Bus BioGNV : la première station de Niort Agglo entre en fonction
La première tranche de la station qui alimentera les bus bioGNV de Niort et sa périphérie vient d’être inaugurée. Dans le même temps, cinq premiers autobus ont été réceptionnés, bientôt rejoints par cinq autres, marquant ainsi le déploiement de la flotte décarbonée de la collectivité locale. D'ici à 2027, 40 % des bus diesels auront été remplacés par des modèles bioGNV ou électriques.
« Nous nous sommes beaucoup interrogés, et c’est l’impact très favorable sur la qualité de l’air qui a motivé le choix de la collectivité pour le carburant bioGNV. La transition énergétique n’est pas une chose d’évidente. On a beaucoup étudié, comparé et on a été bien accompagnés. Ce site permet aussi d’évoluer vers différentes sortes de transition, l’hydrogène notamment. Nous avons conscience d’être dans la transition, mais nous ne sommes pas nécessairement à destination. Nous ne pouvons pas savoir à l’échelle de 10 ou 15 ans ce que seront les types d’énergies préconisées et les plus intéressantes. » Jérôme Baloge, président de Niort Agglo et maire de Niort, a raison de souligner les incertitudes relatives à la transition écologique, notamment quant aux choix technologiques les plus judicieux.
Néanmoins, cela ne l’a pas empêché d’opter clairement pour le bioGNV et de l’inclure massivement dans le programme d’investissement 2022-2027 de Niort Agglo pour la décarbonation des mobilités, auquel un budget de 40 millions d'euros est consacré.
Les consommations et le coût entre GNV et diesel étant assez proches, c’est l’impact très favorable du biogaz sur la qualité de l’air du territoire qui a motivé le choix de la collectivité pour la transition vers ce type de carburant. En effet, le bioGNV permet de réduire de 95 % les émissions de particules fines et de 30 à 70 % celles de Nox. Second intérêt du bioGNV : n’étant pas une énergie fossile (il est le résultat de la mise en fermentation de déchets organiques divers), il permet de diminuer de 80 % les émissions de CO2 de la production à la consommation.
La nouvelle station bioGNV qui vient d’être inaugurée au dépôt Transdev de la ZI de Saint-Liguaire permet dont la mise en route opérationnelle des premières dessertes par bus au bioGNV. Cet équipement préfigure le nouveau centre d’exploitation et de maintenance bas-carbone qui sera achevé fin 2025 et qui, à terme, permettra l’alimentation en gaz des 24 bus décarbonés en 2027. Une seconde tranche de la station prévue après 2025 permettra d’alimenter une cinquantaine de véhicules.
« Nous nous sommes beaucoup interrogés, et c’est l’impact très favorable sur la qualité de l’air qui a motivé le choix de la collectivité pour le carburant bioGNV. La transition énergétique n’est pas une chose d’évidente. On a beaucoup étudié, comparé et on a été bien accompagnés. Ce site permet aussi d’évoluer vers différentes sortes de transition, l’hydrogène notamment. Nous avons conscience d’être dans la transition, mais nous ne sommes pas nécessairement à destination. Nous ne pouvons pas savoir à l’échelle de 10 ou 15 ans ce que seront les types d’énergies préconisées et les plus intéressantes. » Jérôme Baloge, président de Niort Agglo et maire de Niort, a raison de souligner les incertitudes relatives à la transition écologique, notamment quant aux choix technologiques les plus judicieux.
Néanmoins, cela ne l’a pas empêché d’opter clairement pour le bioGNV et de l’inclure massivement dans le programme d’investissement 2022-2027 de Niort Agglo pour la décarbonation des mobilités, auquel un budget de 40 millions d'euros est consacré.
Les consommations et le coût entre GNV et diesel étant assez proches, c’est l’impact très favorable du biogaz sur la qualité de l’air du territoire qui a motivé le choix de la collectivité pour la transition vers ce type de carburant. En effet, le bioGNV permet de réduire de 95 % les émissions de particules fines et de 30 à 70 % celles de Nox. Second intérêt du bioGNV : n’étant pas une énergie fossile (il est le résultat de la mise en fermentation de déchets organiques divers), il permet de diminuer de 80 % les émissions de CO2 de la production à la consommation.
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Les premiers bus au biogaz arrivent au Havre
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40 % des bus diesel remplacés d'ici à 2027
D’ici à 2027, 24 bus diesel auront été remplacés par des véhicules décarbonés, soit plus de 40 % de la flotte. Courant 2023, 10 bus au bioGNV seront entrés en service (5 dès maintenant), 5 autres arriveront en 2025 puis 3 supplémentaires en 2027. Soit un total de 18 bus au bioGNV et 6 électriques.La nouvelle station bioGNV qui vient d’être inaugurée au dépôt Transdev de la ZI de Saint-Liguaire permet dont la mise en route opérationnelle des premières dessertes par bus au bioGNV. Cet équipement préfigure le nouveau centre d’exploitation et de maintenance bas-carbone qui sera achevé fin 2025 et qui, à terme, permettra l’alimentation en gaz des 24 bus décarbonés en 2027. Une seconde tranche de la station prévue après 2025 permettra d’alimenter une cinquantaine de véhicules.
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"En effet, le bioGNV permet de réduire de 95 % les émissions de particules fines", sauf que c’est faux à la fois à l’échappement mais encore plus en prenant en compte toutes les particules dont l’ultra-majorité provient de l’abrasion. Pire les bus diesel moins lourds émettent moins de particules d’abrasion et les mesures de Airparif montrent que pour les Euro VI ils en émettent moins à l’échappement que ceux au gaz.
"c’est l’impact très favorable sur la qualité de l’air qui a motivé le choix de la collectivité pour le carburant bioGNV", sauf que particule = polluant le plus tueur, sans seuil d’innocuité. Donc là aussi choix effectué sur une analyse biaisée.
Ce qui a un impact très favorable sur la qualité de l’air, c’est de transférer les autosolistes vers les bus, sauf que quand avec la gratuité on a dégradé le service (moins de ligne et moins de services par ligne), on part avec un sacré handicap.