Autocar : en Région Sud, Beltrame explique son choix du GNV
Le groupe, qui opère des lignes régulières dans le Var, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes, s’est lancé dans l’aventure du GNV en 2015, parmi les pionniers de la région. Il est à l’origine de la construction de deux stations, et fait rouler 85 véhicules de transport de personnes et de scolaires au GNC. Retour d’expérience d’Anthony Beltrame, Directeur Général et petit-fils du fondateur du groupe Beltrame, créé il y a 50 ans.
Quelle est la dimension du parc de véhicules de vos sociétés, et quelle part roule au GNV ?
Anthony Beltrame : Sur quinze dépôts répartis sur trois départements, nous avons 300 véhicules et 360 salariés. Aujourd’hui, 28% de notre flotte roule au gaz naturel comprimé (GNC). Nous vendons cette solution de transport vert à plusieurs clients, notamment la Communauté d’Agglomération Dracénoise qui consacre 100% de son parc au GNC, et la région Sud pour le transport régulier. En tout, nous avons 85 véhicules dont des bus Iveco Crossway, des Urbanway et des petits Daily Natural Power.
Pourquoi avez-vous choisi de vous tourner vers le GNV ?
A.B. : Nous avons commencé notre réflexion autour des carburants alternatifs il y a 5 ans. Après le Grenelle de l’Environnement, certains de nos marchés publics arrivaient à échéance et nous devions avancer là-dessus si nous voulions être compétitifs. Nous avons comparé toutes les technologies propres et avons beaucoup questionné l’ADEME. Il en est ressorti que le GNC était la meilleure adéquation entre la protection de l’environnement et la rentabilité, car il ne demande pas de modification majeure du parc et offre des capacités kilométriques quasiment identiques à celles du gasoil.
Comment s’est passée cette transition, à une époque où très peu d’infrastructures existaient ?
A.B. : C’est bien simple, il n’y avait aucune station dans la région ! Nous avons pris le parti d’acheter des véhicules et de faire construire nos stations d’approvisionnement à proximité de nos dépôts. Aujourd’hui, nous en avons deux : une à Draguignan, ouverte avec Proviridis et Pizzorno, et une seconde à Puget-sur-Argens, toujours en partenariat avec Proviridis. Ces deux stations sont publiques, et proposent à la fois du GNV et du bioGNV issu de la production locale.
Que pensent vos clients et les utilisateurs des autobus Beltrame de ces bus au gaz naturel ?
A.B. : Nous avons de très bons retours. Nos clients sont des marchés publics, ils nous ont choisis en partie pour cet engagement en faveur de l’écologie. Les passagers et les habitants sont contents car les autobus dégagent 90% de CO2, NOx et particules fines de moins que les modèles au Diesel. L’air est plus respirable, les nuisances sonores quasi inexistantes, le transport s’inscrit dans une démarche vertueuse qui s’appuie sur l’économie locale et satisfait tout le monde.
Les chauffeurs aussi apprécient ?
A.B. : Bien sûr, ils sont contents de conduire des véhicules neufs et bons pour l’environnement. Même si, au départ, nous avons un peu essuyé les plâtres avec quelques problèmes techniques sur le matériel. Mais c’est normal, quand on est précurseurs !
Peu de transporteurs ont sauté le pas de la mobilité au GNV. D’après vous, pourquoi ?
A.B. : Il y a deux phénomènes qui entrent en jeu. D’abord, on est obligés de s’adosser à des marchés publics pour développer cette technologie, car elle a un coût. Les véhicules sont environ 50% plus chers à l’achat, le carburant est moins cher mais il faut beaucoup rouler pour que l’investissement soit amorti. Ce sont les pouvoir publics qui doivent favoriser le GNV et mettre les moyens. Nous avons la chance d’être sur des territoires où les politiques ont été réceptifs et se sont investis, mais ce n’est pas encore le cas partout.
Ensuite, il faut évidemment améliorer le maillage des stations d’avitaillement. Tout le monde ne peut pas construire sa propre station avant d’acheter des véhicules GNC. La plupart de nos confrères sont dans l’attente de la généralisation des stations. Mais depuis que nous avons construit les deux nôtres, de plus en plus d’entreprises de poids lourds sont passées au GNC. La demande est grandissante.
Quelle est la dimension du parc de véhicules de vos sociétés, et quelle part roule au GNV ?
Anthony Beltrame : Sur quinze dépôts répartis sur trois départements, nous avons 300 véhicules et 360 salariés. Aujourd’hui, 28% de notre flotte roule au gaz naturel comprimé (GNC). Nous vendons cette solution de transport vert à plusieurs clients, notamment la Communauté d’Agglomération Dracénoise qui consacre 100% de son parc au GNC, et la région Sud pour le transport régulier. En tout, nous avons 85 véhicules dont des bus Iveco Crossway, des Urbanway et des petits Daily Natural Power.
Pourquoi avez-vous choisi de vous tourner vers le GNV ?
A.B. : Nous avons commencé notre réflexion autour des carburants alternatifs il y a 5 ans. Après le Grenelle de l’Environnement, certains de nos marchés publics arrivaient à échéance et nous devions avancer là-dessus si nous voulions être compétitifs. Nous avons comparé toutes les technologies propres et avons beaucoup questionné l’ADEME. Il en est ressorti que le GNC était la meilleure adéquation entre la protection de l’environnement et la rentabilité, car il ne demande pas de modification majeure du parc et offre des capacités kilométriques quasiment identiques à celles du gasoil.
Comment s’est passée cette transition, à une époque où très peu d’infrastructures existaient ?
A.B. : C’est bien simple, il n’y avait aucune station dans la région ! Nous avons pris le parti d’acheter des véhicules et de faire construire nos stations d’approvisionnement à proximité de nos dépôts. Aujourd’hui, nous en avons deux : une à Draguignan, ouverte avec Proviridis et Pizzorno, et une seconde à Puget-sur-Argens, toujours en partenariat avec Proviridis. Ces deux stations sont publiques, et proposent à la fois du GNV et du bioGNV issu de la production locale.
Que pensent vos clients et les utilisateurs des autobus Beltrame de ces bus au gaz naturel ?
A.B. : Nous avons de très bons retours. Nos clients sont des marchés publics, ils nous ont choisis en partie pour cet engagement en faveur de l’écologie. Les passagers et les habitants sont contents car les autobus dégagent 90% de CO2, NOx et particules fines de moins que les modèles au Diesel. L’air est plus respirable, les nuisances sonores quasi inexistantes, le transport s’inscrit dans une démarche vertueuse qui s’appuie sur l’économie locale et satisfait tout le monde.
Les chauffeurs aussi apprécient ?
A.B. : Bien sûr, ils sont contents de conduire des véhicules neufs et bons pour l’environnement. Même si, au départ, nous avons un peu essuyé les plâtres avec quelques problèmes techniques sur le matériel. Mais c’est normal, quand on est précurseurs !
Peu de transporteurs ont sauté le pas de la mobilité au GNV. D’après vous, pourquoi ?
A.B. : Il y a deux phénomènes qui entrent en jeu. D’abord, on est obligés de s’adosser à des marchés publics pour développer cette technologie, car elle a un coût. Les véhicules sont environ 50% plus chers à l’achat, le carburant est moins cher mais il faut beaucoup rouler pour que l’investissement soit amorti. Ce sont les pouvoir publics qui doivent favoriser le GNV et mettre les moyens. Nous avons la chance d’être sur des territoires où les politiques ont été réceptifs et se sont investis, mais ce n’est pas encore le cas partout.
Ensuite, il faut évidemment améliorer le maillage des stations d’avitaillement. Tout le monde ne peut pas construire sa propre station avant d’acheter des véhicules GNC. La plupart de nos confrères sont dans l’attente de la généralisation des stations. Mais depuis que nous avons construit les deux nôtres, de plus en plus d’entreprises de poids lourds sont passées au GNC. La demande est grandissante.
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