MPH Energie devient Synqo Energies : un nouveau nom pour une nouvelle ambition

Jean-Luc Bonnet, cofondateur et président de Synqo Energies, au salon Solutrans
A l’occasion du salon Solutrans, MPH Énergie change de nom et d’identité pour devenir Synqo Énergies. Jean-Luc Bonnet, cofondateur et président de Synqo Energies, revient sur les raisons de cette transformation et les perspectives d’un groupe où la mobilité bioGNV conserve une place centrale.
Créée il y a plus de vingt ans, le groupe MPH Énergie ouvre une nouvelle page importante de son histoire en devenant Synqo Energies.
« MPH Energie était la contraction de Mesure Process Holding et Energy. C’est une structure que nous avions créée avec mon associé, Pierre-André Guinard, lors de notre première acquisition en 2009 » introduit Jean-Luc Bonnet qui pointe l’évolution importante du groupe en deux décennies. « Il y a 20 ans, nous réalisions 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, c’est 80 millions avec 240 personnes. Nous ne sommes plus dans la même dimension et, en interrogeant nos collaborateurs et nos clients, nous nous sommes aperçus qu’il existait une confusion entre Mesure Process et MPH, laquelle masquait nos différentes filiales et nos autres métiers. ».
Il faut dire que la structure du groupe a beaucoup évolué au cours des dernières années. Synqo compte aujourd’hui 7 filiales, dont deux acquisitions réalisées en 2024 : FPS en avril et Gas Detect en septembre. « Nous poursuivons notre développement et nous travaillons sur un projet d’acquisition qui aboutira certainement en début d'année prochaine » nous confie Jean-Luc Bonnet.
Cette transformation passe aussi par une charte graphique harmonisée. « Jusqu’ici toutes les filiales avaient leur logo. C’était un peu un sapin de Noël » sourit Jean-Luc Bonnet. « Aujourd’hui, on a une charte et des couleurs communes, avec un nouveau logo circulaire qui reflète la dynamique et le mouvement. Tout cela sans modifier l’ADN et la singularité de chaque filiale. »
Synqo Énergies imagine et déploie des solutions complètes, articulées autour de trois pôles — Projets, Produits et Services —, afin d’accompagner les acteurs de l’industrie et de la mobilité lourde dans leur transition énergétique.
Autre accélération annoncée : celle de l’industrie. « Le barycentre de l’activité a beaucoup bougé depuis maintenant trois ans. [...] La mobilité, c’est un marché qui est très subventionné, qui est très incertain. [...] Même si elle a également ses propres enjeux, l’industrie est plus prévisible et plus durable », analyse le dirigeant de Synqo.
L’activité GNV reste d’ailleurs un véritable levier de croissance pour les années à venir. Avec plus de 100 stations GNV construites à ce jour, le groupe veut aller plus loin : « D’ici à 2030, nous espérons doubler le nombre de stations. Evidemment, tout dépendra du contexte réglementaire », résume Jean-Luc Bonnet.
Créée il y a plus de vingt ans, le groupe MPH Énergie ouvre une nouvelle page importante de son histoire en devenant Synqo Energies.
« MPH Energie était la contraction de Mesure Process Holding et Energy. C’est une structure que nous avions créée avec mon associé, Pierre-André Guinard, lors de notre première acquisition en 2009 » introduit Jean-Luc Bonnet qui pointe l’évolution importante du groupe en deux décennies. « Il y a 20 ans, nous réalisions 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, c’est 80 millions avec 240 personnes. Nous ne sommes plus dans la même dimension et, en interrogeant nos collaborateurs et nos clients, nous nous sommes aperçus qu’il existait une confusion entre Mesure Process et MPH, laquelle masquait nos différentes filiales et nos autres métiers. ».
Il faut dire que la structure du groupe a beaucoup évolué au cours des dernières années. Synqo compte aujourd’hui 7 filiales, dont deux acquisitions réalisées en 2024 : FPS en avril et Gas Detect en septembre. « Nous poursuivons notre développement et nous travaillons sur un projet d’acquisition qui aboutira certainement en début d'année prochaine » nous confie Jean-Luc Bonnet.
Synqo, synergie et cohésion
Un constat qui a conduit à une refonte complète de l’image du groupe. « L’idée était de rappeler nos valeurs, raconter notre histoire et embarquer tous les collaborateurs autour d’une même bannière, d’un même nom et d’une même promesse. Synqo, qui est la contraction entre synergie et cohésion, c’est la résultante d’un travail d’une année », résume notre interlocuteur.Cette transformation passe aussi par une charte graphique harmonisée. « Jusqu’ici toutes les filiales avaient leur logo. C’était un peu un sapin de Noël » sourit Jean-Luc Bonnet. « Aujourd’hui, on a une charte et des couleurs communes, avec un nouveau logo circulaire qui reflète la dynamique et le mouvement. Tout cela sans modifier l’ADN et la singularité de chaque filiale. »
Synqo Énergies imagine et déploie des solutions complètes, articulées autour de trois pôles — Projets, Produits et Services —, afin d’accompagner les acteurs de l’industrie et de la mobilité lourde dans leur transition énergétique.
Une partie des 240 salairés du groupe Synqo Energies était présente au salon Solutrans.
Une stratégie multi-énergies assumée
Sur le volet mobilité, qui représente aujourd’hui 60 % de l’activité, le groupe entend renforcer son positionnement multi-énergies. Historiquement ancré dans les énergies fossiles, le groupe s’est rapidement positionné sur le GNV et, plus récemment, sur l’hydrogène avec des projets d’envergure comme avec Hyliko ou plus récemment H2 Créteil. L’électrique apparait ainsi comme une suite logique. « Nous préparons une offre électrique complète et clé en main qui sera portée par une filiale que l’on va créer. » Contrairement à d’autres acteurs, Synqo entend « se positionner en amont » de la chaîne de valeur, en proposant des services liés à la fourniture et à l’optimisation des contrats énergétiques. En tant qu’EPC, Mesure Process sera également mis à contribution sur toute la partie infrastructures et installation.Autre accélération annoncée : celle de l’industrie. « Le barycentre de l’activité a beaucoup bougé depuis maintenant trois ans. [...] La mobilité, c’est un marché qui est très subventionné, qui est très incertain. [...] Même si elle a également ses propres enjeux, l’industrie est plus prévisible et plus durable », analyse le dirigeant de Synqo.
Le bioGNV toujours parmi les priorités
Malgré cette diversification annoncée vers l’électrique, le bioGNV reste un pilier central de la stratégie de Synqo Energies. « Le BioGNV reste notre priorité et il n’y a pas de débat », souligne Jean-Luc Bonnet qui rappelle le potentiel de la filière, tant en matière de décarbonation avec la forte croissance de la méthanisation et de l’injection dans les réseaux qu’au niveau des usages. « L’électrique ne répond pas à tous les besoins. A l’inverse, le biogaz permet de répondre à de nombreux enjeux : financiers avec un modèle économique éprouvé depuis 8 ans, des véhicules lourds accessibles et fiables mais aussi très opérationnels avec des autonomies toujours plus importantes. Et pour compléter, Il y a un vrai réseau de 350 stations publiques, correctement maillé sur tout le territoire ! »L’activité GNV reste d’ailleurs un véritable levier de croissance pour les années à venir. Avec plus de 100 stations GNV construites à ce jour, le groupe veut aller plus loin : « D’ici à 2030, nous espérons doubler le nombre de stations. Evidemment, tout dépendra du contexte réglementaire », résume Jean-Luc Bonnet.
Une station installée par Mesure Process, filiale de Synqo Energies, pour le compte du réseau Bretagne Mobilité GNV.
Anciennement MPH Energie, Synqo Énergies conçoit et développe des solutions intégrées autour de 3 axes, Projet, Produit et Service, permettant à ses clients de l'industrie et de la mobilité de migrer leurs processus et leurs infrastructures vers les nouvelles énergies (biogaz, GNV, hydrogène, biocarburant, e-fuel et recharge électrique IRVE).
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