Bosch veut développer l’injection directe sur les moteurs GNV avec Direct4Gas

Bosch veut développer l’injection directe sur les moteurs GNV avec Direct4Gas
En Allemagne, Bosch est à la tête de Direct4Gas, un programme destiné à améliorer les performances des moteurs GNV grâce à une technologie à injection directe. Selon le géant allemand, ce système permettrait d’offrir jusqu’à 60 % de couple supplémentaire à bas régime, ouvrant la perspective d’une conduite beaucoup plus dynamique sur les futures générations de véhicules GNV.

Aujourd’hui, la plupart des voitures GNV offrent un fonctionnement bi-carburation et sont capables de rouler aussi bien à l’essence qu’au gaz naturel. Si la une solution permet aux constructeurs de palier à l’éventuel manque de stations de ravitaillement dans certaines territoire, elle n’est pas idéale pour optimiser le processus de combustion du méthane.

« Le problème de cette configuration et que le processus de combustion et les valeurs de rendement et d’émissions ne peuvent pas être optimisés » souligne Andreas Birkefeld, à la tête du proejt.

33 % d’émissions en moins

Selon les premières estimations des chercheurs, un système à injection directe pour les moteurs GNV permettrait de réduire  de 33% les émissions de CO2 par rapport à un moteur essence utilisant la même technologie et de 17 % par rapport aux voitures GNV actuelles.

Pour les membres du consortium, l’objectif est de parvenir à développer un système apportant le moins de modifications possibles par rapport aux moteurs actuels afin que les constructeurs puissent continuer leurs économies d’échelle en reprenant la majeure des composants sur leurs moteurs essence.

Objectif : l’industrialisation

Sur le long terme, l’objectif des membres du projet, dont le constructeur automobile Daimler, est de parvenir à créer un système industrialisable. Indispensable, l’étape R&D, doit permettre de valider en laboratoire tous les aspects du nouveau système, de la formation du mélange, à l’allumage jusqu’au traitement des gaz d’échappement.  

Financé par le ministère de l’économie allemand à hauteur de 3.8 millions d’euros, le projet a débuté en début d’année et doit se poursuivre jusqu’à fin 2017. Pour le gouvernement, il s’agit de favoriser l’émergence de nouvelles solutions alors que l’Europe a validé une limite d’émission de 95 g CO2/km pour tous les véhicules immatriculés dans l’UE à compter de 2020.

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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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