Brangeon Transports et logistique : un acteur très engagé dans la mobilité GNV/bioGNV

Brangeon Transports et logistique : un acteur très engagé dans la mobilité GNV/bioGNV
Dans un contexte concurrentiel compliqué, les transporteurs sont poussés en France à décarboner leurs activités. Ce qui se fait à minima en remplaçant régulièrement une partie de la flotte par des modèles diesel moins émissifs. Il est aussi possible d’accélérer le mouvement en employant des énergies alternatives. Ainsi avec le GNV/bioGNV. Un choix effectué dès 2017 par Brangeon Transports et logistique, comme nous l’a expliqué David Bazanté, responsable coordination et gestion de projets pour cette filiale du Groupe Brangeon.

« Le renouvellement de notre flotte en énergies alternatives s’est accéléré en 2024 et 2025. Brangeon Transports et logistique, compte plus de 500 camions pour le transport, et une centaine pour la collecte. Nos moteurs gazole sont tous Euro 6 » introduit David Bazanté. Concernant les énergies alternatives, Brangeon Transports et logistique n’utilise pas le carburant de synthèse HVO/XTL : «  Nous organisons la répartition des nouvelles énergies alternatives par zones géographiques, en tenant compte des besoins d’exploitation, et des possibilités locales d’approvisionnement. ».

Brangeon Transports et logistique n’utilise pas le carburant de synthèse HVO/XTL : «  Nous organisons la répartition des nouvelles énergies alternatives par zones géographiques, en tenant compte des besoins d’exploitation, et des possibilités locales d’approvisionnement. ». 
Début octobre 2025, on trouve par exemple dans le parc de Brangeon : 7 camions au GNL, 60 au GNC/bioGNC, 13 électriques et 2 hybrides B100/électrique. « Notre priorité aujourd’hui est d’accentuer le GNC/bioGNC dont la présence se développe sur les territoires. C’est aussi un carburant produit localement, notamment à partir de déchets, ce qui a beaucoup de sens pour nous. A Cholet (49), notre station distribuera aussi du biogaz dès début 2026 ».
 

Une station stratégique avec Avia/Picoty à Cholet

Pour Brangeon Transports et logistique, la station de Cholet est un symbole de son investissement dans la mobilité au gaz naturel : « Dès 2017, nous avons acheté 10 camions au GNC et GNL. Pour les alimenter, nous avons créé à Cholet (49) une station gaz en partenariat avec TBPFM et Avia / Picoty. C’était la première à distribuer du GNL dans les Pays-de-la-Loire ».
 
Ce site a toujours été stratégique pour l’entreprise : « Il est situé à 400 m de notre plus grande agence de transport. A l’époque, nous utilisions le GNL pour les longs trajets, pour des missions régulières entre Le Havre (76) et Cholet en double rotation, soit 1 300 à 1 400 km par jour. L’approvisionnement se faisait à l’arrivée ou au départ, sans autre station sur le trajet. C’était bien adapté, mais nous ne pouvions pas installer nous-mêmes des stations partout pour d’autres usages : il faut une arrivée de gaz pour cela ! Nous avons aussi testé le B100, notamment pour la collecte des déchets ménagers ; c’est plus facile, il suffit alors d’installer une cuve. ».
 
Puis le GNV a commencé à s’imposer : « L’ouverture de stations biogaz en Vendée nous a permis d’amplifier l’usage du GNC. Aujourd’hui on doit effectuer de l’ordre de 360 pleins par mois dans le réseau de Vendée Energie. Nous aimons travailler de façon collaborative et pérenne avec les fournisseurs d’énergie ».

La flotte s’adapte

Précision importante : la station de Cholet va connaître une évolution majeure : « Ce qui va changer, c’est que nous allons bientôt distribuer du bioGNC dans cette station ».
 
Il n’est donc pas étonnant de ne trouver aujourd’hui dans la flotte de Brangeon Transports et logistique que 7 camions au GNL : « Le GNL a été pour nous un bon tremplin de démarrage au sujet des énergies alternatives. C’est un carburant fossile qui était déjà mieux que le gazole. Il nous reste 7 porteurs GNL qui font du grand régional. Avec les nouveaux modèles, l’autonomie arrive dans les 1 600 km ».
 
Au-delà du gaz, Brangeon compte déjà quelques camions électriques : « Pour l’urbain et de courtes tournées, l’électrique est très bien adapté. Les conducteurs sont contents de ces poids lourds et nous tenons compte de leur confort de travail. Nous avons donc investi dans des super chargeurs en Normandie, à Angers, à la Roche-sur-Yon et à Cholet. ».

 

Place de l’électrique et de l’hydrogène

Une petite comparaison s’impose : « En fin d’année dernière, nous en étions à 200 000 km en électrique, alors que depuis 2018 nous avions déjà cumulé 18 millions de kilomètres au gaz » chiffre notre interlocuteur. « Les nouvelles énergies fonctionnent, il faut juste utiliser la bonne aux bons endroits, là où c’est adapté. Avec le maillage français de distribution de gaz, c’est facile d’ajouter un peu partout des camions fonctionnant au GNC/bioGNC. La région des Pays-de-la Loire est par exemple vraiment dynamique concernant le biogaz ».
 
Entré chez Brangeon en 1996, David Bazanté, très enthousiaste, se réjouit du positionnement de l’entreprise : « Nous avons la chance d’avoir une direction très dynamique et très ouverte sur les nouvelles technologies. Dernièrement, par exemple, nous avons découvert les chargeuses électriques de Volvo. On teste, on améliore, on adapte : ça rend le métier passionnant, ça enrichit nos connaissances. ». Et l’hydrogène ? « Nous observons et étudions les lieux d’approvisionnement, les coûts, les possibilités, et cela évolue beaucoup. ».
 

Des usages bien ciblés pour le GNC

Chez Brangeon, le GNC est privilégié pour trois activités : « Pour les collectivités et les industriels, nous collectons les flux avec des bennes Ampliroll pour valorisation les déchets tels que la ferraille, le bois et le carton. Pour 80 sites de recyclage, nous avons un fonctionnement en marguerite. C’est-à-dire que le camion démarre d’un des sites pour effectuer une collecte chez un client et revient décharger, puis repart chez un autre client, et ainsi de suite. On a souvent une station d’avitaillement accessible à proximité ».
 
En deuxième activité, « l’acheminement du vrac, par exemple sur les sites définitifs de recyclage, avec des semi-remorques à fond mouvant. Cette technologie qui permet de traiter de grands volumes de 90-100 m³ évite les problèmes avec les bennes à lever quand des matières restent collées, pouvant potentiellement faire se coucher le camion ».
 
Dernière activité avec les camions fonctionnant au GNC, « la collecte des colonnes, par exemple de verre, dans les centres-villes, en porteurs équipés d’un bras-grue ».
 

En direct avec les opérateurs

En dehors des points de ravitaillement en énergie installés par l’entreprise, Brangeon Transports et logistique doit faire le plein en fréquentant plusieurs réseaux : « Nous traitons directement avec les opérateurs de réseau. Grâce à nos gros volumes, nous bénéficions de tarifs négociés ».
 
Indépendamment de l’économie, l’entreprise apprécie beaucoup ce fonctionnement : « Cela nous permet d’avoir des contacts directs avec les personnes des territoires où nous opérons. En plus de Vendée Energie, nous travaillons par exemple avec le Siéml, Alter Energie, Mauges Energie, Séolis en Aquitaine, Molgas, Avia, AS24 et Engie, mais aussi avec les producteurs distributeurs locaux comme à Mortagne-sur-Sèvre (85). Avec l’électrique et le GNV, nous sommes positionnés comme un acteur du transport et de la logistique du Grand Ouest pour des courtes distances ».
  

Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !

Partager cette page

A lire également

Ajouter un commentaire