GNL carburant – La solution anti-diesel pour les transports lourds ?
Alors que les réglementations européennes deviennent de plus en plus strictes en termes d’émissions, le GNL carburant s’impose peu à peu comme une véritable alternative aux véhicules diesel dans les transports lourds... C’est ce que rapporte une nouvelle étude sur le développement de la filière réalisée par SIA Partners et Energy Lab.
Si la filière est aujourd’hui essentiellement portée par la Chine, qui détient 92 % des stations-services mondiales et compte 80.000 véhicules GNL en circulation, l’Europe et les Etats-Unis devraient rattraper leur retard grâce à la mise en oeuvre d’incitations fortes pour le développement des infrastructures.
En Europe, le projet BlueCorridors fait parte des initiatives les plus importantes avec pour objectif la mise en service d’une station tous les 400 kilomètres le long des principaux axes.
Selon les scénarios, la filière pourrait dépasser les 40 millions de tonnes par an d’ici 2020, représentant entre 1 et 2% de la consommation mondiale de carburant dans le secteur du transport routier. Le développement du GNL est particulièrement porté par la nouvelle norme Euro 6 qui rend la technologie compétitive vis-à-vis du diesel.
« L’arrivée de la norme Euro 6, oblige les moteurs diesel à être équipés de filtres (EGR, SCR) lourds et coûteux. En parallèle, le GNL présente une qualité environnementale supérieure à ces normes pour un coût réduit sans addition de filtres supplémentaires » souligne l’étude.
Dans le secteur maritime, le durcissement des normes sur les émissions de souffre vont forcer les armateurs à convertir leurs navires.
A ce jour, le GNL maritime est majoritairement utilisé en Europe et le marché se concentre essentiellement autour de la mer baltique qui compte plus de 75% des infrastructures d’avitaillement existantes.
« Le faible coût de fonctionnement du GNL et sa capacité à supporter de futurs durcissements règlementaires environnementaux sont des atouts majeurs face aux autres alternatives » souligne l’étude, rappelant que déploiement du GNL nécessitera l’installation d’infrastructures spécifiques dans la plupart des ports.
Ainsi, si le marché du transport maritime s’avère beaucoup plus restreint que le transport routier, le fort intérêt des armateurs pour le GNL laisse présager un « marché du GNL marin d’une taille supérieure à celle du GNL routier ». Une croissance qui sera bien évidemment conditionné par l’évolution des réglementations internationales en matière d’émissions…
Un marché dominé par la Chine
Si la filière est aujourd’hui essentiellement portée par la Chine, qui détient 92 % des stations-services mondiales et compte 80.000 véhicules GNL en circulation, l’Europe et les Etats-Unis devraient rattraper leur retard grâce à la mise en oeuvre d’incitations fortes pour le développement des infrastructures.
En Europe, le projet BlueCorridors fait parte des initiatives les plus importantes avec pour objectif la mise en service d’une station tous les 400 kilomètres le long des principaux axes.
La norme Euro 6 favorable au GNL
Selon les scénarios, la filière pourrait dépasser les 40 millions de tonnes par an d’ici 2020, représentant entre 1 et 2% de la consommation mondiale de carburant dans le secteur du transport routier. Le développement du GNL est particulièrement porté par la nouvelle norme Euro 6 qui rend la technologie compétitive vis-à-vis du diesel.
« L’arrivée de la norme Euro 6, oblige les moteurs diesel à être équipés de filtres (EGR, SCR) lourds et coûteux. En parallèle, le GNL présente une qualité environnementale supérieure à ces normes pour un coût réduit sans addition de filtres supplémentaires » souligne l’étude.
Fort développement attendu dans le GNL marin
Dans le secteur maritime, le durcissement des normes sur les émissions de souffre vont forcer les armateurs à convertir leurs navires.
A ce jour, le GNL maritime est majoritairement utilisé en Europe et le marché se concentre essentiellement autour de la mer baltique qui compte plus de 75% des infrastructures d’avitaillement existantes.
« Le faible coût de fonctionnement du GNL et sa capacité à supporter de futurs durcissements règlementaires environnementaux sont des atouts majeurs face aux autres alternatives » souligne l’étude, rappelant que déploiement du GNL nécessitera l’installation d’infrastructures spécifiques dans la plupart des ports.
Ainsi, si le marché du transport maritime s’avère beaucoup plus restreint que le transport routier, le fort intérêt des armateurs pour le GNL laisse présager un « marché du GNL marin d’une taille supérieure à celle du GNL routier ». Une croissance qui sera bien évidemment conditionné par l’évolution des réglementations internationales en matière d’émissions…
