Iveco : le GNV pourrait représenter 20 à 25 % des ventes poids-lourds en 2020
Pionnier du gaz naturel, Iveco revient sur l’essor et le développement du GNV sur le segment du transport de marchandises. Pour Clément Chandon, responsable du développement de l’activité gaz d’Iveco, tous les signaux sont au vert pour la filière française.
Et si le marché du GNV a connu quelques années difficiles, Iveco a continué à y croire et à investir. « L’histoire nous a donné raison et le marché a été multiplié en 4 ans », le constructeur continuant à investir dans la technologie pour conserver son avantage technique sur l’offre concurrente.
Quant à savoir qui, du GNL ou du GNC, s’imposera sur le marché du poids-lourds, rien n’est encore joué. « Il y aura un mix en France mais le GNC pourrait à terme dominer, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres pays. Ce scénario n’est pas unique puisque, aux USA, le GNC a gagné la bataille finale. Mais tout reste à la fois une question de coûts et de simplicité » estime Clément Chandon. « Aujourd’hui en France, les coûts et la simplicité penchent plutôt en faveur du GNC mais il faut rester prudent. Les choses peuvent évoluer et il n’est pas impossible de voir certains opérateurs gaziers proposer le GNL moins cher que le GNC. »
Quoi qu’il en soit, pas besoin aux transporteurs d’attendre pour passer au gaz naturel. « Les deux solutions se valent sur le plan environnemental » rappelle Clément Chandon, soulignant que tous les signaux sont au vert pour la filière française. « Entre le suramortissement, la taxe appliquée au gaz naturel et le réseau de ravitaillement en construction, des concessionnaires qui connaissent bien ces technologies etc… nous disposons déjà d’un excellent cadre. Les transporteurs qui font le choix du gaz aujourd’hui gagnent des marchés ».
« En porteur GNC, nous pouvons déjà atteindre 700 à 800 kilomètres. Avec des capacités qui dépasseront les 1500 litres, contre 1320 litres aujourd’hui, nous pourrons atteindre 900 km d’autonomie. En tracteur GNC, nous devrions passer de 400 à 600 kilomètres en portant la capacité à 1020 l contre 720 l aujourd’hui ».
Côté GNL, une progression est également attendue et les camions Iveco devraient prochainement franchir la barre des 1000 kilomètres d’autonomie contre 800 à 850 km actuellement.
Quant à la puissance, des évolutions sont également attendues. « Nous proposerons un moteur de l’ordre de 400 chevaux d’ici la fin de l’année » nous confie Clément Chandon.
Hormis la France, Iveco compte sur le dynamisme de marchés comme l’Italie, la Belgique ou l’Espagne. « On pense également voir la Hollande redémarrer cette année et devrions intégrer le marché anglais avec des véhicules à conduite à droite. On espère enfin voir le marché allemand démarrer cette année ».
Quant aux utilitaires de plus petits gabarits, Iveco a également rafraichit son offre avec le nouvel Iveco Daily GNC et le nouvel Eurocargo (photo ci-dessous). « 2016 marque le retour de l’Eurocargo. La France sera un marché important et pourrait représenter entre 50 et 60 unités sur l’année avec un marché partagé entre propreté et transport, notamment à Paris ou la demande pour sortir du diesel est particulièrement forte »
Quant à prédire les ventes à l’horizon 2020, le gaz pourrait représenter 20 à 25 % du mix Iveco sur le segment du poids lourds en France. « Sous réserve que les conditions restent toujours aussi avantageuses pour les clients ».
Depuis les années 90
« L’engagement d’Iveco en faveur du gaz naturel remonte aux années 90 » nous explique Clément Chandon. « Les premiers prototypes ont circulé dès 1994 et les premiers véhicules de série, des poids-lourds, sont sortis d’usine en 1996 ».Et si le marché du GNV a connu quelques années difficiles, Iveco a continué à y croire et à investir. « L’histoire nous a donné raison et le marché a été multiplié en 4 ans », le constructeur continuant à investir dans la technologie pour conserver son avantage technique sur l’offre concurrente.
Le gaz comme suite à l’Euro 6
« Il y a eu le diesel, la norme euro 6 et maintenant le gaz, c’est assez impressionnant de voir cette transition » souligne Clément Chandon. Preuve en est, la multiplicité des acteurs présents lors de la dernière édition du salon SITL a Paris. « Il y a encore quelques années, nous étions les seuls ».Quant à savoir qui, du GNL ou du GNC, s’imposera sur le marché du poids-lourds, rien n’est encore joué. « Il y aura un mix en France mais le GNC pourrait à terme dominer, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres pays. Ce scénario n’est pas unique puisque, aux USA, le GNC a gagné la bataille finale. Mais tout reste à la fois une question de coûts et de simplicité » estime Clément Chandon. « Aujourd’hui en France, les coûts et la simplicité penchent plutôt en faveur du GNC mais il faut rester prudent. Les choses peuvent évoluer et il n’est pas impossible de voir certains opérateurs gaziers proposer le GNL moins cher que le GNC. »
Quoi qu’il en soit, pas besoin aux transporteurs d’attendre pour passer au gaz naturel. « Les deux solutions se valent sur le plan environnemental » rappelle Clément Chandon, soulignant que tous les signaux sont au vert pour la filière française. « Entre le suramortissement, la taxe appliquée au gaz naturel et le réseau de ravitaillement en construction, des concessionnaires qui connaissent bien ces technologies etc… nous disposons déjà d’un excellent cadre. Les transporteurs qui font le choix du gaz aujourd’hui gagnent des marchés ».
Plus d’autonomie et plus de puissance à venir
« Le GNC fera bientôt ce que le GNL fait aujourd’hui et le GNL ira vers des horizons encore plus lointains » résume Clement Chandon qui prévoit une augmentation rapide des autonomies.« En porteur GNC, nous pouvons déjà atteindre 700 à 800 kilomètres. Avec des capacités qui dépasseront les 1500 litres, contre 1320 litres aujourd’hui, nous pourrons atteindre 900 km d’autonomie. En tracteur GNC, nous devrions passer de 400 à 600 kilomètres en portant la capacité à 1020 l contre 720 l aujourd’hui ».
Côté GNL, une progression est également attendue et les camions Iveco devraient prochainement franchir la barre des 1000 kilomètres d’autonomie contre 800 à 850 km actuellement.
Quant à la puissance, des évolutions sont également attendues. « Nous proposerons un moteur de l’ordre de 400 chevaux d’ici la fin de l’année » nous confie Clément Chandon.
Objectif : 700 commandes en 2016
Alors qu’Iveco a déjà réalisé une très belle année 2015 (voir notre article), le constructeur prévoit une nouvelle progression de ses commandes au cours des mois à venir. « En 2016, notre objectif est de doubler le nombre de commandes, soit 700 à l’échelle européenne pour le Stralis gaz ».Hormis la France, Iveco compte sur le dynamisme de marchés comme l’Italie, la Belgique ou l’Espagne. « On pense également voir la Hollande redémarrer cette année et devrions intégrer le marché anglais avec des véhicules à conduite à droite. On espère enfin voir le marché allemand démarrer cette année ».
Quant aux utilitaires de plus petits gabarits, Iveco a également rafraichit son offre avec le nouvel Iveco Daily GNC et le nouvel Eurocargo (photo ci-dessous). « 2016 marque le retour de l’Eurocargo. La France sera un marché important et pourrait représenter entre 50 et 60 unités sur l’année avec un marché partagé entre propreté et transport, notamment à Paris ou la demande pour sortir du diesel est particulièrement forte »
20 à 25 % du mix poids lourds en GNV d’ici 2020
Alors qu’il ne représentait que 2.5 % des ventes poids-lourds Iveco il y a encore quelques années, le gaz naturel pourrait s’accaparer 10 % du marché du constructeur en 2016.Quant à prédire les ventes à l’horizon 2020, le gaz pourrait représenter 20 à 25 % du mix Iveco sur le segment du poids lourds en France. « Sous réserve que les conditions restent toujours aussi avantageuses pour les clients ».
Iveco
Iveco Stralis GNV
Iveco Stralis GNL
Iveco Eurocargo GNV
Iveco Daily GNV
Clément Chandon
France
Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !
Rejoignez nos partenaires !