Bus GNV : la France en tête des immatriculations en Europe en 2019
Représentant plus de 20 % de l’ensemble des bus et autocars au gaz naturel immatriculés, la France a pris le leadership d’un marché européen où le gaz s'impose comme la principale alternative au diesel.
Avec 2668 immatriculations enregistrées en Europe (Suisse et Norvège inclus), le gaz naturel bondit de 76 % par rapport aux 1516 immatriculations enregistrées en 2018 révèle le rapport annuel publié par l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA). En parts de marché, la solution gaz représente 6,1 % de l’ensemble des bus et autocars de plus de 3,5 tonnes immatriculés au cours de l’année 2019. En volume, les bus au gaz dépassent largement les bus électriques (1774) dont la part de marché s’élève à 4,1 % mais avec une hausse de 180 % sur une année.
En léger recul par rapport à 2018 (-0,5 %), le diesel reste majoritaire sur le segment. Avec plus de 36.000 immatriculations, il s’accapare près de 85 % de parts de marché.
Avec 574 immatriculations et une progression de 90 % par rapport à 2018, le GNV prend 8,5 % du marché dans l'Hexagone, loin devant l’électrique qui ne représente que 4,2 % des immatriculations sur l'année écoulée.
A l'échelle européenne, arrivent ensuite l'Espagne (463), l'Italie (303), la Suède (284) et la République-Tchèque (273). En parts de marché, c’est le Portugal qui occupe la première place. Le GNV a représenté de 34 % des immatriculations du pays en 2019, soit 206 unités sur un marché global limité à 601 exemplaires.
A l’inverse, la solution gaz est totalement absente sur certains marchés où le GNV est pourtant développé dans d’autres domaines, qu’ils s’agissent des voitures particulières ou des poids-lourds. En Allemagne, les bus GNV représentent moins de 1 % des immatriculations avec seulement 62 exemplaires écoulés. Même constat en Belgique où seuls 2 bus au gaz naturel ont été immatriculés sur un marché global de 900 véhicules.
Avec 2668 immatriculations enregistrées en Europe (Suisse et Norvège inclus), le gaz naturel bondit de 76 % par rapport aux 1516 immatriculations enregistrées en 2018 révèle le rapport annuel publié par l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA). En parts de marché, la solution gaz représente 6,1 % de l’ensemble des bus et autocars de plus de 3,5 tonnes immatriculés au cours de l’année 2019. En volume, les bus au gaz dépassent largement les bus électriques (1774) dont la part de marché s’élève à 4,1 % mais avec une hausse de 180 % sur une année.
En léger recul par rapport à 2018 (-0,5 %), le diesel reste majoritaire sur le segment. Avec plus de 36.000 immatriculations, il s’accapare près de 85 % de parts de marché.
2018 | 2019 | Evol | |
DIESEL | 36807 | 36609 | - 0.54 % |
GAZ NATUREL | 1516 | 2668 | + 76 % |
HYBRIDE | 1239 | 2021 | + 63 % |
ELECTRIQUE | 624 | 1774 | + 184 % |
La France leader du marché européen
Favorisée par les équipements massifs de la région francilienne, la France s’est hissée en tête du classement européen en 2019.Avec 574 immatriculations et une progression de 90 % par rapport à 2018, le GNV prend 8,5 % du marché dans l'Hexagone, loin devant l’électrique qui ne représente que 4,2 % des immatriculations sur l'année écoulée.
A l'échelle européenne, arrivent ensuite l'Espagne (463), l'Italie (303), la Suède (284) et la République-Tchèque (273). En parts de marché, c’est le Portugal qui occupe la première place. Le GNV a représenté de 34 % des immatriculations du pays en 2019, soit 206 unités sur un marché global limité à 601 exemplaires.
A l’inverse, la solution gaz est totalement absente sur certains marchés où le GNV est pourtant développé dans d’autres domaines, qu’ils s’agissent des voitures particulières ou des poids-lourds. En Allemagne, les bus GNV représentent moins de 1 % des immatriculations avec seulement 62 exemplaires écoulés. Même constat en Belgique où seuls 2 bus au gaz naturel ont été immatriculés sur un marché global de 900 véhicules.
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C’est effectivement la solution à développer en priorité.
Assurément il faut se réjouir que la France arrive en première position d’un marché des véhicules fonctionnant au GNV.
Cependant présenter la France en qualité de "leader" devant l’Allemagne et la Suède dans un classement où il est question du GNV peut prêter à confusion.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’agit principalement de bus et d’autocar SCANIA (marque d’origine suédoise détenue par Volkswagen depuis 2014).
Personnellement je me réjouis de la progression des véhicules fonctionnant au GNV d’une manière générale, mais je déplore que la France n’y participe pas en tant que fabricant à l’instar de l’Allemagne.
@Charybdis
En France les bus GNV sont essentiellement des Heuliez (fabriqués dans le 79) et des Iveco (fabriqués dans le 01) avec des moteurs fabriqués (71).
Mercedes (EVOBUS) fait une percée avec des bus assemblés dans le 55.
Les 3 marques citées sont les trois plus gros vendeurs de bus en France (en 2019 42 % des ventes pour les 2 marques de CNH Industrial et 25 % pour celles de EVOBUS).
Le gaz est actuellement le meilleur compromis Environnement/TCO pour le transport urbain.
Mais un impératif pour pouvoir déployer cette solution est la mise en conformité des sites de maintenance et de remisage.
L’Electrique reste trop contraignant en terme d’exploitation et trop cher.
L’Hydrogène reste une niche avec des coûts astronomiques.
La France garde une industrie du bus très active avec Mercedes, Iveco, Heuliez (groupe Iveco), Scania, Safra et Bolloré qui y construisent ou assemblent des bus.
@Charly
La seule usine de Scania en France produit uniquement des camions. Elle se trouve à Angers (49), ce qui explique que la ville a majoritairement des bus Scania avec des films promotionnels tournés là-bas.
@ Christophe
Exact.
Je ne suis pas client scania et je n’ai jamais eu l’occasion de visiter cette usine.
Ceci est un bon point pour la branche GNV. Mais il reste beaucoup, à faire, dans le domaine du Poids-Lourds, dont le diesel est encore énormément, prépondérant. En matière de Transition Ecologique, Il faut amener les sociétés, à plus de responsabilités.
@Giraud
Un bus diesel de 12 m est plus efficace en terme de :
- place nécessaire dès 3 passagers,
- pollution dès 6 passagers,
- émissions de GES dès 12 passagers,
que l’équivalent en voitures individuelles au remplissage habituellement constaté.
Si il y a un véritable effort à faire, c’est sur la réduction de la circulation automobile, bien plus efficace que de changer la motorisation des bus.
Bonjour,
Est ce que vous connaissez des versions courtes de bus GNV (fabricant, modèles,...) équivalent au GX 137 L ou C (moins large 2.35ml) qui sera désormais fabriqué uniquement en électrique (fin 2021) suite à la fusion stratégique d’Heuliez avec IVECO. (Groupe CNH Industrial)
Je vous remercie,
J.FAVIER