GNL et transport maritime : une étude de SEA/LNG confirme ses atouts environnementaux

GNL et transport maritime : une étude de SEA/LNG confirme ses atouts environnementaux
Le rapport indépendant Well-to-Wake confirme que le GNL contribue largement à l’atteinte des objectifs pour 2050 de l’Organisation Maritime Internationale en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le transport maritime.
 

Moins de GES

Commandée par SEA/LNG, une fondation à but non lucratif britannique engagée dans la promotion de l’utilisation du GNL comme combustible maritime, cette étude a été menée par la société de conseil dans le développement durable Thinkstep grâce à des données fournies par les équipementiers et les fournisseurs.
 
Le rapport porte sur les émissions de GES des moteurs marins actuels. Il révèle que des réductions de Gaz à Effet de Serre (GES) allant jusqu’à 21% peuvent être réalisées grâce au gaz naturel liquéfié, comparé aux combustibles marins à base de pétrole. Il confirme également que les autres émissions (oxydes de soufre, oxydes d’azote, particules) sont proches de zéro avec le GNL.
 

Le mazout lourd supplanté par le gaz naturel

Aujourd’hui, à vitesse moyenne, 72% du carburant marin est consommé par les moteurs à deux temps et 18% par les moteurs à quatre temps.
 
Les avantages absolus de réduction des émissions du puits au sillage (Well to Wake) se situent entre 14 et 21% pour les moteurs à deux temps à régime lent et entre 7 et 15% pour les moteurs à quatre temps à régime moyen, dans le cas du GNL à la place du mazout lourd.
 

L’approvisionnement en GNL marin en pleine expansion

Chad Verret, partenaire de l’étude et président du conseil d’administration de la Society for Gas as a Marine Fuel, a déclaré : « Le GNL satisfait et dépasse toutes les exigences actuelles pour les combustibles marins, en termes de conformité de contenu et d’émissions de GES. Avec le doublement de la flotte mondiale de navires ravitailleurs en GNL au cours des 18 prochains mois, et le déploiement de ces navires dans les principaux centres d’avitaillement, le GNL en tant que combustible marin devient immédiatement disponible. »
 
Cette optimisation de la chaîne d’approvisionnement est un signe fort dans l’adoubement général du GNL. De plus, le bioGNL et le GNL synthétique, tous deux entièrement interchangeables avec le GNL dérivé du fossile, offrent la possibilité d’importantes réductions d’émissions supplémentaires.

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Adeline ADELSKI Adeline ADELSKI
Journaliste
Passionnée par les enjeux de mobilité durable, Adeline aime informer et inspirer les lecteurs sur les dernières tendances et innovations dans ce domaine.

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