Voiture GNV : témoignage après 4000 km en Seat Leon TGI

Voiture GNV : témoignage après 4000 km en Seat Leon TGI
Depuis début mars, Nadia a déjà parcouru près de 4000 kilomètres au volant de sa Seat Leon TGI. Autonomie, consommation, conduite, confort… Littéralement conquise, elle nous livre son expérience.

Achat coup de cœur

Travaillant en région parisienne, Nadia a craqué pour la compacte espagnole dès l’ouverture des commandes, en octobre 2018 lors du Mondial de l’Automobile de Paris.

« Je suis italienne. Les voitures au gaz je connais ça depuis mon enfance. Mon mari était aussi très intéressé par le GNV. C’est sur la Place de la Concorde que j’ai pu tester pour la première fois la Leon. Il s’agissant alors de l’ancienne version, en 1,4 l. Elle était très silencieuse, très agréable à conduire. On nous a offert deux places pour nous rendre au Salon de l’Automobile et on l’a commandé de suite » explique notre interviewée qui a réceptionné sa voiture, un modèle millésime 2019 doté de trois réservoirs de gaz naturel, au début du mois mars. « Au départ, cela a été un peu compliqué pour les assurances car la Leon n’était répertoriée nulle part » se souvient-elle.

Après 4000 kilomètres parcourus en seulement quelques semaines, Nadia de tarit pas d’éloges sur son acquisition. « Elle est très agréable à conduire. La boîte automatique DSG est tout juste fabuleuse, on ne sent rien ! » explique-t-elle. « En plus, elle est nettement plus silencieuse que l’essence. Autour de chez moi, j’ai une personne qui n’a pas entendu la voiture. Elle s’est retournée très surprise en me demandant s’il s’agissait d’une voiture électrique » s’amuse-t-elle. « Au-delà du confort, on a beaucoup d’espace dans le véhicule même si on perd un peu de coffre » complète-t-elle.

Autonomie confortable

Capable d’embarquer jusqu’à 19 kilos de gaz naturel, la Leon TGI assure à Nadia suffisamment de polyvalence pour tous ses trajets. « On a fait un voyage jusqu’au Luxembourg. Sinon, je circule principalement en région parisienne. Avec les bouchons, on a 350 à 400 kilomètres d’autonomie. Quand on ne fait que des routes avec circulation fluide, je pense qu’on peut atteindre les 500 kilomètres » chiffre-t-elle.

Suivant méticuleusement sa consommation, Nadia nous annonce des résultats proches des valeurs annoncées par le constructeur. « Sur le mois d’avril, j’ai fait du 4,5 kg/100 km en restant sur Paris. Avec les vacances et plus de trajets hors-urbain, je tombe à 3,8 kilos » détaille notre interviewée. « Plus calme dans sa conduite, mon mari est même tombé à 2,9 kg sur un trajet de 60 km en allant jusqu’à Evry depuis Paris » poursuit-elle.

Plus économique que le diesel

« Je vais tous les jours à Paris. Avant, quand il fallait faire le plein de diesel, c’était l’angoisse ! Aujourd’hui, en mettant 19 kilos de gaz, j’en ai pour 20 euros » chiffre notre interlocutrice. « Pour 1239 km parcourus en avril, cela m’a couté 56,80 €. Un plein de diesel, j’en avais à l’époque pour plus de 80 euros » compare-t-elle. 

Stations : de nouvelles habitudes à prendre

« Quand on a acheté la voiture, j’ai beaucoup cogité » avoue notre interlocutrice. « Mon mari m’a convaincue en allant jusqu’à me montrer les différentes stations autour de chez nous. C’était ma grande crainte » se souvient-elle.

Une appréhension de départ qui a disparu après quelques semaines d’utilisation. « C’est une autre organisation mais qui s’intègre très bien dans notre quotidien » résume notre interlocutrice. « On a l’impression de passer un peu plus souvent à la pompe. Avec mon diesel, je faisais 700 à 800 km avec 55 litres, soit un plein une fois par mois. Là, j’y vais deux fois par mois ce qui reste relativement convenable » illustre-t-elle, habituée à faire ses pleins le soir.

Nadia dénonce toutefois la politique de certains opérateurs. « Toutes les stations ne sont pas accessibles au public. Certains opérateurs veulent bien nous donner des badges mais il faut verser une caution. Mon but étant de n’utiliser que le gaz, c’est parfois compliqué » regrette-t-elle.

Une véritable ambassadrice

« Si quelqu’un veut la voir, je la lui montre sans pour autant aller jusqu’à la faire essayer ». Pour Nadia, ce passage au GNV est également une façon d’en assurer la promotion. « Autour de moi cela intrigue énormément » souligne-t-elle, regrettant toutefois le manque de communication autour de la filière. « Ce qui est dommage, c’est qu’on ne bénéficie de rien. Lors de l’achat nous n’avons pas eu de prime. C’est dommage car cela n’incite pas les gens » regrette-t-elle. Très active sur le forum de discussion de Gaz-Mobilité, Nadia se dit prête à adresser des courriers aux députés pour tenter de faire bouger la législation.

« Il n’y a pas que l’électricité ! On voit des bus, des camions qui roulent au gaz… Pourquoi nous, particuliers, on ne pourrait pas rouler propre aussi ? » s’interroge-t-elle. A bon entendeur !

Voiture GNV Seat Leon TGI

Seat Leon TGI : en savoir plus

Retrouvez toutes les informations sur la voiture GNV Seat Leon TGI dans notre dossier complet : caractéristiques, photos, vidéos, forum de discussion etc...
accéder au dossier Demande d'information
Partager cette page

A lire également

2 Commentaires

  1. PhilippePublié le 16/05/2019 à 18:06

    Bonjour,
    Bravo pour ce témoignage. Je suis moi même propriétaire d’une Fiat Doblo GNV depuis 2013. J’ai la chance d’avoir une station gérée par GNVert près de chez moi (Sophia-Antipolis).
    Avec mon réservoir de 16kg, j’ai une autonomie de 250 km en conduite "ville" et d’un peu plus de 300 km en autoroute. Je voyage très souvent en Italie et c’est un plaisir de s’y ravitailler avec plus de 1500 stations (attention cependant que le GNV n’est pas en libre service donc les jours fériés cela peut poser problème). Et le prix est inférieur à celui de la France (1€ /kg en moyenne). J’ai voyagé également en Espagne : dans le Nord (Pays Basque, Navarre, Catalogne) et dans la communauté Valencienne, il y a énormément de stations et le prix est parfois étonnant (0.8 à 0.9€/kg!) et la majorité des stations sont en libre service.

    En France, je regrette le prix élevé (1.26€/kg) et le fait que beaucoup de stations gérées par GNVert sont mal entretenues (Aix, Valence,...). Heureusement de nombreuses stations ont vu le jour (notamment sur le secteur de Fos sur Mer et Saint Martin de Crau, St Etienne, Rungis,...utilisées par les camions mais accessibles au public 24/24 avec la CB et à moins de 1€).
    Cela laisse l’espoir d’un développement à venir...

    Je suis très satisfait de ce mode de carburant, mais je regrette qu’en France cela soit mal connu et que l’on ne parle que de l’électrique dont le côté écologique est plus que discutable...
    Sur ma station de Sophia (06), je croise énormément d’Italiens car c’est la seule de la côte d’Azur et ils viennent s’y ravitailler. On discute beaucoup. Ils sont étonnés du peu de stations. En Italie, le prix du carburant est tellement élevé que de plus en plus de personnes convertissent leur véhicule essence au gaz (il y a des installateurs qui le font, moyennant une adaptation dans le coffre pour y caser les bouteilles de gaz).

    Bonne journée

  2. DenyfPublié le 19/05/2019 à 17:34

    Super témoignage, pour passer au gaz j’attends la future station domestique de GDF qui sera vendue 300€ ou 400€ au lieu de 4000€. ça fera un plein pour 5€. Pour l’instant je roule avec une VW avec le même moteur (1.4 TSI) reprogrammé à l’E85 par G-TECH pour 450€. c’est une merveille, c’est ma meilleure expérience de conversion en E85 depuis 12ans. Exit la solution du boitier homologué. GNV+E85 voilà la solution en attendant le Bio-GNV puis le Gaz naturel hydrogéné...

Ajouter un commentaire