Stations GNV : TSG France s'organise pour accélèrer ses déploiements
Station GNV Seven de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) installée par TSG France
De plus en plus présent dans le domaine de la mobilité au gaz naturel, TSG France revient avec Gaz-Mobilite sur l’année écoulée et les perspectives pour 2021.
Constructeur, installateur et mainteneur de stations au gaz naturel, Tokheim Services France a multiplié en 2020 les déploiements malgré un contexte sanitaire difficile. Avec Josselin Gueant, Directeur commercial Activités Profleet, Gaz et Mobilité électrique, Gaz-Mobilite revient sur l’année écoulée et sur les objectifs du groupe pour 2021.
2020 a été une année marquée par la Covid-19. Comment TSG France a géré cette période ?
Malgré le contexte sanitaire particulier, l’année 2020 s’est très bien passée pour TSG sur l’ensemble de ses activités. Pour tout l’aspect travaux, nous n’avons pas pu travailler sur les chantiers durant le premier confinement. On a en revanche continué à travailler sur la maintenance en mettant en place des protocoles supplémentaires en lien avec la crise sanitaire, notamment pour s’alimenter en EPI (Equipements de Protection Individuelle) ce qui était un gros challenge à l’époque.
On a aussi essayé d’anticiper au maximum. Nos ingénieurs projets ont été occupés à bien préparer les dossiers et à construire le planning de reprise. Le gros enjeu de l’époque était de ne pas rater le redémarrage des activités, notamment en anticipant les commandes passées aux différents fournisseurs.
Nous avons aussi remis à plat la partie formation et utilisé cette période de confinement pour former au maximum nos collaborateurs, notamment grâce au e-learning. Nous n’avons pas pu faire de pratique mais avons pu valider un certain nombre de compétences grâce à un système de QCM. En 2020, nous avons dispensé 5 000 heures de formation sur le gaz. Cela nous a permis de nous concentrer sur l’opérationnel et la pratique lors de la reprise d’activité.
Sur le mois d’avril on a aussi eu le temps de travailler sur de nouvelles solutions d’ingénierie. Nous avons notamment travaillé sur plusieurs projets :
Sur 2020, quel est le bilan de TSG France sur le volet GNV ?
Par rapport à 2019, on a multiplié par 5 notre activité sur le gaz. Nous sommes aujourd’hui à 96 compresseurs installés en France. Notre moyenne tourne désormais autour de 3 stations par mois.
Sur 2020, TSG France a notamment fait des installations pour Keolis, Seven Occitanie, K9, Gaz Up ou la RDT 13. Avec la RATP, nous avons ouvert en juillet la station du site de Massy (91). Dans la continuité, on a mis en service en fin d’année le site de Bussy dans le 77. Cette installation a été une autre prouesse en terme d’ingénierie puisqu’on a installé 3 compresseurs sur le toit d’un bâtiment, avec la contrainte d’absence de transmission de vibrations et d’efforts horizontaux à la structure béton poteaux-poutres- dalle alvéolaires.
Pour les Flottes privatives, on commence de plus en plus à proposer et installer des solutions pour de petites flottes, soit en conception traditionnelle ou en container, soit en investissement ou avec solution locative. Cela permet à certains transporteurs de pouvoir tester le fonctionnement sur une flotte de 5 – 6 camions avant d’envisager une acquisition plus large. Aujourd’hui on a des clients privatifs qui nous confie de A à Z leur projet, des autorisations initiales (PC, ICPE) jusqu’à la conception et la réalisation clé en main.
Quelles sont vos ambitions pour 2021 ?
Pour 2021, on essaie de de garder ce cap de 3 stations par mois qui reste un bel objectif. On réalise beaucoup d’installations concernant la transition énergétique de dépôts de bus au GNV, qui restent des grands chantiers avec plusieurs mois de travaux.
Cette année, nous avons aussi dix stations privatives à déployer sur certains sites GRDF équipés de véhicules GNV.
Quid du GNL ?
On avance sur cette partie-là. Aujourd’hui on a un partenariat commercial avec Cryostar. Tokheim Services Group a réalisé et mis en service, en fin d’année, trois installations sur le réseau Shell en Allemagne.
Côté français, nous avons initié la phase d’ingénierie pour une station en région parisienne. D’autres installations sont prévues sur d’autres régions.
Cette montée en puissance de l’activité gaz impose une nouvelle organisation ?
Cela nécessite en effet de nombreux changements. Au sein de la partie commerciale, on a décidé de mettre en place un quatrième chargé d’affaires pour mieux répondre aux sollicitations sur les projets mais aussi pour apporter du conseil.
Sur la partie ingénieurs travaux, on a une structure qui a beaucoup évolué. Depuis fin 2020, on compte 5 ingénieurs projets qui s’occupent de la phase d’étude et d’exécution. S’y ajoutent 4 conducteurs de travaux pour suivre au plus près les chantiers sur le terrain.A notre agence de Saint-Quentin-Fallavier (38), on a une zone réservée à la fabrication et au stockage des distributeurs avec une personne dédiée à cela. En parallèle, on a mis en place une assistante qui vient épauler les ingénieurs projets sur la partie administrative. Cette nouvelle organisation nous a permis de redéfinir les rôles de chaque poste pour augmenter la cadence de traitement. On vient aussi de mettre en place une projeteuse dédiée pour le pôle gaz.
La maintenance est un enjeu majeur. Comme est-elle gérée chez TSG France ?
Sur le volet maintenance, on a structuré le centre de contrôle national qui est basé à Fuveau (13) en intégrant un superviseur. Celui-ci a une vue sur l’ensemble du parc avec un monitoring précis des installations. La principale fonction est d’identifier la panne avant que le client en soit confronté dans son utilisation.
Dès qu’une panne mineure ou majeure est détectée, nous la traitons avec un premier niveau de diagnostic. Une fois ce diagnostic établi, il va être décidé de déplacer ou non un technicien. L’idée reste d’intervenir sous les délais du contrat qui est négocié avec les clients. Il a été aussi établi des modes opératoires sur chaque tâche qu’il faut réaliser. Cela rassure le technicien et sécurise l’intervention sur le plan HSE. Nous avons enfin renforcé l’outillage de nos techniciens en investissant dans des dispositifs PTI (Protection du Travailleur Isolé).
Entre mise en service, maintenance préventif et curvative, on monte à une moyenne de 50 à 60 interventions par semaine. Aujourd’hui on a 76 techniciens formés sur le pôle gaz, dont 8 dédiés au gaz qui ne font que du GNC du matin et soir. Courant 2020, nous avons aussi décidé de former 50 personnes supplémentaires issues du service astreinte pour leur permettre d’intervenir sur des maintenances de premier niveau (intervention 365 jours de l’année 24h/24H).
Constructeur, installateur et mainteneur de stations au gaz naturel, Tokheim Services France a multiplié en 2020 les déploiements malgré un contexte sanitaire difficile. Avec Josselin Gueant, Directeur commercial Activités Profleet, Gaz et Mobilité électrique, Gaz-Mobilite revient sur l’année écoulée et sur les objectifs du groupe pour 2021.
2020 a été une année marquée par la Covid-19. Comment TSG France a géré cette période ?
Malgré le contexte sanitaire particulier, l’année 2020 s’est très bien passée pour TSG sur l’ensemble de ses activités. Pour tout l’aspect travaux, nous n’avons pas pu travailler sur les chantiers durant le premier confinement. On a en revanche continué à travailler sur la maintenance en mettant en place des protocoles supplémentaires en lien avec la crise sanitaire, notamment pour s’alimenter en EPI (Equipements de Protection Individuelle) ce qui était un gros challenge à l’époque.
On a aussi essayé d’anticiper au maximum. Nos ingénieurs projets ont été occupés à bien préparer les dossiers et à construire le planning de reprise. Le gros enjeu de l’époque était de ne pas rater le redémarrage des activités, notamment en anticipant les commandes passées aux différents fournisseurs.
Nous avons aussi remis à plat la partie formation et utilisé cette période de confinement pour former au maximum nos collaborateurs, notamment grâce au e-learning. Nous n’avons pas pu faire de pratique mais avons pu valider un certain nombre de compétences grâce à un système de QCM. En 2020, nous avons dispensé 5 000 heures de formation sur le gaz. Cela nous a permis de nous concentrer sur l’opérationnel et la pratique lors de la reprise d’activité.
Sur le mois d’avril on a aussi eu le temps de travailler sur de nouvelles solutions d’ingénierie. Nous avons notamment travaillé sur plusieurs projets :
- Une station de compression containérisée sur SKID comprenant (compresseur, stockage, panoplie, 2 distributeurs et système de gestion) pour avoir une solution facilement transportable qui puisse être mise en place dans un délai très court pour le client. C’est une solution de « Plug & Play » ! Nous sommes capables de raccorder la station en deux à trois jours.
- Un système de vidange rapide des réservoirs véhicules GNV avec réinjection du gaz en amont des compresseurs, de façon automatique jusqu’à pression atmosphérique et sans utilisation de stockage intermédiaire
- Une solution de gestion simple et individualisée des avitaillements pour distribution à la place véhicules GNV
Sur 2020, quel est le bilan de TSG France sur le volet GNV ?
Par rapport à 2019, on a multiplié par 5 notre activité sur le gaz. Nous sommes aujourd’hui à 96 compresseurs installés en France. Notre moyenne tourne désormais autour de 3 stations par mois.
Sur 2020, TSG France a notamment fait des installations pour Keolis, Seven Occitanie, K9, Gaz Up ou la RDT 13. Avec la RATP, nous avons ouvert en juillet la station du site de Massy (91). Dans la continuité, on a mis en service en fin d’année le site de Bussy dans le 77. Cette installation a été une autre prouesse en terme d’ingénierie puisqu’on a installé 3 compresseurs sur le toit d’un bâtiment, avec la contrainte d’absence de transmission de vibrations et d’efforts horizontaux à la structure béton poteaux-poutres- dalle alvéolaires.
Pour les Flottes privatives, on commence de plus en plus à proposer et installer des solutions pour de petites flottes, soit en conception traditionnelle ou en container, soit en investissement ou avec solution locative. Cela permet à certains transporteurs de pouvoir tester le fonctionnement sur une flotte de 5 – 6 camions avant d’envisager une acquisition plus large. Aujourd’hui on a des clients privatifs qui nous confie de A à Z leur projet, des autorisations initiales (PC, ICPE) jusqu’à la conception et la réalisation clé en main.
Quelles sont vos ambitions pour 2021 ?
Pour 2021, on essaie de de garder ce cap de 3 stations par mois qui reste un bel objectif. On réalise beaucoup d’installations concernant la transition énergétique de dépôts de bus au GNV, qui restent des grands chantiers avec plusieurs mois de travaux.
Cette année, nous avons aussi dix stations privatives à déployer sur certains sites GRDF équipés de véhicules GNV.
Quid du GNL ?
On avance sur cette partie-là. Aujourd’hui on a un partenariat commercial avec Cryostar. Tokheim Services Group a réalisé et mis en service, en fin d’année, trois installations sur le réseau Shell en Allemagne.
Côté français, nous avons initié la phase d’ingénierie pour une station en région parisienne. D’autres installations sont prévues sur d’autres régions.
Cette montée en puissance de l’activité gaz impose une nouvelle organisation ?
Cela nécessite en effet de nombreux changements. Au sein de la partie commerciale, on a décidé de mettre en place un quatrième chargé d’affaires pour mieux répondre aux sollicitations sur les projets mais aussi pour apporter du conseil.
Sur la partie ingénieurs travaux, on a une structure qui a beaucoup évolué. Depuis fin 2020, on compte 5 ingénieurs projets qui s’occupent de la phase d’étude et d’exécution. S’y ajoutent 4 conducteurs de travaux pour suivre au plus près les chantiers sur le terrain.A notre agence de Saint-Quentin-Fallavier (38), on a une zone réservée à la fabrication et au stockage des distributeurs avec une personne dédiée à cela. En parallèle, on a mis en place une assistante qui vient épauler les ingénieurs projets sur la partie administrative. Cette nouvelle organisation nous a permis de redéfinir les rôles de chaque poste pour augmenter la cadence de traitement. On vient aussi de mettre en place une projeteuse dédiée pour le pôle gaz.
La maintenance est un enjeu majeur. Comme est-elle gérée chez TSG France ?
Sur le volet maintenance, on a structuré le centre de contrôle national qui est basé à Fuveau (13) en intégrant un superviseur. Celui-ci a une vue sur l’ensemble du parc avec un monitoring précis des installations. La principale fonction est d’identifier la panne avant que le client en soit confronté dans son utilisation.
Dès qu’une panne mineure ou majeure est détectée, nous la traitons avec un premier niveau de diagnostic. Une fois ce diagnostic établi, il va être décidé de déplacer ou non un technicien. L’idée reste d’intervenir sous les délais du contrat qui est négocié avec les clients. Il a été aussi établi des modes opératoires sur chaque tâche qu’il faut réaliser. Cela rassure le technicien et sécurise l’intervention sur le plan HSE. Nous avons enfin renforcé l’outillage de nos techniciens en investissant dans des dispositifs PTI (Protection du Travailleur Isolé).
Entre mise en service, maintenance préventif et curvative, on monte à une moyenne de 50 à 60 interventions par semaine. Aujourd’hui on a 76 techniciens formés sur le pôle gaz, dont 8 dédiés au gaz qui ne font que du GNC du matin et soir. Courant 2020, nous avons aussi décidé de former 50 personnes supplémentaires issues du service astreinte pour leur permettre d’intervenir sur des maintenances de premier niveau (intervention 365 jours de l’année 24h/24H).
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