Le réseau Mont-Blanc Bus séduit par le GNV

Le réseau Mont-Blanc Bus séduit par le GNV
L'opérateur chamoniard Mont-Blanc Bus a achevé une phase de test de plusieurs cars au GNV. Un essai concluant, qui pourrait inciter le transporteur à choisir des modèles gaz au lieu de modèles électriques.
 
Jusqu'à 600 mètres de dénivelé, un climat très contrasté et 22.500 passagers quotidiens au plus fort de la fréquentation : le réseau de Mont-Blanc Bus est une vraie épreuve pour le matériel. Un challenge qu'aurait réussi les trois cars au GNV prêtés à l'opérateur par Iveco, Man et Mercedes. L'essai des trois modèles au gaz mené en février et mars s'est conclu sur un bilan « très positif » selon David Daublain, le directeur de Mont-Blanc Bus. Après un premier test décevant mené en 2017 avec des autobus électriques, le transporteur chamoniard semble avoir trouvé son alternative au diesel.
 
S'il refuse de communiquer sur ses impressions pour chaque modèle testé, l'opérateur paraît satisfait des performances globales. L'autonomie d'environ 450 km  soit trois jours d'exploitation et la puissance ont répondu à ses attentes. Le niveau sonore, moins élevé dans un bus au GNV que dans un bus diesel, a également séduit les conducteurs comme les clients. Mont-Blanc bus doit cependant investir dans une infrastructure de recharge rapide avant de mettre en service des véhicules au gaz naturel.

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