Stations GNV & Directive AFI : la filière répond au projet CANCA

Représentée par l’AFGNV, la filière du gaz carburant a répondu au projet de Cadre d’Action National pour le développement des Carburants Alternatifs (CANCA), jugeant la proposition décevante voire inquiétante pour la filière.
 
Alors que la France présentait fin novembre un premier projet officiel de Cadre d’Action National pour le développement des Carburants Alternatifs (CANCA) sensé répondre aux ambitions de la Directive AFI (voir notre article), la filière vient d’apporter une réponse officielle au projet dont les ambitions sont jugées décevantes, voire inquiétantes.
 

Entre déception…

« Le projet de réponse de la France à la Directive, soumis à consultation publique jusqu’au 16 décembre 2016, n’est pas à la hauteur des objectifs inscrits dans la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), nouvelle stratégie énergétique de la France » résume l’AFGNV dans son communiqué, soulignant l’incohérence du projet avec la dynamique actuelle de développement du GNV et du bioGNV en France.
 
Alors que le rapport présenté par l’AFGNV et ses membres en mars dernier préconisait la mise en place de 250 stations à l’horizon 2020, l’objectif de 80 stations porté par le Ministère est jugé décevant par la filière qui rappelle les nombreux programmes déjà engagés.
 
Début octobre, un recensement des projets de stations GNC et GNL accessibles au public au estimait à 180 le nombre de stations disponible d’ici fin 2018, dont 128 GNC et 46 GNL.
 

Et inquiétude…

Si la dynamique GNV est bien réelle, la filière craint que l’excès de prudence contreproductif du CANCA ne vienne freiner le développement du secteur.

« Adopter un engagement minimaliste tel que proposé dans la version projet du CANCA contribuerait à enrayer une dynamique industrielle qui place actuellement la France en position de leader sur le GNV pour les véhicules lourds au niveau européen » conclut la réponse de l’AFGNV à la consultation publique.