L'AFG appelle à soutenir le développement du gaz dans les transports
Syndicat professionnel de la filière gazière, l’association française du gaz (AFG) vient de publier un Livre-Blanc invitant acteurs publics et privés à développer le gaz dans le domaine de la mobilité.
Publié ce mardi 27 septembre, le Livre-Blanc de l’AFG comprend 10 propositions destinées à accompagner la filière. Parmi elles, deux sont spécifiquement centrées sur le développement de la mobilité GNV dans les transports terrestres et maritimes.
« La filière gaz favorise l’émergence d’une économie à la fois sobre en énergie et riche en emplois. La capacité contributive du gaz est donc un atout essentiel à la réalisation des objectifs du gouvernement, ceux transcrits dans la loi de transition énergétique et ceux faisant suite à la COP21. Mais celle-ci doit être encouragée par une évolution législative et réglementaire adaptée. Soutenir la filière gazière c’est également le maintien de 160 000 emplois et la création de nouveaux métiers notamment dans le domaine de la croissance verte » souligne Jérôme Ferrier, Président de l’Association Française du Gaz (AFG).
Par rapport au diesel, le gaz naturel appliqué à la mobilité n’émet ni particules, ni SOx et permet de réduire jusqu’à 70 % des NOx. Dans le domaine maritime, il réduit les émissions de NOx d’environ 80%, celles de SOx de quasi 100%, celles de CO2 d’environ 20% et celles de particules fines de 90%.
S’il est aujourd’hui principalement fossile, l’association que le gaz carburant devient progressivement renouvelable avec l’apparition du bioGNV et du bio-GPL.
Pour l’AFG, le gaz pourrait être amené à jouer un rôle majeur dans la transition énergétique de nos modes de transport. L’association note toutefois « le manque de communication publique en faveur des solutions alternatives » et « l’absence de perspectives à moyen terme sur le niveau de la fiscalité du gaz carburant et le faible différentiel par rapport à celle du diesel constitue un frein ».
Avec pour ambition de réunir les acteurs publics et privés, l’AFG appelle ainsi à dupliquer le modèle de la « mission GNL » en créant un comité de pilotage dédié au gaz carburant.
Celui-ci aurait pour objectif de mieux informer les automobilistes sur les solutions existantes et de mobiliser les constructeurs pour qu’ils développent leur offre en France.
L’AFG dénonce notamment une fiscalité qui tend à évoluer à chaque projet de loi de finances et à fragiliser un écosystème encore balbutiant. « Les modifications apportées de manière récurrente à la taxation de l’essence par rapport au diesel pour créer un avantage incitatif, peuvent se faire au détriment de certains carburants alternatifs, dont le gaz carburant » alerte l’AFG.
Publié ce mardi 27 septembre, le Livre-Blanc de l’AFG comprend 10 propositions destinées à accompagner la filière. Parmi elles, deux sont spécifiquement centrées sur le développement de la mobilité GNV dans les transports terrestres et maritimes.
« La filière gaz favorise l’émergence d’une économie à la fois sobre en énergie et riche en emplois. La capacité contributive du gaz est donc un atout essentiel à la réalisation des objectifs du gouvernement, ceux transcrits dans la loi de transition énergétique et ceux faisant suite à la COP21. Mais celle-ci doit être encouragée par une évolution législative et réglementaire adaptée. Soutenir la filière gazière c’est également le maintien de 160 000 emplois et la création de nouveaux métiers notamment dans le domaine de la croissance verte » souligne Jérôme Ferrier, Président de l’Association Française du Gaz (AFG).
Un comité pilotage dédié au gaz carburant
Alors que le transport routier représente aujourd’hui 15 % des émissions nationales de particules et 56% des émissions d’oxydes d’azote, l’AFG rappelle les nombreux avantages du gaz.Par rapport au diesel, le gaz naturel appliqué à la mobilité n’émet ni particules, ni SOx et permet de réduire jusqu’à 70 % des NOx. Dans le domaine maritime, il réduit les émissions de NOx d’environ 80%, celles de SOx de quasi 100%, celles de CO2 d’environ 20% et celles de particules fines de 90%.
S’il est aujourd’hui principalement fossile, l’association que le gaz carburant devient progressivement renouvelable avec l’apparition du bioGNV et du bio-GPL.
Pour l’AFG, le gaz pourrait être amené à jouer un rôle majeur dans la transition énergétique de nos modes de transport. L’association note toutefois « le manque de communication publique en faveur des solutions alternatives » et « l’absence de perspectives à moyen terme sur le niveau de la fiscalité du gaz carburant et le faible différentiel par rapport à celle du diesel constitue un frein ».
Avec pour ambition de réunir les acteurs publics et privés, l’AFG appelle ainsi à dupliquer le modèle de la « mission GNL » en créant un comité de pilotage dédié au gaz carburant.
Celui-ci aurait pour objectif de mieux informer les automobilistes sur les solutions existantes et de mobiliser les constructeurs pour qu’ils développent leur offre en France.
Une visibilité fiscale sur 10 ans
Alors que les acteurs de la filière son nombreux à dénoncer le manque de visibilité sur la fiscalité du gaz carburant qui tend à freiner les investissements à long terme, l’AFG appelle le gouvernement à modifier sa politique fiscale.L’AFG dénonce notamment une fiscalité qui tend à évoluer à chaque projet de loi de finances et à fragiliser un écosystème encore balbutiant. « Les modifications apportées de manière récurrente à la taxation de l’essence par rapport au diesel pour créer un avantage incitatif, peuvent se faire au détriment de certains carburants alternatifs, dont le gaz carburant » alerte l’AFG.
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