A Amiens, les premiers bus au biogaz sont en circulation
Destinés à remplacer les modèles diesel, les nouveaux bus au biogaz d’Amiens Métropole entrent progressivement en service.
Annoncés de longue date, les bus au biométhane débarquent sur le réseau d’Amiens Métropole. Au total, 32 véhicules sont attendus pour remplacer les anciens bus diesel. Si l’inauguration de la flotte a eu lieu les 8 et 9 décembre derniers, les premiers déploiements sur le réseau n’ont débuté que ce lundi 18 décembre. Ils devraient s’échelonner jusqu’au début du mois de février.
« Dans le 12 mètres, on peut mettre 80 à 90 personnes. Dans les articulés, on peut monter jusqu'à 130 personnes », chiffre Eric Patoux, le directeur général d'Ametis, opérateur en charge du réseau métropolitain, dans une interview accordée à France Bleu.
Pour cette nouvelle flotte, Amiens Métropole a investi près de 13 millions d'euros.
Annoncés de longue date, les bus au biométhane débarquent sur le réseau d’Amiens Métropole. Au total, 32 véhicules sont attendus pour remplacer les anciens bus diesel. Si l’inauguration de la flotte a eu lieu les 8 et 9 décembre derniers, les premiers déploiements sur le réseau n’ont débuté que ce lundi 18 décembre. Ils devraient s’échelonner jusqu’au début du mois de février.
Dotés des dernières technologies, les bus au biogaz d’Amiens disposent d’aménagements pensés pour faciliter les déplacements des personnes en situation de handicap.
12 et 18 mètres
Déployés aux côtés des bus électriques Nemo, ces véhicules 100 % biogaz ont été fournis par Iveco et sont assemblés en France, sur le site du constructeur situé à Annonay, dans le département de l’Ardèche. La flotte est répartie entre 9 bus articulés de 18 mètres et 23 standards de 12 mètres.« Dans le 12 mètres, on peut mettre 80 à 90 personnes. Dans les articulés, on peut monter jusqu'à 130 personnes », chiffre Eric Patoux, le directeur général d'Ametis, opérateur en charge du réseau métropolitain, dans une interview accordée à France Bleu.
Pour cette nouvelle flotte, Amiens Métropole a investi près de 13 millions d'euros.
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Article encourageant pour le GNV (des transports lourds ou en commun).
Mais il est intéressant de lire des articles moins lisses sur le sujet, comme sur ce lien :
france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/amiens-investit-dans-des-bus-au-biogaz-l-electrique-n-est-pas-assez-mur-pour-etre-applique-partout-2890811.html
En effet, en 2019, Amiens avait acheté 43 bus électriques Nemo (cf www.leparisien.fr/economie/nemo-le-reseau-de-bus-electriques-d-amiens-est-unique-en-europe-08-05-2019-8067921.php). Mais dans l’article de France 3 du 18 décembre 2023, il est indiqué :
" [NDLR Le cconseiller municipal au transport] justifie justement le choix du biogaz pour pallier le manque de fiabilité des bus électriques dont 30 % seraient hors d’usage chaque matin selon lui. "Les bus thermiques sont seulement 10 % à être inutilisables chaque matin et ça suffit largement", (....) Un bus électrique de 12 mètres coûte 520 000 euros auquel il faut ajouter 100 000 euros pour changer la batterie à mi-parcours. Un bus au biogaz, c’est seulement 360 000 euros."
(...) [NDLR les bus électriques] n’ont qu’une autonomie de 150 km par jour contre 250 km avec les bus au biogaz. "Le réseau de proximité est très étendu dans la métropole et pour ces distances, les bus électriques ne sont pas adaptés",
93|aubervilliers Un car roulant au gaz s’est embrasé au dépôt RATP ce dimanche matin. L’incendie n’a pas fait de victime mais soulève des questions, alors que le lieu a été converti au biométhane. L’incendie, qui a dégagé un important panache de fumées ce dimanche matin, n’a pas fait de victime, mais soulève des questions, alors que le dépôt s’est récemment converti au biométhane.
Ce n’est pas dangereux mais ils prennent feux...