GRDF mobilise la filière pour défendre le poids lourd au bioGNV

A l’invitation de GRDF, transporteurs, constructeurs, chargeurs et partenaires étaient réunis le 15 mai dernier sur le circuit de Dreux, pour une journée d’échanges et d’essais dédiée au bioGNV. Une manière concrète de rappeler que la solution est d’ores et déjà opérationnelle pour décarboner le transport routier.
 
Le 15 mai 2025, GRDF organisait sur le circuit de Dreux une journée consacrée au bioGNV. Transporteurs, constructeurs, collectivités et chargeurs étaient conviés à cet événement pour « rassembler toute la filière ». « On a créé cette matinale pour prouver que le biogaz est une énergie d’avenir et non une énergie de transition », a souligné Élodie Dupray, Chef de pôle mobilité GNV au sein de GRDF et organisatrice de l’événement.
 
Une conviction partagée par Clément Chandon, Vice-Président de France Mobilité Biogaz et responsable des propulsions alternatives chez Iveco France. « GRDF est depuis longtemps l’animateur de la mobilité bioGNV en France. Cette filière a démarré il y a 30 ans. On a une énergie qui décarbone très fortement et qui le fait avec une énergie locale ».

Une initiative soutenue par la supply chain

Si la journée a permis de rassembler bon nombre d’acteurs de la filière, dont des constructeurs venus faire découvrir leurs gammes de poids lourds au biométhane, les différents acteurs ont également répondu largement présents à l’appel de GRDF.
 
Côté chargeurs, Carrefour continue d’afficher un engagement fort en faveur de la filière. « Au-delà d’être utiles, ces événements sont pour moi impératifs. Comme j’aime à le rappeler, les chargeurs et singulièrement Carrefour accordent une importance toute particulière au mix énergétique pragmatique », a souligné Mourad Bensadik, Directeur exécutif supply chain Carrefour France et Groupe. « Dans ce cadre-là, le bioGNV nous permet tout simplement de répondre à nos difficultés et aux besoins d’agilité que nous avons dans les métiers comme les nôtres ».

 
Même son de cloche du côté des transporteurs où la maturité de la solution n’est désormais plus à prouver. « Pour nous, le bioGNV était une solution évidente. C’est la première énergie qu'on a utilisée pour décarboner. Nous avons été l'un des précurseurs en France » a expliqué Philippe Cuoc, Directeur général de Jacky Perrenot.

Un appel à un cadre réglementaire clair

Si la filière est techniquement prête, elle reste tributaire de la réglementation. « C’est une solution vertueuse pour les transporteurs, les collectivités et les chargeurs. Elle est adoptée par tous et doit juste être mieux défendue » souligne Selma Treboul, Directrice des affaires publiques au sein de France Mobilité Biogaz.
 
« Ce qu’il nous faut, ce sont des réglementations européennes qui nous permettent de continuer » complète Clément Chandon. « Quand on a une solution qui a autant de vertus, il serait tout simplement idiot de s'en passer… »

 

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