Shell annonce l'arrivée de sa première station GNL autoroutière en France
Installée sur l’aire d’autoroute de Mionnay, dans le département de l'Ain, la station GNL de Mionnay ouvrira ses portes au second trimestre 2020.
Présent à travers un « corner » sur le stand d’Iveco, Shell a profité du salon Solutrans pour officialiser l’arrivée de sa première station GNL dans l’Hexagone. « Elle ouvrira fin avril-début mai 2020 et sera directement située sur l'aire d’autoroute de Mionnay » nous résume Michaël Littiere, Business Development Manager au sein de la division GNL de Shell.
Un projet dont le lancement résulte d’un appel d’offres lié au renouvellement de la concession autoroutière. « Pour la station de Mionnay, on avait pris le risque de faire une proposition GNL là ou nos compétiteurs n’avaient pas souhaité le faire. Au final, cela a été un marqueur vraiment différenciant qui nous a permis de remporter le marché » se souvient notre interlocuteur qui nous rappelle la pression subit par les compagnies d'autoroute, incitées par le gouvernement à développer les carburants alternatifs.
Dotée de deux distributeurs Cryostar et de quatre pistes d’avitaillement, la station va être réalisée par Artelia qui assure la maîtrise d’ouvrage sur l’ensemble de l’installation. Evolutive, elle pourra accueillir d’autres pompes en fonction de sa fréquentation et des besoins des transporteurs.
« Nous sommes sur des projets à long terme avec des autorisations en deux temps. Il y a d’une part l’autorisation de l’autoroutier qui nous héberge et de l’autre le permis de construire » nous détaille Michaël Littiere. « En 2020, nous prévoyons deux autres stations avec l’espoir de pouvoir réaliser des annonces lors de l’ouverture de la station de Mionnay, entre fin avril et début mai. La suite, c’est d’ouvrir au moins trois autres stations en 2021 » poursuit-il.
En France, l'approche de Shell reste aujourd'hui concentrée sur le maillage du réseau autoroutier. Elle pourrait toutefois évoluer au fil des besoins. « Nous n’excluons pas d’avoir des stations sur des zones industrielles ou proche des parcs logistiques » détaille notre interviewé.
En pratique, cela se traduit par la signature d’un contrat spécifique dans lequel le constructeur s'engage à former ses chauffeurs. « Cette obligation revient toujours à l’entreprise car la loi dit que c’est l’employeur qui doit vérifier que le chauffeur est formé. Nous ferons des propositions sur des possibilités de formations. Celles-ci ne seront pas forcément proposées par Shell mais par des partenaires » détaille notre interlocuteur.
A vocation internationale, la carte donne accès à l’ensemble des stations GNL de Shell en Europe, soit une quinzaine opérée en direct, mais aussi à celles exploitées par d’autres opérateurs via des accords d’interopérabilité.
« En France, nous avons déjà un accord pour que la carte Shell soit autorisée sur les stations Avia-Primagaz. A l’échelle européenne, nous sommes aujourd’hui à une trentaine de stations en interopérabilité et travaillons sur d’autres partenariats afin de porter ce maillage à environ 60 stations d’ici fin 2020 » chiffre Michaël Littiere qui s’appuie sur les équipes « Fleet Solution » du groupe pour faire connaitre son offre auprès des transporteurs.
Présent à travers un « corner » sur le stand d’Iveco, Shell a profité du salon Solutrans pour officialiser l’arrivée de sa première station GNL dans l’Hexagone. « Elle ouvrira fin avril-début mai 2020 et sera directement située sur l'aire d’autoroute de Mionnay » nous résume Michaël Littiere, Business Development Manager au sein de la division GNL de Shell.
Un projet dont le lancement résulte d’un appel d’offres lié au renouvellement de la concession autoroutière. « Pour la station de Mionnay, on avait pris le risque de faire une proposition GNL là ou nos compétiteurs n’avaient pas souhaité le faire. Au final, cela a été un marqueur vraiment différenciant qui nous a permis de remporter le marché » se souvient notre interlocuteur qui nous rappelle la pression subit par les compagnies d'autoroute, incitées par le gouvernement à développer les carburants alternatifs.
Quatre pistes et deux distributeurs
Intégrée aux côtés du gasoil, de l’essence, du GTL et de points de recharge pour les véhicules électriques, la partie GNL reprendra le modèle type des stations Shell en France. « C’est ce que l’on appelle le modèle ‘Shell Select’ avec un fléchage dédié à la partie poids-lourds et un espace que l’on a voulu ‘sanctuarisé’ pour dissocier le GNL et son axe B2B » détaille notre interviewé.Dotée de deux distributeurs Cryostar et de quatre pistes d’avitaillement, la station va être réalisée par Artelia qui assure la maîtrise d’ouvrage sur l’ensemble de l’installation. Evolutive, elle pourra accueillir d’autres pompes en fonction de sa fréquentation et des besoins des transporteurs.
Trois stations d’ici fin 2020
Chez Shell, la règle est simple : pas d’annonce tant que le permis de construire n’est pas signé ! Si l’opérateur a d’ores et déjà d’autres déploiements en tête, l’idée est d’attendre l’obtention des autorisations administratives avant de les officialiser.« Nous sommes sur des projets à long terme avec des autorisations en deux temps. Il y a d’une part l’autorisation de l’autoroutier qui nous héberge et de l’autre le permis de construire » nous détaille Michaël Littiere. « En 2020, nous prévoyons deux autres stations avec l’espoir de pouvoir réaliser des annonces lors de l’ouverture de la station de Mionnay, entre fin avril et début mai. La suite, c’est d’ouvrir au moins trois autres stations en 2021 » poursuit-il.
En France, l'approche de Shell reste aujourd'hui concentrée sur le maillage du réseau autoroutier. Elle pourrait toutefois évoluer au fil des besoins. « Nous n’excluons pas d’avoir des stations sur des zones industrielles ou proche des parcs logistiques » détaille notre interviewé.
Cap sur l’interopérabilité avec la carte Shell LNG
Pour permettre aux transporteurs d’accéder à son réseau de stations, l’opérateur a développé une carte spécifique. Baptisée « Shell LNG », celle-ci lui permet de s’assurer que les chauffeurs soient habilités à utiliser les stations en ayant suivi les formations inhérentes à la technologie, notamment quant aux procédures d’avitaillement et au port de équipements de protection individuels (EPCI).En pratique, cela se traduit par la signature d’un contrat spécifique dans lequel le constructeur s'engage à former ses chauffeurs. « Cette obligation revient toujours à l’entreprise car la loi dit que c’est l’employeur qui doit vérifier que le chauffeur est formé. Nous ferons des propositions sur des possibilités de formations. Celles-ci ne seront pas forcément proposées par Shell mais par des partenaires » détaille notre interlocuteur.
A vocation internationale, la carte donne accès à l’ensemble des stations GNL de Shell en Europe, soit une quinzaine opérée en direct, mais aussi à celles exploitées par d’autres opérateurs via des accords d’interopérabilité.
« En France, nous avons déjà un accord pour que la carte Shell soit autorisée sur les stations Avia-Primagaz. A l’échelle européenne, nous sommes aujourd’hui à une trentaine de stations en interopérabilité et travaillons sur d’autres partenariats afin de porter ce maillage à environ 60 stations d’ici fin 2020 » chiffre Michaël Littiere qui s’appuie sur les équipes « Fleet Solution » du groupe pour faire connaitre son offre auprès des transporteurs.
Envie de découvrir tous les acteurs de la mobilité gaz ? Retrouvez la liste de nos partenaires.
Bonjour,
Dommage qu’on n’ait pas le C au bout de GNL.
Cela aurait offert un nouveau point d’avitaillement pour le GNC dans le nord de la métropole lyonnaise.
Avec une ouverture au public, cela aurait permis d’offrir un carburant alternatif pour des VL/VUL/PL dans une zone plutôt rurale. Et où les professionnels vont devoir rentrer dans la métropole qui renforce sa ZFE à compter du 1er janvier 2020.