Le bio-GNL, espoir du transport maritime pour réduire les gaz à effet de serre
Une récente étude de SEA-LNG, la coalition qui œuvre pour l’adoption du gaz naturel en tant que carburant marin, a démontré que pour chaque tranche de 10 % de bio-GNL dans le carburant GNL d’un navire, sa piste de conformité auprès des Principes de Poséidon est prolongée de deux ans.
Les Principes de Poséidon, ce sont des accords sectoriels signés par les banques maritimes. Celles-ci établissent un cadre mondial d’évaluation des portefeuilles de prêts des institutions financières. Les banques signataires s’engagent à mesurer l’intensité carbone de leurs portefeuilles maritimes et à publier leurs résultats. Ces principes établissent une courbe du taux d’efficacité que les navires doivent respecter pour obtenir des prêts préférentiels.
Le gaz naturel liquéfié permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 21% « du puits au sillage », et jusqu’à 28% « du réservoir au sillage ». Cela signifie que les navires GNL sont performants selon les critères de financement des Principes de Poséidon, qui mesurent les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de réduction des GES. Pour les évaluer, ils utilisent un indice de trajectoire de décarbonation qui devrait inciter les constructeurs à diminuer leurs émissions annuelles d’au moins 50% d’ici 2050.
John Hatley, président du comité d'investissement de SEA-LNG, a commenté : « Alors que les banques s'alignent de plus en plus sur les principes du financement vert, le GNL offre des avantages pour la réduction des émissions et fournit une "piste de conformité étendue" pour les prêts liés à la durabilité des Principes de Poséidon. L'utilisation du bio-GNL comme carburant d'appoint peut prolonger cette piste encore plus, à raison de deux ans supplémentaires pour chaque tranche de 10 % de carburant vert. Cela signifie des émissions plus faibles pour les navires, et une extension de la conformité qui procure un avantage concurrentiel à long terme ».
Cette analyse est étayée par un récent rapport de l'Agence Internationale de l’Énergie (AIE) sur les perspectives du biogaz et du biométhane. Il conclut que les matières premières disponibles pour la production durable de biogaz et de biométhane sont énormes, mais que seule une fraction de ce potentiel est utilisée aujourd'hui.
Les Principes de Poséidon, ce sont des accords sectoriels signés par les banques maritimes. Celles-ci établissent un cadre mondial d’évaluation des portefeuilles de prêts des institutions financières. Les banques signataires s’engagent à mesurer l’intensité carbone de leurs portefeuilles maritimes et à publier leurs résultats. Ces principes établissent une courbe du taux d’efficacité que les navires doivent respecter pour obtenir des prêts préférentiels.
Le bio-GNL, idéal pour décarboner le transport maritime
L’analyse de SEA-LNG compare le gaz naturel liquéfié (GNL) d'origine fossile et le bio-GNL – qui provient d’une source durable et sans carbone – avec les carburants classiques pour bateaux. Le bio-GNL est entièrement compatible avec les infrastructures et technologies GNL existantes et peut même être mélangé au GNL. Il représente donc une des solutions privilégiées de décarbonation du transport maritime.Le gaz naturel liquéfié permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 21% « du puits au sillage », et jusqu’à 28% « du réservoir au sillage ». Cela signifie que les navires GNL sont performants selon les critères de financement des Principes de Poséidon, qui mesurent les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de réduction des GES. Pour les évaluer, ils utilisent un indice de trajectoire de décarbonation qui devrait inciter les constructeurs à diminuer leurs émissions annuelles d’au moins 50% d’ici 2050.
John Hatley, président du comité d'investissement de SEA-LNG, a commenté : « Alors que les banques s'alignent de plus en plus sur les principes du financement vert, le GNL offre des avantages pour la réduction des émissions et fournit une "piste de conformité étendue" pour les prêts liés à la durabilité des Principes de Poséidon. L'utilisation du bio-GNL comme carburant d'appoint peut prolonger cette piste encore plus, à raison de deux ans supplémentaires pour chaque tranche de 10 % de carburant vert. Cela signifie des émissions plus faibles pour les navires, et une extension de la conformité qui procure un avantage concurrentiel à long terme ».
Cette analyse est étayée par un récent rapport de l'Agence Internationale de l’Énergie (AIE) sur les perspectives du biogaz et du biométhane. Il conclut que les matières premières disponibles pour la production durable de biogaz et de biométhane sont énormes, mais que seule une fraction de ce potentiel est utilisée aujourd'hui.
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