GreenAlp teste le rétrofit gaz avec un Renault Kangoo GNV converti par Borel

Filiale du groupe GEG et gestionnaire des réseaux de distribution d’électricité et de gaz à Grenoble, GreenAlp cherche des alternatives viables au diesel pour verdir sa flotte. Faute d’offre constructeur, l’entreprise a fait appel à Borel pour convertir un utilitaire au gaz naturel. Une première expérimentation, perçue comme une solution pragmatique face aux contraintes des ZFE.

Pour GreenAlp, le choix du gaz n’a rien de nouveau. « Historiquement, on a toujours acquis des véhicules gaz » souligne Cyril Chabot, chargé d’affaires au sein de l’entreprise. Mais avec le retrait progressif de cette motorisation du catalogue des constructeurs, les marges de manœuvre se sont réduites. « On nous impose un peu de partir sur l’électrique. On a voulu quand même encore essayer cette solution de rétrofit GNV avec Borel. »

La société a donc fait l’acquisition d’un Renault Express converti au gaz naturel. « On n’en a pris qu’un, car on voulait faire un essai » souligne notre interlocuteur.

Un véhicule bien accueilli par les équipes

Affecté aux interventions dans les immeubles, le véhicule donne satisfaction sur le terrain. « Les agents en sont très contents ». L’autonomie est jugée suffisante pour les missions locales, d’autant que GreenAlp peut s’appuyer sur ses propres infrastructures. « On est autonomes, parce qu’on se sert dans nos stations. On ne pollue pas. Au niveau cartographie moteur, tout marche vraiment très bien. ».

Le gaz, une solution plus simple que l’électrique

Au-delà de l’intérêt environnemental, c’est aussi la simplicité logistique du gaz qui fait pencher la balance. « Par rapport à un véhicule électrique, on n’a pas besoin de faire de l’aménagement puisque nous avons déjà des stations gaz à disposition. Le gros souci, c’est qu’on n’a pas encore aménagé de bornes électriques » souligne notre interlocuteur.

A ce stade, le GNV présente donc le meilleur compromis économique. « Si on fait le cumul d’aménager une borne de recharge rapide, plus le coût du véhicule, finalement le gaz ne revient pas plus cher. »

Une stratégie progressive de renouvellement

Avec la mise en place des zones à faibles émissions (ZFE), GreenAlp anticipe une montée en puissance des alternatives au diesel. « Le but, c’est de répondre aux ZFE en renouvelant progressivement notre parc », indique Cyril Chabot.

Pour GreenAlp, l’approche reste pragmatique. « On va faire un essai aussi avec des véhicules comme La Bagnole », un quadricycle électrique léger destiné aux usages urbains et industrialisé en région Auvergne Rhône-Alpes. « Comme pour le GNV avec Borel, on ne va acheter qu’un exemplaire et voir ce que cela donne avec nos agents. Si cela convient, nous pourrions augmenter le volume ».

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