional, l’AMI avait déjà identifié 6 zones et 13 stations potentielles pour mailler son territoire. Objectif : anticiper le changement. « Les donneurs d’ordres commencent aujourd’hui à exiger du bioGNV aux transporteurs et les agglomérations et métropoles vont limiter l’accès au véhicules. On sent qu’une dynamique est en train de se créer et il faut l’anticiper » argumente le représentant de la région.
 

Un déploiement axé sur le bioGNV

Alors que la mobilité est aujourd’hui considérée comme l’usage le plus intéressant du biogaz, la région impose aux porteurs de projets l’utilisation de bioGNC dans les stations financées. Pour la région, il s’agit de faire le lien avec les différents projets de méthanisation en cours sur le territoire régional tout en incitant les transporteurs à choisir le gaz dans sa version renouvelable.
 
Pour ce faire, le financement régional impose aux opérateurs de proposer le bioGNV au même tarif que le GNV classique. « C’est une façon pour que les transporteurs bénéficient également de l’aide » justifie Julien Jimenez.
 

Une seconde session ouverte jusqu’au 30 juin

Alors que la première session de l’AMI régional a été clôturée fin mars, la seconde court toujours jusqu’à fin juin. « Aboutis ou non, ce qu’on veut savoir ce sont les projets et opportunités sur le territoire » souligne Julien Jimenez qui invite toutes les parties prenantes à présenter leurs projets quel que soit leur état d’avancement.
 
« Vous pouvez arriver très tôt dans votre projet et nous contacter. Nous avons une phase d’accompagnement qui nous permet d’engranger les demandes et de créer une sorte de cohérence entre les souhaits des opérateurs, des transporteurs et des collectivités ».
 

Jusqu’à 60 % de financement

« Le positionnement de la région, c’est d’aider les opérateurs à investir tout en aidant le bioGNV à se développer. Plus vous desservirez du GNV, plus la subvention sera importante » résume Julien Jimenez. En fonction du type de structure, le financement régional peut aller jusqu’à 60 % des investissements éligibles.
 
« Dans le cas de la future station de Cestas, opérée par Air Liquide, la région apportera 420.000 euros de subvention pour 1,7 million d’investissements éligibles » cite pour exemple le représentant de la région. 

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