Dans le maritime, le GNL continue de dominer les nouvelles commandes de navires alternatifs

Selon DNV, 12 des 14 commandes de navires à carburants alternatifs en septembre 2025 concernaient des unités fonctionnant au GNL.
Les données mensuelles publiées par la plateforme Alternative Fuels Insight (AFI) de la société de classification DNV montrent que les navires au gaz naturel liquéfié (GNL) continuent de constituer l’essentiel des commandes alternatives. Sur les 14 navires commandés en septembre, 12 utiliseront ce carburant. Ces unités concernent principalement les segments du conteneur (6 unités), du vraquier (4 unités) et de la croisière (2 unités).
Le segment des porte-conteneurs continue de concentrer l’essentiel de ces investissements, représentant 63 % des commandes alternatives depuis janvier, soit 120 navires au total.
Selon lui, ce ralentissement s’explique notamment par des coûts de construction en hausse et des incertitudes réglementaires, notamment dans le cadre des accords liés au programme « Net Zero », de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), dont le manque de clarté de l’évaluation du cycle de vie de certains carburants freine les décisions d’investissement.
Les données mensuelles publiées par la plateforme Alternative Fuels Insight (AFI) de la société de classification DNV montrent que les navires au gaz naturel liquéfié (GNL) continuent de constituer l’essentiel des commandes alternatives. Sur les 14 navires commandés en septembre, 12 utiliseront ce carburant. Ces unités concernent principalement les segments du conteneur (6 unités), du vraquier (4 unités) et de la croisière (2 unités).

Forte baisse des commandes depuis le début de l’année
Sur les neuf premiers mois de l'année 2025, 192 commandes de navires à carburants alternatifs ont été recensées. Si le marché accuse une baisse de 48 % par rapport à la même période en 2024, le GNL reste en première ligne avec 121 commandes. Arrivent ensuite le méthanol (43 navires), le GPL (19), l’ammoniac (5) et l’hydrogène (4).Le segment des porte-conteneurs continue de concentrer l’essentiel de ces investissements, représentant 63 % des commandes alternatives depuis janvier, soit 120 navires au total.

Un marché freiné par l’incertitude réglementaire
« Après un premier semestre record, l'absence de nouvelles commandes en août et une activité relativement faible en septembre signalent un net ralentissement du marché des carburants alternatifs au troisième trimestre » pointe Jason Stefanatos, directeur mondial de la décarbonation chez DNV Maritime.Selon lui, ce ralentissement s’explique notamment par des coûts de construction en hausse et des incertitudes réglementaires, notamment dans le cadre des accords liés au programme « Net Zero », de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), dont le manque de clarté de l’évaluation du cycle de vie de certains carburants freine les décisions d’investissement.
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