Flottes : la voiture au gaz plus économique que le diesel
Réalisée par l’observatoire de la mobilité d’Arval, la 9e édition du TCO Scope met au jour que les modèles fonctionnant au GNV affichent un prix de revient kilométrique (PRK) plus intéressant pour les professionnels qui disposent de flottes de véhicules légers. Dans le cas de l’Arona, l’écart est de près de 20 % entre le gaz et le diesel.
Les motorisations GNV ne trouvent en général pas encore la place qu’elles méritent auprès des entreprises et collectivités. Pourtant, la filiale de BNP Paribas spécialisée dans la location de véhicules pour les professionnels a tenu à comparer les Seat Arona et Volkswagen Up! à leurs déclinaisons thermiques. Face à l’essence et au gazole, le gaz naturel ressort plus intéressant dans les calculs des coûts d’usage et du PRK. Cette donnée est comparée, pour une période de 4 ans, avec des kilométrages de 60.000, 80.000, 100.000 et 120.000 kilomètres au terme des 48 mois.
La version à motorisation GNV est toujours gagnante en termes de PRK : 0,390 euro pour 60.000 km, contre respectivement 0,484 et 0,398 euro pour les diesel et essence. Le prix de revient kilométrique décroit avec un kilométrage total parcouru plus important sur la période de 48 mois. Il tombe ainsi à 0,318, 0,283 et 0,258 pour 80.000, 100.000 et 120.000 km réalisés avec l’Arona TGI.
L’avantage s’accentue avec l’usage vis-à-vis de la version 1.0Eco TSI 95 ch. Il est de 8 centimes au kilomètre pour 60.000 km parcourus, mais de 16 centimes pour 120.000 km. Arval explique cette situation par une consommation d’énergie moindre, un carburant moins cher, l’exonération totale de TVA et, sur 3 ans, de taxe sur les véhicules de société (véhicules au GNV émettant au plus 120 g/km de CO2).
Pour les 4 cumuls kilométriques, le gaz naturel l’emporte de plus ou moins 30 centimes au km sur l’essence : 0,332 contre 0,363 pour 60.000 km, 0,269 contre 0,298 pour 80.000 km, 0,236 contre 0,265 pour 100.000 km, 0,213 contre 0,241 pour 120.000 km. En revanche, la version électrique s’en sort encore mieux avec respectivement, pour ces 4 kilométrages, un PRK de 0,263, 0,213, 0,188 et 0,170 euro.
Selon l’observatoire de la mobilité d’Arval, la Volkswagen Up! GNV est plombée par un budget entretien supérieur aux autres motorisations et une énergie plus avantageuse pour la e-Up!. Ce match montre qu’une aide à l’achat spécifique aux voitures fonctionnant au gaz naturel serait la bienvenue pour aider au développement de la mobilité légère GNV dans les entreprises.
Tendances
Sous l’effet de différentes mesures gouvernementales prises en faveur de la mobilité à énergie alternative, la principale tendance pour les flottes constituées de voitures particulières est le recul du diesel au profit des modèles alimentés à l’essence. Les véhicules électrifiés (hybrides rechargeables ou non, électriques) prennent une part de plus en plus importante.Les motorisations GNV ne trouvent en général pas encore la place qu’elles méritent auprès des entreprises et collectivités. Pourtant, la filiale de BNP Paribas spécialisée dans la location de véhicules pour les professionnels a tenu à comparer les Seat Arona et Volkswagen Up! à leurs déclinaisons thermiques. Face à l’essence et au gazole, le gaz naturel ressort plus intéressant dans les calculs des coûts d’usage et du PRK. Cette donnée est comparée, pour une période de 4 ans, avec des kilométrages de 60.000, 80.000, 100.000 et 120.000 kilomètres au terme des 48 mois.
Seat Arona GNV
Face à la Seat Arona 1.0 TGI 90 chevaux (émission de 104 g/km de CO2 ; prix d’achat 23.500 euros), les versions 1.0Eco TSI 95 ch (128 g/km de CO2 ; 21.200 euros) et diesel 1.6 TDI 95 ch (125 g/km de CO2 ; 24.600 euros), toutes les 3 en finition Style qui coiffe l’entrée de gamme.La version à motorisation GNV est toujours gagnante en termes de PRK : 0,390 euro pour 60.000 km, contre respectivement 0,484 et 0,398 euro pour les diesel et essence. Le prix de revient kilométrique décroit avec un kilométrage total parcouru plus important sur la période de 48 mois. Il tombe ainsi à 0,318, 0,283 et 0,258 pour 80.000, 100.000 et 120.000 km réalisés avec l’Arona TGI.
L’avantage s’accentue avec l’usage vis-à-vis de la version 1.0Eco TSI 95 ch. Il est de 8 centimes au kilomètre pour 60.000 km parcourus, mais de 16 centimes pour 120.000 km. Arval explique cette situation par une consommation d’énergie moindre, un carburant moins cher, l’exonération totale de TVA et, sur 3 ans, de taxe sur les véhicules de société (véhicules au GNV émettant au plus 120 g/km de CO2).
Volkswagen Up! GNV
Dans ce second match, sont comparées à la Volkswagen Up! GNV 1.0 68 ch (émission de 103 g/km de CO2 ; prix d’achat 17.955 euros), les versions Essence 1.0 Eco 60 ch (125 g/km de CO2 ; 16.685 euros) et électrique e-up! 68 ch (0 g/km de CO2 ; 19.280 euros, bonus environnemental de 5.000 euros déduit pour les pros).Pour les 4 cumuls kilométriques, le gaz naturel l’emporte de plus ou moins 30 centimes au km sur l’essence : 0,332 contre 0,363 pour 60.000 km, 0,269 contre 0,298 pour 80.000 km, 0,236 contre 0,265 pour 100.000 km, 0,213 contre 0,241 pour 120.000 km. En revanche, la version électrique s’en sort encore mieux avec respectivement, pour ces 4 kilométrages, un PRK de 0,263, 0,213, 0,188 et 0,170 euro.
Selon l’observatoire de la mobilité d’Arval, la Volkswagen Up! GNV est plombée par un budget entretien supérieur aux autres motorisations et une énergie plus avantageuse pour la e-Up!. Ce match montre qu’une aide à l’achat spécifique aux voitures fonctionnant au gaz naturel serait la bienvenue pour aider au développement de la mobilité légère GNV dans les entreprises.
Seat Arona GNV : en savoir plus
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