Une station GNV TotalEnergies pour les bus et autocars de Compiègne
Au-delà de son réseau de stations publiques, TotalEnergies continue de déployer ses installations privatives. A Compiègne, dans l’Oise, la Compagnie a lancé en début d'année sa première station à charge lente pour le compte de Transdev.
TotalEnergies accélère ses chantiers autour de la station privative. Après d’autres stations privatives construites en 2022, la Compagnie vient d’inaugurer avec Transdev une nouvelle installation dédiée au ravitaillement des bus et des autocars.
« Le projet a été affecté aux équipes construction début 2022. On a commencé les travaux avant l'été 2022 et les premiers pleins ont été réalisés durant les fêtes » résume Mathieu Barais, ingénieur construction GNC et GNL en charge des stations privatives.
« Sur la partie maitrise d’oeuvre, nous avons travaillé avec le bureau d’étude Mo-be-lead, situé près de Lyon. La validation et la spécification technique de l’installation sont réalisées avec le bureau d’étude, nos équipes et notre ligne métier mondiale TotalEnergies Gaz Mobilité. Basée en Hollande, à Nieuwegein, cette dernière est garante du cahier des charges. C’est elle qui valide la configuration technique et fixe les règles de conception en nous imposant des standards, notamment en matière de sécurité, qui peuvent parfois aller bien au-delà de la réglementation » complète-t-il.
« La sécurité est une priorité pour TotalEnergies. L’étude HAZOP est une démarche proactive de la Compagnie. Elle est réalisée avec le fournisseur de l’installation, nos services HSE, notre ligne métier mondiale et un organisme tiers qui anime et challenge nos équipes sur ses choix techniques. Elle consiste à identifier et mesurer les risques pour mettre en place des solutions pour les limiter avec des niveaux d’exigences qui vont parfois bien au-delà de la réglementation » explique Mathieu Barais. « On applique une nouvelle Hazop sur un projet dès lors que la conception diffère des autres. C’est surtout le cas sur les stations privatives où les choix techniques varient régulièrement. Sur nos stations publiques, nous disposons d’Hazop génériques car les installations sont normalisées » précise-t-il.
En matière de dimensionnement, l’installation compte une borne à charge rapide et 28 places en charge lente. « 12 emplacements sont destinés aux cars exploités pour le compte de la région et les 16 autres sont réservés aux bus de l’Arc (nom du réseau de Compiègne ndlr). Réservée au bus 18 mètres, la charge rapide est également utilisée si un avitaillement d’urgence est nécessaire » détaille Mathieu Barais. « A date, tous les cars sont livrés et en place. Concernant les bus, la flotte arrive progressivement. Les trois premiers bus sont en place depuis quelques semaines » complète-t-il.
Si une grande partie des stations à charge lente pour les bus utilisent un système de perches, TotalEnergies a choisi de placer ses bornes directement au sol. « Sur ce projet, il n’était pas question de partir sur des portiques ou des perches qui soient trop visibles » justifie l’ingénieur de TotalEnergies. « En pratique, on s’adapte selon la demande. Sur la prochaine station privative, nous serons sur des potences. Le choix résulte des discussions que l’on a avec le client. Chaque solution technique à ses avantages et ses inconvénients » complète-t-il.
Autre contrainte pour les équipes de TotalEnergies : celle de l’espace. « Il nous a fallu composer avec un petit parking et des distances réglementaires à respecter. Toute la difficulté était de s’assurer d’avoir suffisamment de flexible pour se connecter sans que le bus vienne percuter la borne en reculant. Le calcul n’a pas été simple car la norme ICPE limite la longueur du flexible et impose des distances à respecter entre la limite de propriété et la borne » détaille Mathieu Barais.
« Comme toutes nos installations, la station est supervisée. Nous avons également déployé une solution ‘remote control’ qui nous permet, selon le type d’intervention, de réaliser un redémarrage à distance de la station pour optimiser le taux de disponibilité » précise Mathieu Barais.
En parallèle, l’exploitant de la station, Transdev, a été formé par TotalEnergies. Objectif : apporter au client/exploitant des informations sur les différents qui composent la station et sensibiliser sur les risques liés à une telle installation.
TotalEnergies accélère ses chantiers autour de la station privative. Après d’autres stations privatives construites en 2022, la Compagnie vient d’inaugurer avec Transdev une nouvelle installation dédiée au ravitaillement des bus et des autocars.
« Le projet a été affecté aux équipes construction début 2022. On a commencé les travaux avant l'été 2022 et les premiers pleins ont été réalisés durant les fêtes » résume Mathieu Barais, ingénieur construction GNC et GNL en charge des stations privatives.
Une première pour TotalEnergies en France
« Le cas de Compiègne est un peu spécifique. Jusqu’ici, nous faisions surtout des stations en charge rapide. Ici, il s’agit de notre premier projet en charge lente en France » souligne le représentant de TotalEnergies.« Sur la partie maitrise d’oeuvre, nous avons travaillé avec le bureau d’étude Mo-be-lead, situé près de Lyon. La validation et la spécification technique de l’installation sont réalisées avec le bureau d’étude, nos équipes et notre ligne métier mondiale TotalEnergies Gaz Mobilité. Basée en Hollande, à Nieuwegein, cette dernière est garante du cahier des charges. C’est elle qui valide la configuration technique et fixe les règles de conception en nous imposant des standards, notamment en matière de sécurité, qui peuvent parfois aller bien au-delà de la réglementation » complète-t-il.
Ingénieur construction GNC et GNL en charge des stations privatives au sein de Total Energies, Mathieu Barais a suivi l'ensemble du déploiement de la station de Compiègne
Gestion des risques : une politique zéro accident
Pour l’installation de Compiègne, les équipes de TotalEnergies ont mené une étude d’analyse de risques HAZOP (Hazop hazard & operability).« La sécurité est une priorité pour TotalEnergies. L’étude HAZOP est une démarche proactive de la Compagnie. Elle est réalisée avec le fournisseur de l’installation, nos services HSE, notre ligne métier mondiale et un organisme tiers qui anime et challenge nos équipes sur ses choix techniques. Elle consiste à identifier et mesurer les risques pour mettre en place des solutions pour les limiter avec des niveaux d’exigences qui vont parfois bien au-delà de la réglementation » explique Mathieu Barais. « On applique une nouvelle Hazop sur un projet dès lors que la conception diffère des autres. C’est surtout le cas sur les stations privatives où les choix techniques varient régulièrement. Sur nos stations publiques, nous disposons d’Hazop génériques car les installations sont normalisées » précise-t-il.
28 postes en charge lente
Raccordée au réseau moyenne pression, à 15 bars, l’installation dispose de deux compresseurs. « Principalement pour des raisons de redondance » justifie Mathieu Barais. « Chacun développe 350 nm3/h et fonctionne alternativement. En parallèle, il y a un stockage de 28 bouteilles pour pouvoir assurer les charges rapides » complète-t-il.En matière de dimensionnement, l’installation compte une borne à charge rapide et 28 places en charge lente. « 12 emplacements sont destinés aux cars exploités pour le compte de la région et les 16 autres sont réservés aux bus de l’Arc (nom du réseau de Compiègne ndlr). Réservée au bus 18 mètres, la charge rapide est également utilisée si un avitaillement d’urgence est nécessaire » détaille Mathieu Barais. « A date, tous les cars sont livrés et en place. Concernant les bus, la flotte arrive progressivement. Les trois premiers bus sont en place depuis quelques semaines » complète-t-il.
Si une grande partie des stations à charge lente pour les bus utilisent un système de perches, TotalEnergies a choisi de placer ses bornes directement au sol. « Sur ce projet, il n’était pas question de partir sur des portiques ou des perches qui soient trop visibles » justifie l’ingénieur de TotalEnergies. « En pratique, on s’adapte selon la demande. Sur la prochaine station privative, nous serons sur des potences. Le choix résulte des discussions que l’on a avec le client. Chaque solution technique à ses avantages et ses inconvénients » complète-t-il.
Autre contrainte pour les équipes de TotalEnergies : celle de l’espace. « Il nous a fallu composer avec un petit parking et des distances réglementaires à respecter. Toute la difficulté était de s’assurer d’avoir suffisamment de flexible pour se connecter sans que le bus vienne percuter la borne en reculant. Le calcul n’a pas été simple car la norme ICPE limite la longueur du flexible et impose des distances à respecter entre la limite de propriété et la borne » détaille Mathieu Barais.
Une démarche concertée
« Il y a eu de longues discussions pour obtenir le permis de construire » se souvient Mathieu Barais. En cause : une volonté de la Mairie d’intégrer à la démarche les riverains dont les habitations sont situées à proximité immédiate du dépôt.
« Quand on parle de gaz, cela peut faire peur. Aussi, nous sommes allés faire une présentation en amont du projet pour rassurer les riverains sur la nature de l’installation mais aussi sur les avantages du GNC par rapport au diesel, notamment en matière de bruit et d’émissions » explique Mathieu Barais. « Nous avons également adapté notre installation en orientant la station pour qu’elle engendre le moins de nuisance possible » complète-t-il.
« Quand on parle de gaz, cela peut faire peur. Aussi, nous sommes allés faire une présentation en amont du projet pour rassurer les riverains sur la nature de l’installation mais aussi sur les avantages du GNC par rapport au diesel, notamment en matière de bruit et d’émissions » explique Mathieu Barais. « Nous avons également adapté notre installation en orientant la station pour qu’elle engendre le moins de nuisance possible » complète-t-il.
Maintenance et supervision à distance
Sur la maintenance, TotalEnergies dispose d’un service dédié avec une équipe dédiée au GNV qui gère aussi les stations privatives. Celle-ci sous-traite la maintenance des stations, les interventions et l’astreinte à deux sociétés.« Comme toutes nos installations, la station est supervisée. Nous avons également déployé une solution ‘remote control’ qui nous permet, selon le type d’intervention, de réaliser un redémarrage à distance de la station pour optimiser le taux de disponibilité » précise Mathieu Barais.
En parallèle, l’exploitant de la station, Transdev, a été formé par TotalEnergies. Objectif : apporter au client/exploitant des informations sur les différents qui composent la station et sensibiliser sur les risques liés à une telle installation.
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