Engie : le gaz est du bon côté de la transition énergétique, entretien avec Sandra Lagumina

Engie : le gaz est du bon côté de la transition énergétique, entretien avec Sandra Lagumina
En visiste au Mondial de l’Automobile, Sandra Lagumina, Directrice Générale Adjointe du groupe Engie, s’est entretenue avec Gaz-Mobilité. Une interview vidéo à retrouver en fin d’article et dont nous vous proposons la retranscription ci-dessous.

Une vision globale

 « Engie est un grand groupe de la transition énergétique en général. C’est un grand groupe de l’électricité, du gaz et des nouvelles énergies comme l’hydrogène. Ce qu’on cherche c’est apporter la meilleure solution au client en fonction de ses besoins » explique Sandra Lagumina.
 
«  Sur la mobilité nous avons exactement la même démarche. Nous essayons de trouver ce qu’il y a de mieux. Le véhicule électrique pour le centre-ville sur lequel on est investi avec des systèmes de bornes. Nous travaillons également sur des utilitaires qui peuvent être au gaz ou l’électricité. Pour les véhicules lourds nous sommes convaincus que le gaz est la meilleure solution aujourd’hui
 
«  Nous travaillons aussi sur le GNL pour les plus longues distances voire les navires. Nous pensons qu’il va y avoir une forte conversion des navires vers le GNL qui est plus propre que le fioul. C’est une vision globale vis-à-vis des énergies qi peuvent servir à la mobilité en cherchant toujours ce qui est le meilleur pour le client sur les différents segments ».
 
 

De nombreux projets

« Le gaz, c’est un métier historique chez Engie » poursuit Sandra Lagumina. « C’est aussi une conviction que le gaz est du bon côté de la transition énergétique ».
 
« Sur le GNL maritime, il y a d’abord un projet que nous allons mener sur le Port d’Anvers. Un certains nombres de croisiéristes nous sollicitent pour mettre des carburations au GNL sur leurs bateaux. On pense qu’on sait offrir la meilleure solution de part notre savoir faire et notre connaissance de la molécule ».
 
« Sur la mobilité, nous allons investir 100 millions d’euros. Pourquoi ? Parce qu’il y a un fort soutien de l’Europe pour les carburants alternatifs. On s’inscrit dans un logique d’installation de stations mais aussi de création d’un écosystème favorable ».
 

De nombreux projets en France

« Engie en France, c’est d’abord un grand acteur avec GNVert, des stations et une offre de molécule. Engie est aussi partenaire des collectivités locales. Nous avons un très beau partenariat avec le SIGEIF en région parisienne et un certain nombre de groupes qui veulent passer au gaz ou combiner les énergies. Des groupes comme carrefour, Ikea ou La Poste qui, en fonction de leur usage, vont choisir ou pas une carburation gaz.
 
Par exemple, nous avons des activités dans la vallée de l’Arve. L’ADEME nous a encouragé à travailler avec les constructeurs et les opérateurs pour avoir une solution contre la pollution qui passe par les véhicules au gaz. A partir du moment où il y a un certain nombre de camions, nous investissons dans les stations. Nous avons une pluralité de modèles. Encore une fois, nous pensons plutôt véhicule lourd. Sur des flottes captives qui font 200 ou 300 km, le gaz nous semble être optimal.
 
L’autre grand axe d’Engie, c’est le développement du biométhane. Nous croyons fermement que nous allons pouvoir rouler avec nos déchets…»


 

Des freins à lever

« C’est d’abord une bonne connaissance de cette mobilité GNV. C’est pourquoi que nous sommes au Mondial de l’Automobile. C’est important de montrer que nous avons des véhicules au gaz. Nous avons une communication à faire. C’est à l’ensemble de la communauté des gaziers de prendre sa part dans cette pédagogie et ce marketing des véhicules au gaz.
 
Il y a aussi un sujet de fiscalité. On ne comprend pas pourquoi lorsqu’on roule au bioGNV on est presque plus taxés qu’avec d’autres carburants alors qu’il s’agit du mode de roulage le plus écologique aujourd’hui ».

Interview vidéo




Partager cette page
Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

A lire également

Ajouter un commentaire