A Nantes, les Transports Jouve misent sur les camions au gaz naturel
Le transporteur de marchandises en métropole nantaise s’est lancé dans les véhicules GNV fin 2018. Aujourd’hui, 10% de sa flotte fonctionne au gaz naturel. Entretien avec son gérant Mickaël Jouve qui revient sur cet engagement écologique.
Quelle est la dimension du parc GNV des Transports Jouve ?
M.J. : Nous avons 2 camions, sur les 20 véhicules de la flotte, fonctionnant au gaz naturel. Le premier est un poids lourd Scania 19t, que nous avons commandé en novembre 2017 et reçu à Noël 2018, et le second un Iveco 3,5t, commandé en mars 2018 et reçu en janvier 2019.
Pourquoi avoir choisi le gaz naturel pour véhicules ?
M.J. : Nous avons la conviction qu’un engagement écologique est nécessaire de la part de tous les acteurs de la mobilité. Nos entrepôts sont d’ailleurs équipés de panneaux photovoltaïques depuis longtemps. Nous nous sommes d’abord renseignés sur les véhicules électriques, mais la plupart des camions de notre flotte de véhicules légers n’atteignait pas la charge utile nécessaire, et l’autonomie des véhicules n’était pas suffisante pour assurer nos tournées. Nous avons alors comparé le gaz et l’hybride, et nous sommes donc tournés vers le GNV.
Quelle est la technologie privilégiée chez les Transports Jouve ?
M.J. : Nos deux camions GNV fonctionnent au gaz naturel comprimé (GNC).
Y’a-t-il eu des réticences de la part de vos clients ?
M.J. : Non, certains d’entre eux avaient même exprimé la demande d’une offre plus verte et étaient très satisfaits que nous la proposions. Il faut dire que la réglementation sur la logistique urbaine nantaise va bientôt évoluer, en étendant la plage horaire autorisée pour les livraisons dans la zone réglementée du centre-ville pour les véhicules propres (de 4h à 23h, au lieu de 7h à 11h30 pour la plupart aujourd’hui). Nous avons donc bien fait d’anticiper. En revanche, les véhicules GNV étant 30% plus chers à l’achat, certains clients hésitent encore avant de s’engager.
Êtes-vous satisfaits des performances des véhicules GNV ?
M.J. : Nous sommes très satisfaits et nous avons de très bons retours de nos chauffeurs. Le 3,5t est plus nerveux, très agréable à conduire, et surtout les camions sont moins bruyants. Comme la plupart de nos livraisons ont lieu en centre-ville, c’est un avantage non-négligeable.
Cela ne fait que 3 mois que nous roulons au GNV, donc nous avons encore assez peu de recul sur les performances, mais le jour où le prix d’achat du camion GNV sera seulement légèrement supérieur au diesel, on sera vraiment gagnants, grâce à une consommation diminuée et un carburant moins cher. Sans compter les perspectives écologiques incomparables qu’offre le bioGNV : 80% d’émissions en moins par rapport au gazole.
Selon vous, quels sont les freins à lever pour que l’adoption du GNV se généralise dans la profession ?
M.J. : Le premier, c’est bien sûr le prix d’achat des véhicules porteurs. Mais ça commence déjà à baisser. Le second gros frein est le maillage des stations. C’est essentiel de pouvoir se ravitailler facilement, quelle que soit la distance parcourue. Pour nous qui travaillons essentiellement à Nantes et ses alentours, l’autonomie n’est pas un problème, mais les sociétés qui franchissent de longues distances ne peuvent pas encore se lancer tête baissée dans le GNV par manque de stations d’avitaillement sur leur route.
Enfin, je trouve que l’offre de poids légers est couverte par trop peu de constructeurs, qui par manque de concurrence font peu d’efforts tarifaires. Autrement dit, dès qu’il y aura plus d’offre et plus de stations, les prix baisseront et tous les transporteurs se lanceront dans le GNV. En tout cas, nous, on y restera !
Quelle est la dimension du parc GNV des Transports Jouve ?
M.J. : Nous avons 2 camions, sur les 20 véhicules de la flotte, fonctionnant au gaz naturel. Le premier est un poids lourd Scania 19t, que nous avons commandé en novembre 2017 et reçu à Noël 2018, et le second un Iveco 3,5t, commandé en mars 2018 et reçu en janvier 2019.
Pourquoi avoir choisi le gaz naturel pour véhicules ?
M.J. : Nous avons la conviction qu’un engagement écologique est nécessaire de la part de tous les acteurs de la mobilité. Nos entrepôts sont d’ailleurs équipés de panneaux photovoltaïques depuis longtemps. Nous nous sommes d’abord renseignés sur les véhicules électriques, mais la plupart des camions de notre flotte de véhicules légers n’atteignait pas la charge utile nécessaire, et l’autonomie des véhicules n’était pas suffisante pour assurer nos tournées. Nous avons alors comparé le gaz et l’hybride, et nous sommes donc tournés vers le GNV.
Quelle est la technologie privilégiée chez les Transports Jouve ?
M.J. : Nos deux camions GNV fonctionnent au gaz naturel comprimé (GNC).
Y’a-t-il eu des réticences de la part de vos clients ?
M.J. : Non, certains d’entre eux avaient même exprimé la demande d’une offre plus verte et étaient très satisfaits que nous la proposions. Il faut dire que la réglementation sur la logistique urbaine nantaise va bientôt évoluer, en étendant la plage horaire autorisée pour les livraisons dans la zone réglementée du centre-ville pour les véhicules propres (de 4h à 23h, au lieu de 7h à 11h30 pour la plupart aujourd’hui). Nous avons donc bien fait d’anticiper. En revanche, les véhicules GNV étant 30% plus chers à l’achat, certains clients hésitent encore avant de s’engager.
Êtes-vous satisfaits des performances des véhicules GNV ?
M.J. : Nous sommes très satisfaits et nous avons de très bons retours de nos chauffeurs. Le 3,5t est plus nerveux, très agréable à conduire, et surtout les camions sont moins bruyants. Comme la plupart de nos livraisons ont lieu en centre-ville, c’est un avantage non-négligeable.
Cela ne fait que 3 mois que nous roulons au GNV, donc nous avons encore assez peu de recul sur les performances, mais le jour où le prix d’achat du camion GNV sera seulement légèrement supérieur au diesel, on sera vraiment gagnants, grâce à une consommation diminuée et un carburant moins cher. Sans compter les perspectives écologiques incomparables qu’offre le bioGNV : 80% d’émissions en moins par rapport au gazole.
Selon vous, quels sont les freins à lever pour que l’adoption du GNV se généralise dans la profession ?
M.J. : Le premier, c’est bien sûr le prix d’achat des véhicules porteurs. Mais ça commence déjà à baisser. Le second gros frein est le maillage des stations. C’est essentiel de pouvoir se ravitailler facilement, quelle que soit la distance parcourue. Pour nous qui travaillons essentiellement à Nantes et ses alentours, l’autonomie n’est pas un problème, mais les sociétés qui franchissent de longues distances ne peuvent pas encore se lancer tête baissée dans le GNV par manque de stations d’avitaillement sur leur route.
Enfin, je trouve que l’offre de poids légers est couverte par trop peu de constructeurs, qui par manque de concurrence font peu d’efforts tarifaires. Autrement dit, dès qu’il y aura plus d’offre et plus de stations, les prix baisseront et tous les transporteurs se lanceront dans le GNV. En tout cas, nous, on y restera !
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Bravo aux transports Jouve !