Interview : comment GRTgaz convertit sa flotte vers le GNV
Gestionnaire du réseau de transport de gaz français, GRTgaz mise sur le GNV pour convertir une partie de son parc de véhicules. A l’horizon 2020, l’objectif est d’atteindre 250 véhicules, soit environ 20 % de la flotte. Avec Bernard Falcou, responsable du département véhicules, direction achats approvisionnements logistique chez GRTgaz, Gaz-Mobilité revient sur cette transition.
Pour GRTgaz, l’intégration du GNV entre dans le cadre d’un projet d’entreprise baptisé GRTgaz 2020.
« Nous avons eu l’occasion de nous interroger sur un certain nombre d’objectifs dont l’usage du gaz au sein de notre propre flotte de véhicules» explique Bernard Falcou, responsable du département véhicules, direction achats approvisionnements logistique chez GRTgaz.
« Au-delà des avantages écologiques, il s’agit également d’un devoir d’exemplarité. On ne peut pas promouvoir l’usage du gaz dans la mobilité si nous ne sommes pas convaincus » argumente t-il. « Pour que cela fonctionne, nous souhaitions fédérer les utilisateurs autour de cette démarche avec deux objectifs : montrer à nos clients que nous adoptons la solution gaz carburant, dont nous sommes convaincus des avantages, mais aussi leurs faire bénéficier de nos retours d’expérience en tant qu’utilisateurs. Pour chacun des salariés de GRTgaz, c’est une vraie fierté de rouler au GNV ! ».
Pour autant, GRTgaz ne peut pas convertir l’ensemble de son parc de véhicules au GNC. « Il faut que les véhicules fonctionnent en boucle fermée, c’est-à-dire qu’ils reviennent chaque soir à leur point de départ. Nous estimons que les utilisateurs de véhicules dont le parcours n’est pas préalablement défini, ne peuvent pour le moment utiliser dans leurs déplacements quotidiens des véhicules au gaz carburant. En France, le maillage de stations reste à ce jour insuffisant pour garantir le ravitaillement en tout point du territoire » précise notre interviewé.
Sur la période 2017-2018, GRTgaz souhaite en déployer quatre de plus. « L’idée est d’en installer, à minima, une sur chaque territoire. Tout cela reste cependant à vérifier selon le foncier disponible. Ce que l’on essai de faire, c’est de créer un maillage interopérable avec des badges pour les utilisateurs » précise notre interviewé. Quant au type de station utilisé, GRTgaz a choisi une configuration « container ». « Cela nous permet de déplacer facilement la station ailleurs si une station publique vient à s’installer ».
« Il y a une offre assez performante qui permet une charge en deux à trois heures. Ce que l’on voudrait, c’est un compresseur avec deux ou trois sorties pour raccorder le véhicule le soir et repartir le lendemain avec le plein » précise notre interlocuteur. Une solution moins onéreuse qui pourrait être pertinente à partir de deux véhicules s’alimentant au gaz sur un même site.
« Il nous manque encore la taille intermédiaire type Renault Traffic » complète notre interviewé « On va refaire un appel d’offres véhicules sous peu, toujours avec une logique multifournisseurs. Cela nous permet de tester différentes choses et d’offrir un meilleur retour aux clients que nous sommes amenés à conseiller ».
Pour GRTgaz, il s’agit d’apporter des éclairages sur deux facteurs essentiels : les écarts de coûts liés à la maintenance et les économies réalisées par rapport à la consommation réelle des véhicules.
Crédit photos : Nicolas DOHR / GRTgaz
Pour GRTgaz, l’intégration du GNV entre dans le cadre d’un projet d’entreprise baptisé GRTgaz 2020.
« Nous avons eu l’occasion de nous interroger sur un certain nombre d’objectifs dont l’usage du gaz au sein de notre propre flotte de véhicules» explique Bernard Falcou, responsable du département véhicules, direction achats approvisionnements logistique chez GRTgaz.
« Au-delà des avantages écologiques, il s’agit également d’un devoir d’exemplarité. On ne peut pas promouvoir l’usage du gaz dans la mobilité si nous ne sommes pas convaincus » argumente t-il. « Pour que cela fonctionne, nous souhaitions fédérer les utilisateurs autour de cette démarche avec deux objectifs : montrer à nos clients que nous adoptons la solution gaz carburant, dont nous sommes convaincus des avantages, mais aussi leurs faire bénéficier de nos retours d’expérience en tant qu’utilisateurs. Pour chacun des salariés de GRTgaz, c’est une vraie fierté de rouler au GNV ! ».
Pour autant, GRTgaz ne peut pas convertir l’ensemble de son parc de véhicules au GNC. « Il faut que les véhicules fonctionnent en boucle fermée, c’est-à-dire qu’ils reviennent chaque soir à leur point de départ. Nous estimons que les utilisateurs de véhicules dont le parcours n’est pas préalablement défini, ne peuvent pour le moment utiliser dans leurs déplacements quotidiens des véhicules au gaz carburant. En France, le maillage de stations reste à ce jour insuffisant pour garantir le ravitaillement en tout point du territoire » précise notre interviewé.
Des stations sur site
Comme tout acteur intéressé par la solution gaz carburant, GRTgaz n’échappe à la problématique du ravitaillement. Si l’ouverture de stations publiques demeure un « point d’entrée » pour entamer la conversion de la flotte, GRTgaz n’exclut pas l’installation de stations sur ses propres sites. « Là ou il n’y a pas de stations publiques à court terme et où la taille du parc le justifie » précise notre interlocuteur.Charge rapide pour les grosses flottes
Actuellement, GRTgaz compte trois stations dites à « charge rapide ». Situées à Compiègne, Croissy-Beaubourg et La Francheville, celles-ci répondent aux besoins pour la recharge de 5 véhicules par heure avec un plein réalisé en quelques minutes. « Ce sont des sites sur lesquels nous disposons d’une flotte d’au moins 10 véhicules » complète notre interlocuteur.Sur la période 2017-2018, GRTgaz souhaite en déployer quatre de plus. « L’idée est d’en installer, à minima, une sur chaque territoire. Tout cela reste cependant à vérifier selon le foncier disponible. Ce que l’on essai de faire, c’est de créer un maillage interopérable avec des badges pour les utilisateurs » précise notre interviewé. Quant au type de station utilisé, GRTgaz a choisi une configuration « container ». « Cela nous permet de déplacer facilement la station ailleurs si une station publique vient à s’installer ».
De la « charge lente » dès deux véhicules
Au-delà des stations rapides, GRTgaz étudie également la « charge lente » pour les petites flottes.« Il y a une offre assez performante qui permet une charge en deux à trois heures. Ce que l’on voudrait, c’est un compresseur avec deux ou trois sorties pour raccorder le véhicule le soir et repartir le lendemain avec le plein » précise notre interlocuteur. Une solution moins onéreuse qui pourrait être pertinente à partir de deux véhicules s’alimentant au gaz sur un même site.
Une approche multifournisseurs
« Aujourd’hui, nous comptons 70 véhicules GNV au sein de la flotte GRTgaz avec trois types de véhicules : du Mercedes Sprinter qui répond à des problématiques travaux/exploitation, de l’utilitaire Fiat Doblo/Volkswagen Caddy pour le transport de charges moins importantes et des Fiat 500L pour les déplacements de nos chefs de travaux » liste Bernard Falcou.« Il nous manque encore la taille intermédiaire type Renault Traffic » complète notre interviewé « On va refaire un appel d’offres véhicules sous peu, toujours avec une logique multifournisseurs. Cela nous permet de tester différentes choses et d’offrir un meilleur retour aux clients que nous sommes amenés à conseiller ».
Pour GRTgaz, il s’agit d’apporter des éclairages sur deux facteurs essentiels : les écarts de coûts liés à la maintenance et les économies réalisées par rapport à la consommation réelle des véhicules.
Crédit photos : Nicolas DOHR / GRTgaz
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