CapBioGNV77 : un Club pour dynamiser le bioGNV en Seine-et-Marne

CapBioGNV77 : un Club pour dynamiser le bioGNV en Seine-et-Marne
Le département francilien a lancé en février 2022 sa stratégie CapBioGNV77, qui réunit les acteurs de la mobilité verte ainsi que les entreprises et collectivités pour accélérer leur mutation vers une mobilité décarbonée.

Tout a commencé en juin 2020, où la Seine-et-Marne signait la Charte CapMétha77, dont l’objectif était de couvrir 75 % des besoins énergétiques des ménages en biométhane à horizon 2030, et de contribuer à une mobilité décarbonée dans le département. Cette charte s’accompagnait d’un plan d’action et l’une d’elles vient de prendre la forme d’un dispositif unique en Île-de-France : la stratégie CapBioGNV77. Celle-ci a été pensée conjointement par le Conseil départemental, le Syndicat des énergies de Seine-et-Marne (SDESM), GRDF et GRTgaz.
 

Un réseau qui aide à la transition énergétique

L’objectif de cette stratégie est de constituer un réseau avec tous les professionnels du GNV, les entreprises et les collectivités. Objectifs : suivre les actions entreprises en Seine-et-Marne en faveur du biométhane et aider les parties prenantes à muter vers le bioGNV.

Toutes les flottes de véhicules du département, publiques et privées, sont ainsi encouragées à rouler au gaz renouvelable, par des actions de sensibilisation mais aussi par le développement de stations d’avitaillement sur tout le territoire. CapBioGNV77 prévoit l’ouverture de 30 stations publiques d'ici à 2030.
 

Le club pas si fermé du bioGNV


Lors d’une première réunion organisée le mois dernier, le club CapBioGNV77 a présenté à plus d’une centaine d’acteurs (communes, Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), entreprises du BTP, du transport de marchandises et de personnes, constructeurs de stations, concessionnaires et producteurs de biométhane) les avantages multiples du bioGNV.

Jean-Charles Herrenschmidt, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne, développe : « les zones à faibles émissions se développent en France et vont rendre l’utilisation du diesel très difficile à l’intérieur de l’A86, voire interdite à partir de 2024. D’où la nécessité d’aller chercher de nouvelles énergies propres. Le bioGNV représente une fantastique opportunité d’emplois et de nouveaux services à apporter, d’autant plus que la Seine-et-Marne est le premier département francilien à fabriquer du biométhane renouvelable ».
 
David Maocec, directeur territorial adjoint Île-de-France Est, complète : « La Seine-et-Marne bénéficie déjà d’un maillage de 10 stations publiques et d’une production locale de biométhane équivalente à l’alimentation de plus de 2 000 bus au bioGNV. Il faut faire connaître le développement de cette solution vertueuse et pragmatique ! »
 


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Adeline ADELSKI Adeline ADELSKI
Journaliste
Passionnée par les enjeux de mobilité durable, Adeline aime informer et inspirer les lecteurs sur les dernières tendances et innovations dans ce domaine.

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