GRDF soutient une navigation plus verte avec le bioGNV
Le projet Green Deliriver prévoit de convertir une barge de transport de marchandises avec un système hybride électrique-biogaz
GRDF accompagne la transition énergétique de la flotte fluviale francilienne et soutient deux projets de rétrofit de navires diesel au bioGNV.
De plus en plus présent dans le domaine du transport de marchandises et de voyageur, le GNV multiplie ses usages dans la mobilité. Alors que certaines régions étudient la conversion au gaz de leur TER diesel, le biogaz intéresse également le secteur fluvial. En Ile-de-France, GRDF accompagne avec le soutien de la Région plusieurs projets de remotorisation au BioGNV. Objectif : faire de l’axe Seine une voie de développement pilote du fluvial vert d’ici 2024, année des Jeux Olympiques et de l’extension de la zone à faible émission.
Mené par la Communauté Portuaire de Paris, le premier consiste à envisager le rétrofit au biogaz des 150 bateliers parisiens, dans le cadre du COPIL « Verdissement des flottes fluviales parisiennes ».
Nommé Green Deliriver, le second vise à équiper une barge de transport de marchandises d’un système hybride électrique-biogaz pour relier Mantes-la-Jolie au centre de Paris. Financé par la Région Île-de-France, Voies Navigables de France en collaboration avec l’ADEME Île-de-France, le projet réunit Segula Technologies, Coalis, Total, la CCI des Yvelines, le CRMT et la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO).
Ils permettront en outre de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au sein de la capitale. 1 bateau de fret représente en moyenne 50 à 250 camions en moins dans la ville !
Selon GRDF, 11 stations d’avitaillement en GNV/BioGNV peuvent d’ores et déjà alimenter les flottes fluviales de la Seine, des ports de Paris jusqu’à la façade maritime normande. Pour continuer à étendre le réseau, deux solutions sont envisagées : le déploiement de stations fixes dans les ports ou la mise en place de navires avitailleurs dédiés.
De plus en plus présent dans le domaine du transport de marchandises et de voyageur, le GNV multiplie ses usages dans la mobilité. Alors que certaines régions étudient la conversion au gaz de leur TER diesel, le biogaz intéresse également le secteur fluvial. En Ile-de-France, GRDF accompagne avec le soutien de la Région plusieurs projets de remotorisation au BioGNV. Objectif : faire de l’axe Seine une voie de développement pilote du fluvial vert d’ici 2024, année des Jeux Olympiques et de l’extension de la zone à faible émission.
2 projets en cours
Alors que la fusion des ports de Paris, du Havre et de Rouen attendue au 1er juin donnera naissance au premier ensemble portuaire français, GRDF soutient et finance deux projets de conversion de navires au biogaz.Mené par la Communauté Portuaire de Paris, le premier consiste à envisager le rétrofit au biogaz des 150 bateliers parisiens, dans le cadre du COPIL « Verdissement des flottes fluviales parisiennes ».
Nommé Green Deliriver, le second vise à équiper une barge de transport de marchandises d’un système hybride électrique-biogaz pour relier Mantes-la-Jolie au centre de Paris. Financé par la Région Île-de-France, Voies Navigables de France en collaboration avec l’ADEME Île-de-France, le projet réunit Segula Technologies, Coalis, Total, la CCI des Yvelines, le CRMT et la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO).
De vrais atouts pour l’environnement
Selon les porteurs de ces projets expérimentaux, les bateaux remotorisés et circulant au BioGNV émettront -90% de CO2 et 98% de NOX et particules fines en moins par rapport à un bateau classique.Ils permettront en outre de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au sein de la capitale. 1 bateau de fret représente en moyenne 50 à 250 camions en moins dans la ville !
Un réseau de stations à développer
Au même titre que les voitures, les poids lourds ou les bus, le secteur fluvial aura besoin de stations dédiées pour pouvoir se ravitailler.Selon GRDF, 11 stations d’avitaillement en GNV/BioGNV peuvent d’ores et déjà alimenter les flottes fluviales de la Seine, des ports de Paris jusqu’à la façade maritime normande. Pour continuer à étendre le réseau, deux solutions sont envisagées : le déploiement de stations fixes dans les ports ou la mise en place de navires avitailleurs dédiés.
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