TANKYOU démocratise l'accès au bioGNV avec son service clé en main de ravitaillement sur site

Evenement
Journée poids lourds BioGNV

Le 15 mai 2025 sur le circuit de Dreux, dans l'Ouest Parisien, GRDF et ses partenaires vous invitent à une journée consacrée aux poids lourds BioGNV.
Un évenement associant ateliers thematiques, networking et essais dynamiques sur piste.
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Spécialiste du ravitaillement mobile pour les flottes professionnelles, TANKYOU déploie depuis trois ans une offre dédiée au GNV et au bioGNV. Aujourd’hui concentrée sur l’Ile-de-France, cette solution complémentaire aux stations publiques sera bientôt déployée en province. Une stratégie que nous présentent Antoine Roussel et Edouard Deilgat, CEO et Directeur Général de l’entreprise.
Notre métier, c'est le service et la dénomination « TANKYOU » a vocation à le rappeler. Notre mission est d'accompagner les flottes en venant livrer l’énergie directement chez nos clients. Nous sommes historiquement positionnés sur le diesel mais offrons aussi des solutions pour les énergies alternatives comme le GNV, le bioGNV ou les biodiesels.
TANKYOU vient finalement remplacer la station publique ou la station privative. L'intérêt de notre solution est d'offrir un accès immédiat, simple, sécurisé à toutes les énergies de la mobilité. Cela offre nos clients des gains de productivité importants puisqu'ils n'ont plus de kilomètres à parcourir pour aller à la station-service, notamment dans des régions comme l'Ile-de-France qui sont souvent congestionnées. Dans le cas spécifique du gaz, notre solution enlève beaucoup de contraintes opérationnelles, notamment dans les zones où il n’y a pas toujours de stations publiques à proximité. On s'adresse vraiment à tout ce qui a besoin d'énergie pour rouler. On a même des projets d'études sur des barges sur les quais de Seine au gaz, des tracteurs agricoles.
Edouard Deilgat : Aujourd'hui, les énergies vertes représentent 20% de notre chiffre d'affaires global, dont 15 % pour le BioGNV. Le reste se concentre sur les carburants classiques : diesel, GNR, AdBlue. C'est une activité historique qu'on ne veut pas sacrifier, car elle reste notre porte d'entrée dans les entreprises. Sur le gaz, trois quarts de nos clients sont ceux qu'on avait à l'origine sur du ravitaillement en diesel.
AR : Sur le gaz, on a notamment pour client la Mairie de Paris. On ravitaille aussi tous les engins de propreté à Clichy et Ivry-sur-Seine. On a également Sodexo pour la restauration collective et la RATP pour les bus.
L'objectif est d'avoir la même expérience qu'une station-service classique. Le même temps de ravitaillement, mais aussi la capacité de faire beaucoup de véhicules en un seul passage. Aujourd'hui, nos remorques sont dimensionnées pour faire une quinzaine de bus ou de poids lourds en un passage.
C'est notre opérateur qui est responsable de toute l'opération chez le client. C'est lui qui réalise les pleins des véhicules. C'est vraiment un confort absolu pour les chauffeurs de nos clients. Cela enlève la contrainte sur une tâche à faible valeur ajoutée et optimise les plannings. C'est aussi moins de risques de mauvaises manipulations.
A date, nous avons 3 remorques qui opèrent en Ile-de-France. Il y en aura 4 dans deux mois et 7 d'ici un an.
Ce que nos clients viennent chercher chez TANKYOU, c'est un accès simplifié à la molécule et des gains de productivité, notamment sur les temps de trajets jusqu'à la station. Certes, ils vont payer leur kilo de gaz plus cher, mais ils vont éviter de devoir payer chaque semaine tous les chauffeurs pour aller jusqu'à la station, sans compter les frais kilométriques et le gaz consommé. Quand on fait la somme de toutes ces petites choses, notre solution affiche un avantage compétitif assez fort.
La disponibilité de notre solution est un autre facteur important. Une station GNV privative, c'est 1,5 million d'euros d'investissement pour la voir sortir dans un an ou deux ans. Lorsqu'un client nous appelle, on peut commencer à le livrer en gaz dès la semaine suivante s'il en a besoin. Par rapport à une station privative, on vient aussi dérisquer l'investissement. Si dans 5 ans, le gaz n'est plus l'énergie à la mode, il suffit d'arrêter le contrat. Nous proposons différentes formules, dont une sans engagement. Le client paye un prix qui est un petit peu plus élevé, mais il a la liberté d’interrompre le service à n'importe quel moment.

Aujourd'hui, ce service n'est disponible qu'en Ile-de-France où nous réalisons deux à trois opérations par semaine. Il a aussi vocation à se dupliquer. Partout où nous déploierons notre offre gaz, on mettra en place cette solution de dépannage complémentaire.
On imagine aussi d'autres usages, cette fois en dehors du cadre de la mobilité. Je pense notamment aux interventions sur le réseau gaz. En cas de coupure, notre solution pourrait servir de bypass pour continuer à alimenter les utilisateurs. Il y a également un sujet sur les sites de méthanisation non raccordés au réseau où nous pourrions venir collecter le biométhane produit pour le réinjecter dans le réseau.
Au final, les idées et les projets ne manquent pas…
Quand a été fondée TANKYOU ? Quelles sont ses missions ?
Antoine Roussel : TANKYOU a été fondée en 2017. Malgré nos 9 ans d’existence, on se définit comme une grosse startup industrielle car on connaît toujours une progression assez forte. Au global, nous avons plus de 400 clients avec une croissance de l'ordre de 15 à 20 % par an.Notre métier, c'est le service et la dénomination « TANKYOU » a vocation à le rappeler. Notre mission est d'accompagner les flottes en venant livrer l’énergie directement chez nos clients. Nous sommes historiquement positionnés sur le diesel mais offrons aussi des solutions pour les énergies alternatives comme le GNV, le bioGNV ou les biodiesels.
TANKYOU vient finalement remplacer la station publique ou la station privative. L'intérêt de notre solution est d'offrir un accès immédiat, simple, sécurisé à toutes les énergies de la mobilité. Cela offre nos clients des gains de productivité importants puisqu'ils n'ont plus de kilomètres à parcourir pour aller à la station-service, notamment dans des régions comme l'Ile-de-France qui sont souvent congestionnées. Dans le cas spécifique du gaz, notre solution enlève beaucoup de contraintes opérationnelles, notamment dans les zones où il n’y a pas toujours de stations publiques à proximité. On s'adresse vraiment à tout ce qui a besoin d'énergie pour rouler. On a même des projets d'études sur des barges sur les quais de Seine au gaz, des tracteurs agricoles.
Edouard Deilgat : Aujourd'hui, les énergies vertes représentent 20% de notre chiffre d'affaires global, dont 15 % pour le BioGNV. Le reste se concentre sur les carburants classiques : diesel, GNR, AdBlue. C'est une activité historique qu'on ne veut pas sacrifier, car elle reste notre porte d'entrée dans les entreprises. Sur le gaz, trois quarts de nos clients sont ceux qu'on avait à l'origine sur du ravitaillement en diesel.
Sur l’activité GNV, combien comptez-vous de clients aujourd’hui ?
ED : Nous avons aujourd'hui une trentaine de clients récurrents sur la partie gaz et cela continue de croître. Pour l'heure, on ne propose le service qu'en Ile-de-France.AR : Sur le gaz, on a notamment pour client la Mairie de Paris. On ravitaille aussi tous les engins de propreté à Clichy et Ivry-sur-Seine. On a également Sodexo pour la restauration collective et la RATP pour les bus.
Comment se déroulent les opérations de ravitaillement ?
AR : Nous utilisons des tubes-trailers améliorés. On a mis deux ans à les développer en lien avec un industriel. Ce sont des semi-remorques qu'on ramène chez nos clients.L'objectif est d'avoir la même expérience qu'une station-service classique. Le même temps de ravitaillement, mais aussi la capacité de faire beaucoup de véhicules en un seul passage. Aujourd'hui, nos remorques sont dimensionnées pour faire une quinzaine de bus ou de poids lourds en un passage.
C'est notre opérateur qui est responsable de toute l'opération chez le client. C'est lui qui réalise les pleins des véhicules. C'est vraiment un confort absolu pour les chauffeurs de nos clients. Cela enlève la contrainte sur une tâche à faible valeur ajoutée et optimise les plannings. C'est aussi moins de risques de mauvaises manipulations.
A date, nous avons 3 remorques qui opèrent en Ile-de-France. Il y en aura 4 dans deux mois et 7 d'ici un an.

Chez TankYou, un opérateur assure le ravitaillement des véhicules. Un confort absolu pour les chauffeurs.
Qu’en est-il des tarifs ? Etes vous compétitifs avec les stations publiques ?
AR : Ce qu'on explique à nos clients, c'est que TANKYOU c’est bien plus qu’un prix. On sera forcément plus cher que tous les opérateurs déjà en place puisque nous apportons un service supplémentaire. Mais aujourd’hui, nos clients voient bien l’intérêt de notre solution pour réaliser des gains de productivité qui viennent largement compenser le surcoût. Par ailleurs, plus nous grandissons, plus l’écart de prix avec la station publique va se réduire, rendant notre solution ultra-compétitive.Ce que nos clients viennent chercher chez TANKYOU, c'est un accès simplifié à la molécule et des gains de productivité, notamment sur les temps de trajets jusqu'à la station. Certes, ils vont payer leur kilo de gaz plus cher, mais ils vont éviter de devoir payer chaque semaine tous les chauffeurs pour aller jusqu'à la station, sans compter les frais kilométriques et le gaz consommé. Quand on fait la somme de toutes ces petites choses, notre solution affiche un avantage compétitif assez fort.
La disponibilité de notre solution est un autre facteur important. Une station GNV privative, c'est 1,5 million d'euros d'investissement pour la voir sortir dans un an ou deux ans. Lorsqu'un client nous appelle, on peut commencer à le livrer en gaz dès la semaine suivante s'il en a besoin. Par rapport à une station privative, on vient aussi dérisquer l'investissement. Si dans 5 ans, le gaz n'est plus l'énergie à la mode, il suffit d'arrêter le contrat. Nous proposons différentes formules, dont une sans engagement. Le client paye un prix qui est un petit peu plus élevé, mais il a la liberté d’interrompre le service à n'importe quel moment.

Le service GNV TANKYOU est aujourd’hui concentré sur la région Ile-de-France. Y a-t-il des projets en province ?
ED : Oui. Nous nous étendrons à Lyon dans un premier temps, puis à Lille à horizon 2027. Nous nous adaptons aussi à la demande. Au SITL, nous avons été sollicités par des collectivités publiques sur tout le territoire. Partout en France, il y a un besoin de gaz.TANKYOU propose aussi un service de dépannage ?
AR : Oui, mais on ne le fait pas avec nos gros camions. On utilise un petit utilitaire qui va venir mettre 50 à 100 kilomètres d'autonomie. Le but est de permettre au client de rentrer chez lui se charger ou de rejoindre la station la plus proche. Cela évite tout de même un dépannage sur un poids lourd ou sur un car qui est généralement facturé entre 2 500 et 3 000 euros, sans compter le temps d'immobilisation et la perte potentielle de marchandises.Aujourd'hui, ce service n'est disponible qu'en Ile-de-France où nous réalisons deux à trois opérations par semaine. Il a aussi vocation à se dupliquer. Partout où nous déploierons notre offre gaz, on mettra en place cette solution de dépannage complémentaire.
TANKYOU se positionne sur différents carburants alternatifs. Il y a-t-il des projets sur l’hydrogène ?
AR : On a accéléré sur l’hydrogène il y a deux ans, lorsque les grands plans sont sortis. Le problème, c'est qu'il y n'y a que 2 000 véhicules qui roulent à l'hydrogène partout en France. Aujourd’hui, le marché n'est pas suffisamment large pour une entreprise comme TANKYOU.Avez-vous d’autres projets ?
AR : On réfléchit à une solution d'avitaillement semi-fixe, non raccordée au réseau, que l'on viendrait ravitailler via notre service. C'est un cas d'usage qui avait été envisagé sur la Seine, pour le couloir Paris-Le Havre où il y avait pour projet de mettre une barge fonctionnant au gaz. Comme c'est compliqué d'installer des stations GNV le long de la Seine, l'idée était de poser des conteneurs comme on les fait sur nos remorques et de venir régulièrement les approvisionner en fonction des consommations de la barge.On imagine aussi d'autres usages, cette fois en dehors du cadre de la mobilité. Je pense notamment aux interventions sur le réseau gaz. En cas de coupure, notre solution pourrait servir de bypass pour continuer à alimenter les utilisateurs. Il y a également un sujet sur les sites de méthanisation non raccordés au réseau où nous pourrions venir collecter le biométhane produit pour le réinjecter dans le réseau.
Au final, les idées et les projets ne manquent pas…
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