Bourgogne : Logivia s'engage dans l'économie circulaire et le bioGNV
Transporteur spécialisé dans les filières agricoles et agroalimentaires, Logivia a mis en circulation son premier véhicule roulant au biométhane depuis le 1er janvier 2020. Un mois et demi plus tard, l'entreprise dresse un premier bilan. Entretien avec Sylvain Baudry, Directeur Général de Logivia.
Pourquoi avoir choisi de convertir une partie de votre flotte au gaz naturel pour véhicules ?
Sylvain Baudry : Chez Logivia, il nous tient à cœur de participer à la réduction de notre empreinte écologique. Ce n’est pas une posture commerciale, mais une authentique volonté sociétale et écologique. Pour ce faire, nous avons construit le projet Ecologivia, qui gravite autour de 3 axes : l’adoption du bioGNV, celle de l’Oleo100 (qui débutera début mars) et le coaching de nos conducteurs pour améliorer leurs performances. Si nous avons choisi d’essayer le biométhane comme carburant, c’est parce que nous croyons en l’économie circulaire : nous sommes un agro-transporteur, qui roule à l’aide d’un carburant issu de déchets agricoles. Pour nous, cela fait sens.
Quelle est la dimension du parc de véhicules GNV de Logivia ?
S.B. : Pour l’instant, un seul véhicule sur les 130 moteurs de Logivia fonctionne au bioGNV. C’est un porteur de 26 tonnes, qui a été mis en circulation début janvier 2020. Il transporte des farines aux boulangeries artisanales des villes et villages de Bourgogne-Franche-Comté. Et, le plus important, le biogaz naturel comprimé que nous utilisons a été méthanisé en France. Car il nous semble que réduire son empreinte carbone, c’est aussi ne pas aller chercher du carburant « vert » à l’autre bout de la planète. D’ailleurs, notre camion est un IVECO, marque dont les moteurs dont fabriqués en Bourgogne ! Nous espérons qu’un jour nous pourrons rouler avec du carburant méthanisé dans la région, pour « boucler la boucle ».
Que pensent vos clients de l’adoption du GNV pour le transport de leurs marchandises ?
S.B. : Le fournisseur dont nous livrons les marchandises est un meunier, très sensible à notre démarche. Il participe d’ailleurs financièrement à ce projet. Les établissements livrés sont également contents de faire partie d’un système qui donne du sens à nos actions, et ils communiquent autour de cet engagement.
Que pensez-vous des performances de votre véhicule GNV ?
S.B. : Nos conducteurs en sont très satisfaits. Ils lui trouvent une conduite souple, silencieuse, et plus encore : ils sont fiers de réduire leur impact quotidien sur les émissions de gaz à effet de serre. L’autonomie du camion est suffisante pour notre utilisation, même si nous devons l’équiper de bouteilles supplémentaires pour pallier le manque de stations d’avitaillement. Après seulement un mois et demi d’exploitation, nous ne voyons que des avantages !
Quels seraient les freins à lever pour que l’adoption du GNV et du bioGNV se généralise dans le secteur des transports ?
S.B. : La fiscalité est malheureusement peu engageante pour les PME qui aimeraient vraiment agir, mais pour qui les surcoûts sont encore trop importants. J’ai par exemple été surpris de ne pas être exempté de TICPE sur le biométhane ! Il n’y a pas de volonté politique réelle, et c’est vraiment dommage. Le coût du certificat est encore trop élevé, et on ne connaît pas la valeur de revente des camions, ce qui peut effrayer les plus petites entreprises. Ensuite s’ajoute le problème de l’approvisionnement : les stations sont trop rares, les tarifs peu attractifs. Mais cela va sans doute s’améliorer au fil du temps.
Quels-sont les projets de Logivia en matière de GNV pour les prochaines années ?
S.B. : Notre but est de continuer de déployer le bioGNV et d’atteindre les 50 véhicules roulant au biométhane carburant d’ici 3 ans. Par ailleurs, nous testons la solution Oleo100 sur d’autre types de camions, car je crois que l’avenir est un mix énergétique et que, si l’objectif est commun, il peut y avoir plusieurs moyens d’y arriver. Ces carburants alternatifs sont l’assurance d’emplois pérennes et non-délocalisables, ce qui est un engagement fort de notre entreprise.
Logivia est aussi commissionnaire-affréteur : nous travaillons avec des sous-traitants locaux pour organiser, optimiser et gérer toute la chaîne logistique de nos clients. Nous œuvrons à ce que nos partenaires passent également au gaz naturel pour leurs véhicules. Si tous les acteurs de la chaîne du transport sont investis, nous pourrons décarboner le secteur.
Pourquoi avoir choisi de convertir une partie de votre flotte au gaz naturel pour véhicules ?
Sylvain Baudry : Chez Logivia, il nous tient à cœur de participer à la réduction de notre empreinte écologique. Ce n’est pas une posture commerciale, mais une authentique volonté sociétale et écologique. Pour ce faire, nous avons construit le projet Ecologivia, qui gravite autour de 3 axes : l’adoption du bioGNV, celle de l’Oleo100 (qui débutera début mars) et le coaching de nos conducteurs pour améliorer leurs performances. Si nous avons choisi d’essayer le biométhane comme carburant, c’est parce que nous croyons en l’économie circulaire : nous sommes un agro-transporteur, qui roule à l’aide d’un carburant issu de déchets agricoles. Pour nous, cela fait sens.
Quelle est la dimension du parc de véhicules GNV de Logivia ?
S.B. : Pour l’instant, un seul véhicule sur les 130 moteurs de Logivia fonctionne au bioGNV. C’est un porteur de 26 tonnes, qui a été mis en circulation début janvier 2020. Il transporte des farines aux boulangeries artisanales des villes et villages de Bourgogne-Franche-Comté. Et, le plus important, le biogaz naturel comprimé que nous utilisons a été méthanisé en France. Car il nous semble que réduire son empreinte carbone, c’est aussi ne pas aller chercher du carburant « vert » à l’autre bout de la planète. D’ailleurs, notre camion est un IVECO, marque dont les moteurs dont fabriqués en Bourgogne ! Nous espérons qu’un jour nous pourrons rouler avec du carburant méthanisé dans la région, pour « boucler la boucle ».
Que pensent vos clients de l’adoption du GNV pour le transport de leurs marchandises ?
S.B. : Le fournisseur dont nous livrons les marchandises est un meunier, très sensible à notre démarche. Il participe d’ailleurs financièrement à ce projet. Les établissements livrés sont également contents de faire partie d’un système qui donne du sens à nos actions, et ils communiquent autour de cet engagement.
Que pensez-vous des performances de votre véhicule GNV ?
S.B. : Nos conducteurs en sont très satisfaits. Ils lui trouvent une conduite souple, silencieuse, et plus encore : ils sont fiers de réduire leur impact quotidien sur les émissions de gaz à effet de serre. L’autonomie du camion est suffisante pour notre utilisation, même si nous devons l’équiper de bouteilles supplémentaires pour pallier le manque de stations d’avitaillement. Après seulement un mois et demi d’exploitation, nous ne voyons que des avantages !
Quels seraient les freins à lever pour que l’adoption du GNV et du bioGNV se généralise dans le secteur des transports ?
S.B. : La fiscalité est malheureusement peu engageante pour les PME qui aimeraient vraiment agir, mais pour qui les surcoûts sont encore trop importants. J’ai par exemple été surpris de ne pas être exempté de TICPE sur le biométhane ! Il n’y a pas de volonté politique réelle, et c’est vraiment dommage. Le coût du certificat est encore trop élevé, et on ne connaît pas la valeur de revente des camions, ce qui peut effrayer les plus petites entreprises. Ensuite s’ajoute le problème de l’approvisionnement : les stations sont trop rares, les tarifs peu attractifs. Mais cela va sans doute s’améliorer au fil du temps.
Quels-sont les projets de Logivia en matière de GNV pour les prochaines années ?
S.B. : Notre but est de continuer de déployer le bioGNV et d’atteindre les 50 véhicules roulant au biométhane carburant d’ici 3 ans. Par ailleurs, nous testons la solution Oleo100 sur d’autre types de camions, car je crois que l’avenir est un mix énergétique et que, si l’objectif est commun, il peut y avoir plusieurs moyens d’y arriver. Ces carburants alternatifs sont l’assurance d’emplois pérennes et non-délocalisables, ce qui est un engagement fort de notre entreprise.
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