France Biométhane : un Livre Blanc pour accélerer le développement du bioGNV

France Biométhane : un Livre Blanc pour accélerer le développement du bioGNV
1er think tank dédié au biométhane en France, France Biométhane a publié fin novembre son Livre Blanc du biométhane présentant une série de propositions visant à assurer le développement de la filière avec un axe dédié au bioGNV bioGNV. Avec pour ambition de sensibiliser les pouvoirs publics aux grands enjeux de la filière biométhane en France, France Biométhane vient de publier son Livre Blanc regroupant une série de propositions articulées autour de trois axes dont un destiné à favoriser l’usage du biométhane carburant.
 
« Le secteur des transports est le dernier secteur à ne pas avoir encore infléchi sa courbe globale d’émission de gaz à effet de serre » rappelle le document d’une vingtaine de pages alors que les pics de pollution actuels contraignent Paris, Lyon et Villeurbanne à mettre en place des dispositifs de circulation alternée. « Le biométhane permet de faire entrer le renouvelable dans le gaz, et à travers lui dans la transition énergétique du transport . Il doit être reconnu d’abord et encouragé fiscalement pour son caractère décarboné » ajoute le rapport.
 

Trois propositions clés sur le bioGNV

Dans le domaine du biométhane carburant, ou bioGNV, France Biométhane émet trois propositions, pour la plupart déjà entendues dans de nombreux débats :
  • Reconnaitre le bioGNV comme biocarburant avancé. Sur ce point, France Biométhane rappelle la directive européenne UE 2015/1513 du 09/09/2015 qui considère le biométhane comme un carburant avancé avec une réduction de plus de 95% des émissions de CO2 comparativement aux carburants fossiles.
  • Prendre en compte le caractère décarboné du bioGNV dans la TICPE. Une mesure que réclame la filière depuis plusieurs mois. « Il s’agit d’instaurer un montant de TICPE sur le gaz reflétant son contenu carbone » explique le rapport, invitant les autorités à l’exonérer de fiscalité carbone et rappelant l’efficacité des mécanismes de garantie d’origine qui assurent la traçabilité du biogaz et attestent de sa provenance pour le différencier du GNV.
  • Soutenir les transporteurs dans leur transition à travers la reconduction du surarmortissement actuellement en place jusqu’à fin 2017 pour les véhicules dont le poids est supérieur ou égal à 3.5 tonnes. Comme le suggère déjà le rapport parlementaire de Delphine Batho, France Biométhane appelle également à la mise en place d’aides complémentaires que ce soit à l’échelle nationale sous forme de bonus et/ou locale pour l’acquisition de véhicules fonctionnant au GNV et au bioGNV.


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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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1 Commentaire

  1. AlainPublié le 09/12/2016 à 12:59

    Le bio méthane est LA SOLUTION pour le transport et devrait déjà avoir pris la place du diesel aussi bien en au niveau fiscale et au niveau disponibilité. Le choix de la France de se tourner vers les VE est une erreur monumentale. Le BioGnv est source d’emplois non délocalisable et le remplacement des véhicules diesels par des véhicules GNV serait bien plus simple les VE sont trop limité et bien trop long à recharger, je ne parle même pas des couts d’acquisition honteux sans parler du scandale des upgrades de batteries qui coute aux propriétaires bien plus cher qu’une vie de consommation de carburant! Le bio GNV devrait avoir le soutien complet de tous nos politiques mais aussi de nos constructeurs nationaux!!!! Les Renault modifiées au GNV donne d’excellent résultats et le GNV devrait remplacer le diesel! Aucune prime du gouvernement pour remplacer un diesel par du GNV c’est pourtant une excellente solution! Il faut que cela change, je soutiens le BioGNV et je veux pouvoir en acheter dans toute la France, cette solution nous permettra d’être plus autonome en énergie!

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