O2 Trafic, le transport 100% bioGNV en Occitanie
La toute jeune entreprise O2 Trafic a fait le pari d’offrir à ses clients un transport décarboné, sur tout l’ouest de l’arc méditerranéen. Rencontre avec son fondateur Stephen Lucquedey, fervent partisan du biométhane.
Racontez-nous la genèse de votre engagement dans le transport écologique ?
Stephen Lucquedey : Après 10 ans d’expérience dans le secteur des transports, j’ai souhaité créer une entreprise en adéquation avec mes valeurs. Étant père d’un enfant de 3 ans, je ne peux m’empêcher de penser aux générations futures. Il est grand temps de faire quelque chose pour rendre notre secteur d’activité plus propre. C’est pourquoi en 2019 j’ai créé O2 Trafic, Le Transport Ecologique. Notre engagement, c’est de proposer à nos clients plus qu’un transport : un projet d’avenir.
Et pourquoi avoir choisi le biométhane comme carburant pour vos livraisons ?
S.L. : Quand on regarde les possibilités de carburants alternatifs aujourd’hui, que trouve-t-on ? L’électrique, fortement poussé par l’État, notamment pour les petits véhicules comme le nôtre (une Fiat Ducato 3,5 tonnes), mais qui n’est pas une solution écologique selon moi. Certes, il réduit les émissions de CO2, mais le recyclage des batteries est impossible, la production d’énergie produit des déchets nucléaires qu’on ne sait pas gérer…
L’hydrogène sera un jour une solution viable mais qui pour l’instant reste trop cher. La plupart des carburants nous obligent à être dépendants d’autres pays. Le bioGNV est un carburant aux émissions nettes très faibles, produit localement et qui développe une économie circulaire, notamment avec les agriculteurs. C’est selon nous la solution la plus écologique.
Pensez-vous que le transport écologique soit un argument efficace pour séduire les clients ?
S.L. : Il y a une véritable prise de conscience écologique de la part de nombreuses entreprises. Tout le monde veut être plus raisonnable, et bien sûr cela joue sur l’image de marque. Mais O2 Trafic n’est pas là pour assurer le marketing des marques. Nous ne travaillons qu’avec des personnes qui ont un véritable engagement, pour leur assurer une supply chain verte. Par exemple, notre principal client est Royal Canin, qui s’engage fortement dans la réduction des déchets, la durabilité des matières premières et l’efficacité énergétique. Nous sommes en adéquation avec ces valeurs, et nous avons quelque chose à leur apporter.
Êtes-vous satisfait des performances de votre véhicule bioGNV ?
S.L. : Très satisfait, oui. La fourgonnette est agréable à conduire car elle est très peu bruyante. Nos chauffeurs y ont trouvé leurs marques rapidement, d’autant plus que son autonomie est suffisante pour la plupart de nos parcours de livraison (400 km).
A votre avis, quelles barrières empêchent encore les transporteurs de passer au GNV/bioGNV ?
S. L. : Le prix du véhicule peut être assez rédhibitoire de prime abord. Il faut bien se renseigner sur les différentes aides qui permettent d’amortir ce surcoût. Peut-être qu’avec plus de pédagogie, les entrepreneurs auraient moins de craintes ? L’autre véritable frein est certainement l’absence de pompes GNV/bioGNV dans certaines régions. En région Occitanie par exemple, le sud est plutôt bien loti mais c’est beaucoup plus compliqué dans le nord, où il n’y a quasiment aucune station.
Quels sont les projets d’O2 Trafic en matière de GNV ?
S.L. : Pour le moment, nous prospectons dans toute la région pour trouver de nouveaux clients qui partagent notre démarche. Notre objectif est d’avoir 3 véhicules sur un an et demi, fonctionnant tous au biométhane.
Pour plus d'information : https://www.o2trafic.com/
Racontez-nous la genèse de votre engagement dans le transport écologique ?
Stephen Lucquedey : Après 10 ans d’expérience dans le secteur des transports, j’ai souhaité créer une entreprise en adéquation avec mes valeurs. Étant père d’un enfant de 3 ans, je ne peux m’empêcher de penser aux générations futures. Il est grand temps de faire quelque chose pour rendre notre secteur d’activité plus propre. C’est pourquoi en 2019 j’ai créé O2 Trafic, Le Transport Ecologique. Notre engagement, c’est de proposer à nos clients plus qu’un transport : un projet d’avenir.
Et pourquoi avoir choisi le biométhane comme carburant pour vos livraisons ?
S.L. : Quand on regarde les possibilités de carburants alternatifs aujourd’hui, que trouve-t-on ? L’électrique, fortement poussé par l’État, notamment pour les petits véhicules comme le nôtre (une Fiat Ducato 3,5 tonnes), mais qui n’est pas une solution écologique selon moi. Certes, il réduit les émissions de CO2, mais le recyclage des batteries est impossible, la production d’énergie produit des déchets nucléaires qu’on ne sait pas gérer…
L’hydrogène sera un jour une solution viable mais qui pour l’instant reste trop cher. La plupart des carburants nous obligent à être dépendants d’autres pays. Le bioGNV est un carburant aux émissions nettes très faibles, produit localement et qui développe une économie circulaire, notamment avec les agriculteurs. C’est selon nous la solution la plus écologique.
Pensez-vous que le transport écologique soit un argument efficace pour séduire les clients ?
S.L. : Il y a une véritable prise de conscience écologique de la part de nombreuses entreprises. Tout le monde veut être plus raisonnable, et bien sûr cela joue sur l’image de marque. Mais O2 Trafic n’est pas là pour assurer le marketing des marques. Nous ne travaillons qu’avec des personnes qui ont un véritable engagement, pour leur assurer une supply chain verte. Par exemple, notre principal client est Royal Canin, qui s’engage fortement dans la réduction des déchets, la durabilité des matières premières et l’efficacité énergétique. Nous sommes en adéquation avec ces valeurs, et nous avons quelque chose à leur apporter.
Êtes-vous satisfait des performances de votre véhicule bioGNV ?
S.L. : Très satisfait, oui. La fourgonnette est agréable à conduire car elle est très peu bruyante. Nos chauffeurs y ont trouvé leurs marques rapidement, d’autant plus que son autonomie est suffisante pour la plupart de nos parcours de livraison (400 km).
A votre avis, quelles barrières empêchent encore les transporteurs de passer au GNV/bioGNV ?
S. L. : Le prix du véhicule peut être assez rédhibitoire de prime abord. Il faut bien se renseigner sur les différentes aides qui permettent d’amortir ce surcoût. Peut-être qu’avec plus de pédagogie, les entrepreneurs auraient moins de craintes ? L’autre véritable frein est certainement l’absence de pompes GNV/bioGNV dans certaines régions. En région Occitanie par exemple, le sud est plutôt bien loti mais c’est beaucoup plus compliqué dans le nord, où il n’y a quasiment aucune station.
Quels sont les projets d’O2 Trafic en matière de GNV ?
S.L. : Pour le moment, nous prospectons dans toute la région pour trouver de nouveaux clients qui partagent notre démarche. Notre objectif est d’avoir 3 véhicules sur un an et demi, fonctionnant tous au biométhane.
Pour plus d'information : https://www.o2trafic.com/
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