Installé en France, ce site de méthanisation hybride est unique en Europe

Fin 2024, le VALTOM et Waga Energy ont inauguré à Clermont-Ferrand la première unité européenne de production de biométhane alimentée par une source de biogaz hybride. Ce projet repose sur la valorisation simultanée du biogaz issu du site de stockage de déchets de Puy-Long et de celui généré par l’usine de méthanisation du pôle Vernéa.
« La mise en service de ce dispositif innovant, unique en Europe, est l’aboutissement de quatre années de concertation avec les services de l’État, pour faire évoluer une réglementation, qui ne permettait pas jusqu’à présent de produire du biométhane en mélangeant le biogaz d’une usine de méthanisation et celui d’un site de stockage de déchets » a expliqué Laurent Battut, président du VALTOM.
Jusqu’ici, le biogaz de Puy-Long servait à produire de l’électricité, tandis que celui de Vernéa était orienté vers un incinérateur. La nouvelle unité hybride est capable de produire jusqu’à 15 GWh de biométhane par an, une quantité équivalente à la consommation énergétique de 2 000 foyers ou d'une soixantaine de bus fonctionnant au bioGNV. Ce dispositif représente une économie annuelle de 2 500 tonnes de CO2 grâce à la substitution du gaz naturel par le biométhane.
Porté par « VALTOM Energie Biométhane », une société commune regroupant Valtom et Waga Energy, le projet représente un investissement de 3,5 millions d’euros. Il a été en partie financé par l’ADEME et de la Caisse des Dépôts qui ont respectivement participé à hauteur de 339 000 et 60 000 euros. Un financement participatif a également été lancé au printemps 2024 sur la plateforme Enerfip, permettant de collecter 180 000 €.
« La mise en service de ce dispositif innovant, unique en Europe, est l’aboutissement de quatre années de concertation avec les services de l’État, pour faire évoluer une réglementation, qui ne permettait pas jusqu’à présent de produire du biométhane en mélangeant le biogaz d’une usine de méthanisation et celui d’un site de stockage de déchets » a expliqué Laurent Battut, président du VALTOM.

Jusqu’ici, le biogaz de Puy-Long servait à produire de l’électricité, tandis que celui de Vernéa était orienté vers un incinérateur. La nouvelle unité hybride est capable de produire jusqu’à 15 GWh de biométhane par an, une quantité équivalente à la consommation énergétique de 2 000 foyers ou d'une soixantaine de bus fonctionnant au bioGNV. Ce dispositif représente une économie annuelle de 2 500 tonnes de CO2 grâce à la substitution du gaz naturel par le biométhane.
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